2008.11.21
Bonne Savidannée
Ce qu'il y a de bien avec le Steve Savidan c'est qu'on ne s'ennuye pas.
A l'entendre parler, déjà : le Savidan n'a pas été élevé en batterie, et il a un sacré sens de l'humour que l'on ne retrouve pas chez les produits marques de distributeurs (pourtant plus chers).
A le voir jouer, ensuite. Parce que pour le Savidan, le football est resté un jeu. Monsieur s'amuse sur le terrain, prend son pied, tente, ose, risque, profite à fond de ses minutes de présence sur le terrain... en fait, la seule chose qu'il a faite de conforme à l'équipe de France version Domenech l'autre soir, c'est de ne pas marquer.
Pourtant, le Savidan claque. Comme un bon camembert (JPP, toujours), affiné pendant des saisons entières aux étages inférieurs, trimbalé d'Angers à VA à Caen, il exprime enfin tout son caractère sur un plateau à sa mesure.
Désolé mais contre l'Uruguay nos autres Bleus, en dépit d'AOC comme Anelka ou Gourcuff, se sont contentés de nous servir de la Vache Qui Rit.
15:01 Publié dans Les Bleus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, steve savidan, caen, uruguay, jean-pierre papin, yoann gourcuff, nicolas anelka
2006.12.26
Exclusif : les palmarès 2007
footlog amorce sa troisième année et vous la souhaite excellente.
L'an dernier*, vous aviez appris en exclusivité la victoire de l'Italie en Coupe du Monde. Après prolongations et face à l'Allemagne, mais tout le monde a le droit de se tromper.
Vous aviez également su que Ronaldo allait battre le record de Gerd Muller avec 15 buts en phases finales. Bon. J'avais prévu une victoire de la Juve en Champion's League et un trio catastrophique au Ballon d'Or... Pire, en annonçant que Ribéry allait marquer plus de points que Henry et que Zidane allait pour la première fois depuis des lustres rentrer bredouille, alors que non : notre Zizou national aura bien donné un coup, mais sans perdre tous ses poings.
Bon. Voyons maintenant ce que 2007 nous a réservé. A part le nième titre de Lyon, bien sûr, et cette belle victoire londonienne en Ligue des Champions**.
Le Ballon d'Or de Kaka n'a pas vraiment consolé pas les fans d'Etoo et de Thierry Henry, d'autant que ce dernier a magnifiquement oeuvré à la difficile qualification des Bleus à l'Euro 2008. On pourrait également retenir la triste relégation de ce très grand club français en L2 ou le retour, plus joyeux, de JPP à l'OM. Difficile de passer sous silence la grève massive des supporters anglais devant la refonte de la Premier League, les capitaines des équipes terminant sur un match nul se départageant au poker pour un point de bonus.
Mais vue de l'hexagone, la grosse surprise de 2007 restera certainement l'effondrement des favoris aux élections présidentielles. Et s'il ne fallait retenir qu'une image de cette année, c'est bien celle de l'intronisation du nouveau premier ministre par le 6e président de la Ve république, ce baiser ému planté par Laurent Blanc sur le crâne de Fabien Barthez.
* cf "Exclusif : les palmarès 2006" (20051225)
** Pour ménager le palpitant d'Arsène Wenger (et limiter l'ampleur de ma probable perte de face), je ne préciserai pas le nom du club.
01:50 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humeurs, pronostics, euro 2008, champions league, ballon d'or, jean-pierre papin, kaka, ol, thierry henry, laurent blanc, fabien barthez