2022.10.18
Ballon d'Or 2022
Après celle du Real Madrid, Karim Benzema s'inscrit en lettres d'or dans l'histoire du football, et en successeur idéal à Zinédine Zidane au palmarès des français vainqueurs du Ballon d'Or. Le jeu, dans toute sa beauté et sa pureté, a triomphé dans un Théatre du Chatelet depuis lequel Andreï Chevtchenko a fait résonner la voix de l'Ukraine à travers le monde.
Le Barça et le Real rafflent tout: Alexia Putellas et Gavi consolant Barcelone de sa saison ratée, et Thibaut Courtois exposant son ego XXL.
Notons d'ailleurs que le Trophée Kopa a de grandes chances de couronner un joueur d'un grand d'Europe en raison du profil de ses jurés, les anciens Ballons d'Or. En comptant les doublans, 7 jurés sont passés par le Real Madrid, 7 par le Barca, 5 par l'AC Milan, 5 par la Juventus, 4 par le Bayern... D'accord, c'est le mode de fonctionnement de France Football pour les trophées francais et tous sont passés par la case jeunes joueurs prometteurs, mais Messi n'est-il pas tenté de favoriser un produit de la Masia?
Classement Ballon d'Or masculin 2022:
1. Karim Benzema (FRA, 34 ans ; Real Madrid)
2. Sadio Mané (SEN, 30 ans ; Liverpool/Bayern Munich)
3. Kevin De Bruyne (BEL, 31 ans ; Manchester City)
4. Robert Lewandowski (POL, 33 ans ; Bayern Munich/FC Barcelone)
5. Mohamed Salah (EGY, 30 ans ; Liverpool)
6. Kylian Mbappé (FRA, 23 ans ; Paris-SG)
7. Thibaut Courtois (BEL, 30 ans ; Real Madrid)
8. Vinicius Jr (BRÉ, 22 ans ; Real Madrid)
9. Luka Modric (CRO, 36 ans ; Real Madrid)
10. Erling Haaland (NOR, 22 ans ; Borussia Dortmund/Manchester City)
11. Heung-min Son (CDS, 30 ans ; Tottenham)
12. Riyad Mahrez (ALG, 31 ans ; Manchester City)
13. Sébastien Haller (CIV, 28 ans ; Ajax Amsterdam / Borussia Dortmund)
14. Rafael Leao (POR, 23 ans ; AC Milan)
14. Fabinho (BRÉ, 28 ans ; Liverpool)
16. Virgil van Dijk (HOL, 31 ans ; Liverpool)
17. Casemiro (BRÉ, 30 ans ; Real Madrid/Manchester United)
17. Dusan Vlahovic (SER, 22 ans ; Fiorentina/Juventus Turin)
17. Luis Diaz (COL, 25 ans ; Porto/Liverpool)
20. Cristiano Ronaldo (POR, 37 ans ; Juventus/Manchester United)
21. Harry Kane (ANG, 29 ans ; Tottenham)
22. Bernardo Silva (POR, 28 ans ; Manchester City)
22. Trent Alexander-Arnold (ANG, 23 ans ; Liverpool)
22. Phil Foden (ANG, 22 ans ; Manchester City)
25. Darwin Nunez (URU, 23 ans ; Benfica/Liverpool)
25. Christopher Nkunku (FRA, 24 ans ; RB Leipzig)
25. Joao Cancelo (POR, 28 ans ; Manchester City)
25. Antonio Rüdiger (ALL, 29 ans ; Chelsea/Real Madrid)
25. Mike Maignan (FRA, 27 ans ; AC Milan)
25. Joshua Kimmich (ALL, 27 ans ; Bayern Munich)
Classement Ballon d'Or féminin 2022:
1. Alexia Putellas (ESP, 28 ans ; FC Barcelone)
2. Beth Mead (ANG, 27 ans ; Arsenal)
3. Sam Kerr (AUS, 28 ans ; Chelsea)
4. Lena Oberdorf (ALL, 20 ans ; Wolfsburg)
5. Aitana Bonmati (ESP, 24 ans ; FC Barcelone)
6. Alexandra Popp (ALL, 31 ans ; Wolfsburg)
7. Ada Hegerberg (NOR, 27 ans ; Lyon)
8. Wendie Renard (FRA, 32 ans ; Lyon)
9. Catarina Macario (USA, 22 ans ; Lyon)
10. Lucy Bronze (ANG, 30 ans ; Manchester City/FC Barcelone)
11. Vivianne Miedema (HOL, 26 ans ; Arsenal)
12. Christiane Endler (CHL, 31 ans ; Lyon)
13. Alex Morgan (USA, 33 ans ; Orlando Pride/San Diego Wave)
14. Selma Bacha (FRA, 21 ans ; Lyon)
15. Millie Bright (ANG, 28 ans ; Chelsea)
16. Asisat Oshoala (NGA, 27 ans ; FC Barcelone)
17. Marie-Antoinette Katoto (FRA, 23 ans ; Paris-SG)
18. Trinity Rodman (USA, 20 ans ; Washington Spirit)
19. Fridolina Rolfo (SUE, 28 ans ; FC Barcelone)
20. Kadidiatou Diani (FRA, 27 ans ; Paris-SG)
Classement Trophée Kopa 2022:
1. Gavi (ESP, 18 ans ; FC Barcelone)
2. Eduardo Camavinga (19 ans, FRA ; Real Madrid)
3. Jamal Musiala (19 ans, ALL ; Bayern Munich)
4. Jude Bellingham (19 ans, ANG ; Borussia Dortmund)
5. Nuno Mendes (20 ans, POR ; Paris-SG)
6. Josko Gvardiol (20 ans, CRO ; RB Leipzig)
6. Ryan Gravenberch (20 ans, HOL ; Ajax Amsterdam/Bayern Munich)
8. Bukayo Saka (20 ans, ANG ; Arsenal)
9. Karim Ayedemi (20 ans, ALL ; RB Salzbourg/Borussia Dortmund)
10. Florian Wirtz (19 ans, ALL ; Bayer Leverkusen)
Classement Trophée Yachine 2022:
1. Thibaut Courtois (30 ans, BEL : Real Madrid)
2. Alisson Becker (30 ans, BRÉ ; Liverpool)
3. Ederson (29 ans, BRÉ ; Manchester City)
4. Edouard Mendy (30 ans, SEN ; Chelsea)
5. Mike Maignan (27 ans, FRA ; AC Milan)
6. Kevin Trapp (32 ans, ALL ; Eintracht Francfort)
7. Manuel Neuer (36 ans, ALL ; Bayern Munich)
8. Jan Oblak (29 ans, SLN ; Atlético de Madrid)
9. Yassine Bounou (31 ans, MAR ; Séville FC)
10. Hugo Lloris (35 ans, FRA ; Tottenham)
footlog 2022
04:01 Publié dans Palmares | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ballon d'or, france football, karim benzema, alexia putellas, gavi, thibaut courtois, barcelone, andreï chevtchenko, zinedine zidane, ukraine, real madrid
2016.12.13
Ballon d'Or 2016
A nouveau aucun suspense pour le Ballon d'Or revenu à la maison (France Football): le Portugal et le Real Madrid raflent la mise, donc CR7 devant Leo, avec un petit coup de Grizou pour compléter le podium. Du Barcelone, du Bleu, et du Leicester pour compléter la sauce. Une pointe d'amertume allemande et espagnole pour l'honneur.
Dans l'ordre:
Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, Antoine Griezmann, Luis Suarez, Neymar, Gareth Bale, Riyad Mahrez, Jamie Vardy, Gianluigi Buffon, Pepe, Pierre-Emerick Aubameyang, Rui Patricio, Zlatan Ibrahimovic, Paul Pogba, Arturo Vidal, Robert Lewandowski, Toni Kroos, Luka Modric, Dimitri Payet, zero points pour les autres (Sergio Aguero, Kevin de Bruyne, Paulo Dybala, Diego Godin, Gonzalo Higuain, Andres Iniesta, Koke, Hugo Lloris, Thomas Muller, Manuel Neuer, Sergio Ramos).
footlog 2016
09:01 Publié dans Palmares | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ballon d'or, lionel messi, cristiano ronaldo, antoine griezmann, luis suarez, neymar, gareth bale, riyad mahrez, jamie vardy, gianluigi buffon, pepe, real madrid, leicester, portugal
2012.04.25
Les poteaux n'étaient pas carrés
Barcelone, la meilleure équipe d'Europe? Aujourd'hui comme hier, la réponse est oui*. Et ce n'est pas un poteau ou la scoumoune chelseaienne de Leo qui vont changer la donne.
L'histoire retiendra un autre nom au palmarès 2011-2012 de la Champions League. Une équipe qui fait moins le jeu, mais que Pep Guardiola et ses garnements auront généreusement laissé gagner cette année.
Avec ses airs de renard malicieux, Roberto di Matteo vient de poser sa candidature. Il le dit lui-même, avec un paquet de chance, mais la façon avec laquelle il a enrayé la spirale négative du FC Abramovitch force le respect. Bien du plaisir au survivant du duel José Mourinho - Jupp Heynckes...
Si la défaite du Barça ne réjouit pas l'amateur de beau jeu, elle rassure l'amoureux du jeu dans toute son imprévisibilité.
Les poteaux n'étaient pas carrés, non. C'est tout simplement le ballon qui tourne rond.
footlog 2012
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* pour demain, c'est encore une autre histoire
12:33 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roberto di matteo, chelsea, barcelone, champions league, europe, lionel messi, real madrid, pep guardiola, josé mourinho, bayern munich, jupp heynckes
2011.12.13
Lyon trop beau, Lille trop beau, Shanghai trop beau
La qualification miracle de l'OL en Champions League a fait couler beaucoup d'encre: entre l'effondrement spectaculaire de Zagreb sur sa pelouse (de 1-0 à 1-7 en moins de temps que Bafé Gomis met à traverser le terrain), les deux buts refusés à l'Ajax au Real, et le comportement très "low profile" d'Aulas après le match, ça sentait gros les paris clandestins en Asie du Sud-Est. Mais l'UEFA, pourtant très concernée par le sujet, n'a pas décelé d'embrouille. Accordons donc à ce joli monde le bénéfice du doute. A Dieu Vata, dirait Tapie.
Quoi qu'il en soit, cette année, ce Lyon a du chien. Tout le merite en revient à Rémi Garde, technicien d'autant plus remarquable qu'il réussit à faire évoluer sportivement le club sans froisser l'égo de Bernard Lacombe - un exploit il est vrai plus facile que le passage Anigo pour la locomotive Deschamps.
Rudi Garcia n'a pas ce genre de soucis à Lille, un club où des caractères comme Vahid Halilhozic ou Claude Puel ont pu faire de belles choses sans qu'on leur mette des bâtons dans les roues (Rudi, le jour où tu veux perdre le Nord, regarde bien où tu mets les pieds après). Le LOSC retrouvera probablement la CL la saison prochaine. Peut-être sans Joe Cole (quel retourné dimanche!), peut-ête sans Moussa Sow (encore une jolie passe décisive), peut-être sans Eden Hazard (et donc avec Ryad Boudebouz?)... et peut-être même sans Garcia, mais alors il ne sera pas difficile de convaincre un autre entraîneur de talent et exigeant.
Pour convaincre Nicolas Anelka de signer à Shanghai, comme avant lui David Trézéguet à Baniyas (en attendant un prochain port d'attache), il suffit d'aligner les zéros. Thierry Henry n'est pas parti à New York pour des cacahuètes, mais la destination colle au bonhomme, et c'est pour la bonne cause. Et histoire de compléter l'éclatement international de la bande de l'Euro 2000, j'attends toujours Sylvain Wiltord à Séoul.
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07:43 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ol, champions league, ajax, zagreb, real madrid, uefa, scandale, ligue 1, jean-michel aulas, vata, rémi garde, claude puel, lille, rudi garcia, baniyas sc, bafétimbi gomis, bernard lacombe, didier deschamps, josé anigo, vahid halilhozic, joe cole, moussa sow, eden hazard, dijon, ryad boudebouz
2010.11.28
Pep v. The Special One - Chocs et Classiques
Barca-Real ? Par définition, le sommet de la Liga. Ajoutez pour cette édition un contexte euphorique (la sélection sur le toît de l'Europe et du monde) et quelques duels d'anthologie (Messi-CR7, Guardiola-Mourinho), sans oublier bien sûr le Ballon d'Or 2010 (probablement sur le terrain et pourquoi pas sous les traits du premier nommé)... voilà de quoi mettre en appétit tous les amateurs de football, et renvoyer au vestiaire les sempiternels relents de Guerre d'Espagne.
Si la Ligue des Champions nous offre désormais de façon quasi aussi récurente des sommets entre les habituels géants européens, ces affiches ne peuvent jamais avoir la même saveur qu'un bon clasico des familles. Au niveau européen, on a plutôt l'impression de voir des marques s'affronter, des franchises.
Il s'agit pourtant des mêmes clubs. Mais Barca-Real en Liga ou Arsenal-Tottenham en Premier League, ça relève de l'intemporel.
C'est la différence entre un choc et un classique : le choc est un objet médiatique d'apparence sportive, le classique un événement culturel à objet sportif.
footlog 2010
04:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : real madrid, pep guardiola, josé mourinho, espagne, cristiano ronaldo, lionel messi, liga, barcelone, champions league
2010.05.23
Premier orgasme madrilène pour Mourinho
José Mourinho s'apprête à quitter l'Inter de Milan sur un triomphe total :
- cette nouvelle C1, aux dépends de son mentor Louis Van Gaal s'il vous plait, confirme son génie absolu et la pertinence de son absence totale de modestie
- les supporters Intéristes lui érigeront probablement une statue, sans aucun doute dans la pose du "camembert" adressé au public Barcelonais en demi-finale retour
- les supporters du Real Madrid, eux, lui étaient déjà éternellement reconnaissants d'avoir barré la route de Bernabeu aux Blaugranas - à Florentino Perez de sortir le chéquier pour signer le fameux tecnico-galactico.
- à propos de grands argentiers : Massimo Moratti lui aussi doit une fière chandelle au stratège portugais. Grâce à Moumou, le titre suprême ne lui aura pris que 15 ans et quelques centaines de millions d'euros. J'ignore si Roman Abramovich patientera jusqu'en 2018.
- Marco Materazzi peut aussi remercier Mourinho qui lui a offert une splendide "Causio" en le faisant entrer à la place du héros du jour Diego Milito. Comme Enzo Bearzot avait accordé quelques secondes sur le terrain en finale de Coupe du Monde à Franco Causio, Supercoach associe à peu de frais ce valeureux grognard à une grande victoire.
- Que dire de Eto'o ? A défaut de marquer en finale, Sam prend un ascendant psychologique sur son rival Drogba à trois semaines de la Coupe du Monde : non seulement j'ai déjà gagné la coupe aux grandes oreilles, mais en plus c'est avec moi que ton cher José fait le doublé et ce dès ma première saison à l'Inter s'il te plait.
- aujourd'hui, même Franck Ribéry a le droit de lui claquer la bise : les absents ont toujours raisons les soirs de défaite. Maintenant qu'il vient de prolonger au Bayern, il pourra profiter de la Coupe du Monde pour faire monter les enchères en faisant tourner en bourrique les présidents des principaux clubs européens.
footlog 2010
08:18 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josé mourinho, diego milito, franck ribéry, champions league, real madrid, inter milan, bayern munich, louis van gaal, marco materazzi, massimo moratti, roman abramovich, enzo bearzot, franco causio
2009.10.19
Le pouvoir d'Arsène Wenger
L'Equipe Magazine nous a fait don d'une interview d'Arsène Wenger ce week-end.
Ce qu'il y a de bien avec l'Arsène, c'est qu'il parle rarement pour ne rien dire. Toujours dans son intérêt, mais avec une efficacité redoutable.
Et une certaine franchise. "Oui, je suis un homme de pouvoir, je n'ai pas peur de le dire. Le pouvoir, c'est d'avoir la liberté d'imprimer votre façon de penser, et de "faire". Je pourrais vous dire : "non, je déteste le pouvoir, je suis là parce que j'ai un talent exceptionnel", mais c'est faux. J'aime forcément le pouvoir. Il n'y a pas de hasard dans la vie, même si c'est inconscient. Si vous restez quelque part, c'est que vous aimez ça."
Wenger est un manager général et un stratège plus qu'un entraîneur et un tacticien. Son job est d'obtenir le meilleur des hommes dont il a la responsabilité, et les meilleurs moyens de la part des personnes auxquelles il doit son poste.
Wenger n'est pas un homme politique mais un homme qui assume sa dimension politique. Et n'hésite pas à rappeler à ses actionnaires que le Real sera toujours "le club de (s)on enfance".
A toutes fins utiles...
footlog 2009
02:31 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arsène wenger, real madrid, arsenal, l'equipe
2009.06.12
No Pasaran
Après avoir signé Kaka pour € 65 millions et Cristiano Ronaldo pour 94 millions*, l'insatiable Fiorentino Perez a formulé une offre a 100 millions, mais j'ai refusé.
¡No Pasarán!
Pourtant, 100 millions d'euros contre 2 millions de maillots du Real floqués à mon nom... la proposition était tentante... mais je resterai fidèle au club de mon (pace-ma)coeur.
L'amour du maillot doit toujours compter plus que l'argent, et le club plus que le maillot. D'ailleurs entre Paris et moi, les histoires de maillot n'ont jamais été une question d'euros : c'est contre quelques francs que j'ai acquis la tenue officielle en 1982 et 1993.
Pas tout jeune, je sais. Comme l'ami Grégory Coupet, attendu à l'hospice de la Porte d'Auteuil à la place du toujours poupin Mickaël Landreau... Mais la saison prochaine s'annonce passionnante : j'ai hâte de savoir si les Parisiens parviendront à terminer la saison 2009-2010 devant ou derrière Boulogne-sur-Mer.
Pour être honnête, j'ai aussi hâte de voir comment Sir Alex fluidifiera encore le jeu de ManU sans sa charismatique perle portugaise. L'après-Ronaldo risque d'être aussi brillant que l'après-Beckham.
Et j'ai hâte de voir Manuel Pellegrini à l'oeuvre à Madrid. Sans son Villareal mais peut-être avec David Villa au Real.
* 80 millions de livres : "The beginning of the end to Cristiano Ronaldo's glorious United career came on 11 June 2009, when the Reds announced they had accepted a world-record offer of £80million from Real Madrid" (communiqué sur le site de Manchester United).
02:16 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transferts, real madrid, kaka, cristiano ronaldo, florentino perez, manchester, psg, grégory coupet, mickaël landreau, boulogne-sur-mer, alex ferguson, manuel pellegrini, david villa
2009.05.28
Barca Barca Barca
Maintenant que c'est fait, je peux l'avouer : j'avais un faible pour les Catalans. Quelque part, je préfère le sourire espiègle de Messi au rictus excédé de Cristiano Ronaldo lorsqu'ils loupent un dribble, le touchant et lyrique discours de Pep Guardiola au Patois écossais de Sir Alex lorsqu'ils exposent leur tactique, la noblesse de la lutte anti-franquiste associée au maillot Blaugrana à la douleur de la lutte des classes associée à celui des Red Devils lorsque les marketeurs de ces deux multinationales essayent de vendre à de vrais supporters des pans d'histoire qui ne leur appartiennent pas.
Bien sûr, Park Ji-sung ne sera jamais Champion du Monde, et il avait plus besoin de cette C1 dans son palmarès qu'un Thierry Henry.
Bien sûr, Eric Cantona n'a pas eu la Palme d'Or du meilleur acteur pour son auto-parodie dans "LooKing for Eric".
Bien sûr, la Ligue des Champions refuse de se donner deux années de suite au même club, histoire de faire croire aux gogos qu'elle a été fondée sur d'authentiques préoccupations sportives.
Bien sûr, on verra les mêmes têtes l'an prochain. Avec probablement le grand retour de La Maison Blanche madrilène, sur un air wengerien de chevauchée des Ribéry, ou sur un rythme plus lent, genre rasta Rafa. La Vieille Dame italienne repassera nous faire coucou et l'ACM Kaka.
Lyon reviendra peut-être en deuxième semaine. Bordeaux passera peut-être le premier tour, si Gourcuff résiste aux sirènes berlusconiennes et à une saison et demie de titularisation intensive. L'Ohème 2010 refera peut-être le coup de l'Ahèçème 2004 avec Dédé à la barre.
Mais je n'aurais pas le plaisir de voir mon cher PSG se faire étriller en préliminaires par l'APOEL Nicosie.
01:55 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barcelone, thierry henry, manchester, park ji-sung, pep guardiola, alex ferguson, lionel messi, cristiano ronaldo, eric cantona, champions league, real madrid, arsène wenger, rafael benitez
2008.03.06
Lasers
J'ai bien aimé la première mi-temps de Real Madrid - AS Roma hier soir.
Beaucoup de déchets, peu d'actions franches, mais une vitesse de balle intéressante. Pas un enchaînement de passes lasers ultraprécises comme dans le meilleur Arsenal ou le plus beau Barça, mais la volonté permanente d'aller plus vite que l'adversaire, de projeter le ballon vers l'avant.
Le récipiendaire n'est pas nécessairement prêt et ça se traduit par un pivot ou une nouvelle volée / demi-volée à la limite, encore plus patatechaudesque pour le prochain sur la liste, mais c'est techniquement ultra exigeant et très plaisant à regarder.
Le Real a montré les limites de son collectif et la Roma a logiquement gagné le match, comme Manchester United la veille.
Je n'ai pas pleuré l'élimination de l'OL. Il y avait clairement la place pour passer, mais cette sympathique équipe n'évolue plus au meilleur niveau européen.
Elle se contente d'aseptiser la Ligue 1, monneyant sa mainmise par la production à l'occasion de joueurs d'exception. Hatem ben Arfa a un potentiel énorme mais j'ignore s'il l'exploitera à fond un jour. En revanche, Karim Benzema a déjà tout bon, et je n'ai jamais rien vu de tel depuis le Ronaldo de 1995-97. C'est tout simplement un bonheur de le voir jouer, il éclabousse le jeu de sa classe et je l'espère la Ligue 1 encore quelques années.
12:58 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Roma, Real Madrid, champions league, Manchester, OL, Karim Benzema, Hatem Ben Arfa