2013.04.03
PSG Barcelone 2013 - PSG Juventus 1983
L'ambiance précédant le PSG-Barça de cette année m'a beaucoup rappelé celle du PSG-Juventus de 1983, quand la "Vieille Dame" débarquait à Paris avec sa ribambelle de stars, Platini en tête, et un Parc des Princes plein à craquer (je m'étais d'ailleurs fait soulever de terre par les épaules et déplacer de cinq mètres dans le mouvement de foule à l'entrée du stade).
Le résultat fut d'ailleurs le même: 2-2, avec une égalisation de dernière minute du regretté Michel N'Gom. Blaise Matuidi sera suspendu pour le prochain match mais Zlatan Ibrahimovic, en dépit d'un nouveau carton jaune, devrait être présent. Hier, il a pour une fois signé un but important dans un match important à élimination directe en Ligue des Champions, et même ajouté une belle passe décisive.
Lionel Messi et Xavi ont ajouté leur marque à une feuille de match prestigieuse, mais il n'est pas dit que l'Argentin joue le retour. Sa blessure comme celle de Javier Mascherano constitue la seule mauvaise nouvelle de la soirée, à part bien sûr les deux cadeaux défensifs du PSG et la position de hors jeu de Zlatan sur la première égalisation parisienne.
Le nul est mérité des deux côtés: Barcelone a tenu le choc sans briller, Paris a contrôlé deux demi-mi-temps sans vraiment trembler, et n'a pas flanché, revenant même deux fois au score là où d'autres se seraient effondrés.
Excellente opération pour le club parisien dans sa conquête des coeurs et des esprits en Europe. Au meilleur moment pour les media etrangers, les pieds de David Beckham ont retrouvé leur GPS en première mi-temps (puis les chevilles de l'adversaire en seconde mais ca c'est moins vu), Jérémy Menez a réalisé une entrée percutante, et personne n'a été en-dessous. Thiago Silva a une fois de plus été monstrueux: il nous a non seulement offert un nouveau dribble parfait en dernier défenseur, mais un second face à deux attaquants.
Au Barça, c'est le collectif qui a été bon. Mais il en faudra plus pour aller au bout.
Il y a 30 ans, le PSG de Susic avait frôlé l'exploit en dominant la Juventus chez elle, mais en ne ramenant qu'un 0-0. Cette fois-ci, même sans Messi, je pense qu'il y aura des buts, et encore plus de spectacle.
footlog 2013
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03:53 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : psg, barcelone, champions league, juventus, dortmund, lionel messi, zlatan ibrahimovic, thiago silva, xavi, blaise matuidi, david beckham, jérémy menez, parc des princes, michel n'gom, safet susic, michel platini, javier mascherano
2011.10.14
Trop beau pour être vrai
Je dois me pincer pour y croire: le PSG en tête de la Ligue 1, la France qualifiée pour le CEN 2012 (et mon ancien joueur préféré Safet Susic malgré tout toujours en course avec sa Bosnie Herzégovine), un sélectionneur qui accepte de parler du jeu dans les bons comme dans les mauvais jours, les projets de DNCG européenne de Platoche qui font leur chemin, les clubs français en bonne voie dans les Coupes d'Europe, une FFF en ordre de marche, des stades bientôt compétitifs, des joueurs de classe mondiale sur les stades (Javier Pastore, c'est pas vraiment Niederbacher et en plus il porte le numéro 27 en hommage à mon maillot du FC Sejong)...
D'accord, Nasri était en dehors de la surface sur le péno. D'accord, l'objectif de la Qatar Investment Authority est surtout de faire avaler la couleuvre de 2022. D'accord, Nono Le Graët a été généreux avec son copain Ray Domenech.
Mais cette saison commence franchement bien.
footlog 2011
11:29 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : psg, france, safet susic, bosnie herzégovine, samir nasri, noël le graët, fff, euro2012, euro2016, javier pastore, richard niederbacher, laurent blanc, qatar investment authority, raymond domenech
2010.09.14
On a retrouvé la septième compagnie
Défaite contre en Norvège et contre le Bélarus, victoire en Bosnie. Cette équipe joue, perd, et gagne. La vraie rupture avec les Bleus de Domenech, c'est aussi l'abandon (naturellement temporaire) du match nul, et à tous les sens du terme. On ne s'ennuye plus, on se prend à croire à la possibilité du jeu, la possibilité d'une île dans un océan de médiocrité. 21e puissance mondiale balle au pied (loin de nos athlètes surmotivés, de nos nageurs survitaminés, et même de nos basketteurs surcentimètrisés), la France occupe un rang conforme au jeu produit ces dernières saisons. Mais elle dispose désormais d'un sélectionneur de classe mondiale, fin tacticien, bon communicant, et adepte de la transparence. La conf' de presse à distance entre Safet Susic et Laurent Blanc, marquée par le respect mutuel, renvoie certainement une meilleure image du sport que la poignée de mains ratée entre RD et Carlos Alberto Parreira. 3 points en 2 matchs, c'est pas le Pérou, mais c'est un progrès. Et à y regarder de plus près, c'est même mieux que le Pérou (39e à l'indice FIFA). footlog 2010
02:56 Publié dans Les Bleus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent blanc, bélarus, bosnie herzégovine, safet susic, raymond domenech, carlos alberto parreira
2006.12.14
Bonaventure et ligne de vie
S'il a en commun avec Susic ou Rai un petit air timide, il n'a encore jamais vraiment laché les chevaux aux Parc. Son festival contre le Panathinaïkos (deux pions et une passe décisive) restera-t-il un feu de paille semblable au somptueux match d'ouverture face à Metz l'an dernier ? Son tour de chauffe aura-t-il simplement duré plus longtemps que celui de ses glorieux prédécesseurs ?
Bonaventure Kalou mérite de s'épanouir. Le football nous emballe avec des joueurs comme lui au sommet de leur art. Et Paris avait bien besoin qu'on parle de beau jeu. Pour ces quelques moments de douceur dans un monde de brutes, merci Bona.
Bon. Tout cela ne résoud pas le fond du problème. Les hooligans ont été provisoirement escamotés du paysage et finiront bien par se trouver un autre terrain de jeu. La réalité n'est pas comme ces journaux télévisés où pour ne pas déprimer la ménagère de moins de 50 ans, une bonne nouvelle doit nécessairement reléguer chaque série noire aux archives de l'INA.
01:25 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bonaventure Kalou, PSG, Panathinaïkos Athènes, Metz, INA, hooligan, Safet Susic
2006.05.20
Henry est immense
Sur le terrain, Safet Susic était coutumier de ce style de contre-pieds laissant adversaires et spectateurs littéralement le cul par terre. Ici, le joueur a utilisé la main, mais d'une façon plus noble que Maradona en 1986 : pour signer un nouveau contrat avec le club de son coeur. Un contrat qui a du sens, pas le tour de passe-passe habituel pour préparer le prochain transfert. Un contrat qui sauf catastrophe tellurique sera honoré au sens fort.
C'est sans doute le plus beau geste réussi par Thierry Henry depuis le début de sa carrière. Bien sûr, il y a ce joli chèque accordé par Dein et Wenger, mais il y a surtout ce coeur énorme, cet amour du jeu et du maillot au sens noble. Bien sûr, Barcelone aussi fait plaisir à voir, mais comme Arsène Thierry a envie de voir grandir et s'épanouir ces gamins si doués (deux joueront la Coupe du Monde avant même de fêter leurs 18 ans).
La presse londonienne titrait "Who needs Viera ?" après la déroute de la Juve à Highbury, mais à la question "qui a besoin de Henry ?" je serais tenté de répondre : "le football, tout simplement".
01:10 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humeurs, Thierry Henry, Arsenal, Arsène Wenger, safet susic, diego maradona, transferts