2020.08.24
PSG - Bayern : les poteaux n'étaient même pas carrés
La meilleure équipe a gagné à Lisbonne, et le Bayern de Münich 2019-2020 mérite amplement son grand chelem.
Pour Paris, cette fois-ci semblait enfin être la bonne, avec un groupe soudé, porté par une dynamique idéale dans ce tournoi final aux airs de Coupe du Monde (au passage, gros succès pour l'UEFA: du jeu, des buts, pas d'incident covidien).
Paris y a cru, Paris a tenu le choc, mais Paris était plus faible dans tous les compartiments de jeu. Il n'y avait plus cette étincelle, ce petit plus. Neymar n'a plus de jus, Angel di Maria ne réussit aucun geste, et Kylian Mbappé se fait sur-mbapper par Kingsley Coman. Keylor Navas n'a pas sauvé l'insauvable, contrairement à Manuel Neuer qui résume parfaitement le match avec son geste de Mr Univers après avoir arrêté jusqu'au moindre face à face sans enjeu (hors-jeu).
Parce que le Bayern était meilleur sur la saison et sur le match, j'ai moins de peine à accepter cette défaite alors qu'il y avait franchement la place pour passer. C'était une occasion rarissime pour le PSG de changer de dimension, mais aussi pour le foot français de monter dans la hiérarchie européenne en laissant l'Ecosse, la Yougoslavie-Serbie, et la Roumanie avec un seul club vainqueur de la Coupe aux Grandes Oreilles.
Je suis triste pour mon club, triste pour Thiago Silva, et encore plus triste de ne pas avoir vu Edison Cavani rentrer en cours de match.
Il va falloir sans attendre embrayer sur une saison 2020-2021 déjà commencée en Ligue 1. Tuchel et Leonardo auront du pain sur la planche pour remotiver le groupe, et donner au club le nouveau départ dont il a besoin.
footlog 2020
04:01 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lisbonne, psg, neymar, bayern munich, champions league, manuel neuer, kingsley coman, kylian mbappé, angel di maria, edinson cavani, thiago silva, thomas tuchel, leonardo, keylor navas, uefa, ligue 1
2020.07.14
Bienvenue au Stade Terminal?
Autoriser jusqu'à 5.000 spectateurs dans les stades dès hier en France constitue l'une de ces nombreuses décisions que l'on regardera avec horreur dans le rétroviseur en se disant 'comment a-t-on pu être aussi stupides? Et on ne pourra pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.
Reprendre le foot est une chose, mais avec des spectateurs... même l'Allemagne, l'Italie, et la Corée du Sud n'ont pas osé. Je parle ici de pays qui ont repris il y a un moment la compétition, mais surtout de pays qui ont réellement réussi à faire descendre relativement bas la courbe des cas actifs de coronavirus avant de le faire, et qui parviennenten plus à la maintenir très bas. La France, en revanche, est déjà repartie à la hausse, et a même dépassé ses records d'avril dernier. Sa courbe ressemble beaucoup plus à celles des Etats-Unis il y a quelques semaines.
Bien sûr, on ne parle pas du même nombre de cas, mais le pays doit impérativement ramener son taux de transmission au-dessous de 1 et aujourd'hui, seul le Grand Est est dans ce cas. Cela semble mal parti à voir le nombre de personnes sans masques dans les lieux publics, y compris dans des lieux confinés et dans des contextes connus pour favoriser la propagation. Pour rappel, sur la plupart du territoire nous sommes toujours au début de la première vague.
Les images du HAC - PSG d'hier ne m'ont pas donné le genre de frissons qu'un amateur de foot comme moi devrait ressentir. Ces files non masquées à l'entrée... vous imaginez les toilettes à la mi-temps? Tout comme ces pseudo mesures de sécurité... Obligation de porter le masque QUAND ON QUITTE SON SIEGE? A l'heure où le Japon interdit de crier aux visiteurs de ses parcs d'attraction? A l'heure où la Corée interdit aux personnes allant à la messe de chanter? Avec bien sûr dans un cas comme dans l'autre port du masque obligatoire? Est-il besoin de rappeler qu'en dépit de solistes parfois géniaux et d'ensembles parfois brillants, un match de foot n'est pas un concert de musique classique, et qu'un supporter donne sensiblement plus de voix qu'un spectateur?
Hier, je suis incapable de préciser exactement au bout de son combientième corner ou dribble le long de la ligne Neymar Jr a chopé COVID-19 (tout comme je suis incapable de deviner combien, d'ailleurs, de touristes débarquent actuellement du Brésil avec le virus, puisque les tests à l'entrée ne sont toujours pas systématiques mais aléatoires).
Joli cadeau du nouveau maire du Havre Edouard Philippe à ses administrés.
Et bonne chance à Jean Castex.
footlog 2020
(initialement publié sur blogules en V.F.: "Bienvenue au Stade Terminal?")
04:09 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coronavirus, psg, neymar, stade, brésil, italie, japon, le havre, allemagne, corée du sud, supporters
2013.10.30
Ballon d'Or 2013 - Les 23 nominés
Le quintuplé semble mal engagé pour Lionel Messi, qui devrait retrouver sur le podium un Cristiano Ronaldo pour la première fois archi-favori, et un Franck Ribéry pour la première fois challenger crédible. Cette fois-ci, Zlatan Ibrahimovic mérite de joindre le top 5, ce qui ne laisse qu'une place à prendre - sans doute pas par l'ombre de Gareth Bale qui hante le Bernabeu depuis quelques mois. Plus vraisemblablement un Bavarois - sauf énorme festival Neymar en Novembre.
Mention spéciale au PSG, dont les 3 représentants devraient chacun battre leur propre record au classement.
Gareth Bale (Tottenham/Real Madrid/Pays de Galles)
Edinson Cavani (SSC Naples/Paris-SG/Uruguay)
Radamel Falcao (Atlético Madrid/AS Monaco/Colombie)
Eden Hazard (Chelsea/Belgique)
Zlatan Ibrahimović (Paris-SG/Suède)
Andrés Iniesta (FC Barcelone/Espagne)
Philipp Lahm (Bayern Munich/Allemagne)
Robert Lewandowski (Borussia Dortmund/Pologne)
Lionel Messi (FC Barcelone/Argentine)
Thomas Müller (Bayern Munich/Allemagne)
Neymar (Santos/FC Barcelone/Brésil)
Manuel Neuer (Bayern Munich/Allemagne)
Mesut Özil (Real Madrid/Arsenal/Allemagne)
Andrea Pirlo (Juventus Turin/Italie)
Franck Ribéry (Bayern Munich/France)
Arjen Robben (Bayern Munich/Pays-Bas)
Cristiano Ronaldo (Real Madrid/Portugal)
Bastian Schweinsteiger (Bayern Munich/Allemagne)
Luis Suárez (Liverpool/Uruguay)
Thiago Silva (Paris-SG/Brésil)
Yaya Touré (Manchester City/Côte d'Ivoire)
Robin van Persie (Manchester United/Pays-Bas)
Xavi (FC Barcelone/Espagne)
footlog 2013
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02:30 Publié dans Palmares | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franck ribéry, cristiano ronaldo, ballon d'or, zlatan ibrahimovic, lionel messi, psg, thiago silva, edinson cavani, gareth bale, mesut ozil
2013.05.20
Paris Sait Gâcher
Le problème lorsqu'on supporte le PSG c'est qu'il faut supporter le PSG d'une part, et d'autre part composer avec des prétendus supporters qui savent gâcher la fête avant même qu'elle commence.
Sur le terrain, le club a fait le nécessaire en bouclant l'affaire à trois journées de la fin, puis en atteignant la barre des 80 points en Ligue 1 face à Brest. Ils ont même rétabli le signal à l'international en trocant les vilaines images du Troca pour les larmes de Beckham.
Je suis franchement content pour des joueurs comme Christophe Jallet, Clément Chantôme, Mamadou Sakho, Sylvain Armand, Blaise Matuidi, Salvatore Sirigu, Thiago Silva, Maxwell, Kevin Gameiro, Marco Verratti, Zoumana Camara, ou Siaka Tiene. Je n'oublie pas Néné. S'ils n'ont pas tous le même talent ni le même caractère, ils ont l'esprit club. Il ne manquerait plus que Jérôme Alonzo dans le paysage - et Antoine Kombouaré, bien sûr.
Les autres ont été dans l'ensemble pro, parfois brillants, parfois ternes, souvent trop talentueux. Certains sont sur le départ, d'autres en transit, d'autres encore ont besoin de temps, et puis il y a ceux qui sont à leur place, même si ça ne leur plait pas. Ce sont les Jérémy Menez, David Beckham, Zlatan Ibrahimovic, Javier Pastore, Ezequiel Lavezzi, Alex, Gregory Van der Wiel, Lucas, Nicolas Douchez, Alfonse Areola et Ronan Le Crom.
Bien sûr, tout est à refaire: Carlo Ancelotti s'en va, Claudio Ranieri débarque avec son Monaco à la sauce Dmitry Rybolovlev, et la diva Leonardo continue à rayonner à doses radioactives d'incertitude.
2012-2013 fut une année solide pour un club encore fragile. Pour 2014 le public attendra une confirmation sur le plan national et international, et si possible une philosophie de jeu pour les 4 - 5 ans à venir. J'espère que les actionnaires donneront les clefs à un patron sportif respectable, et donc demanderont à leur directeur sportif de prendre l'air.
Au niveau maillot, au moins, le PSG est déjà visiblement prêt à remettre le couvert.
footlog 2013
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11:00 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, ligue 1, carlo ancelotti, monaco, brest, jérémy menez, christophe jallet, clément chantôme, sylvain armand, kevin gameiro, david beckham, zlatan ibrahimovic, jérôme alonzo, blaise matuidi, salvatore sirigu, mamadou sakho, dmitry rybolovlev, claudio ranieri, leonardo
2013.04.03
PSG Barcelone 2013 - PSG Juventus 1983
L'ambiance précédant le PSG-Barça de cette année m'a beaucoup rappelé celle du PSG-Juventus de 1983, quand la "Vieille Dame" débarquait à Paris avec sa ribambelle de stars, Platini en tête, et un Parc des Princes plein à craquer (je m'étais d'ailleurs fait soulever de terre par les épaules et déplacer de cinq mètres dans le mouvement de foule à l'entrée du stade).
Le résultat fut d'ailleurs le même: 2-2, avec une égalisation de dernière minute du regretté Michel N'Gom. Blaise Matuidi sera suspendu pour le prochain match mais Zlatan Ibrahimovic, en dépit d'un nouveau carton jaune, devrait être présent. Hier, il a pour une fois signé un but important dans un match important à élimination directe en Ligue des Champions, et même ajouté une belle passe décisive.
Lionel Messi et Xavi ont ajouté leur marque à une feuille de match prestigieuse, mais il n'est pas dit que l'Argentin joue le retour. Sa blessure comme celle de Javier Mascherano constitue la seule mauvaise nouvelle de la soirée, à part bien sûr les deux cadeaux défensifs du PSG et la position de hors jeu de Zlatan sur la première égalisation parisienne.
Le nul est mérité des deux côtés: Barcelone a tenu le choc sans briller, Paris a contrôlé deux demi-mi-temps sans vraiment trembler, et n'a pas flanché, revenant même deux fois au score là où d'autres se seraient effondrés.
Excellente opération pour le club parisien dans sa conquête des coeurs et des esprits en Europe. Au meilleur moment pour les media etrangers, les pieds de David Beckham ont retrouvé leur GPS en première mi-temps (puis les chevilles de l'adversaire en seconde mais ca c'est moins vu), Jérémy Menez a réalisé une entrée percutante, et personne n'a été en-dessous. Thiago Silva a une fois de plus été monstrueux: il nous a non seulement offert un nouveau dribble parfait en dernier défenseur, mais un second face à deux attaquants.
Au Barça, c'est le collectif qui a été bon. Mais il en faudra plus pour aller au bout.
Il y a 30 ans, le PSG de Susic avait frôlé l'exploit en dominant la Juventus chez elle, mais en ne ramenant qu'un 0-0. Cette fois-ci, même sans Messi, je pense qu'il y aura des buts, et encore plus de spectacle.
footlog 2013
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03:53 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : psg, barcelone, champions league, juventus, dortmund, lionel messi, zlatan ibrahimovic, thiago silva, xavi, blaise matuidi, david beckham, jérémy menez, parc des princes, michel n'gom, safet susic, michel platini, javier mascherano
2013.03.19
Exclusif ! Les palmarès 2013
Comme chaque année*, footlog vous propose en exclusivité les principaux faits saillants de l'année à venir.
Notons que les prédictions de l'an dernier étaient une fois de plus saisissantes de réalisme, de la stratosphérique course au pichichi entre Messi et Ronaldo,à la minute de jeu grapillée à la fin de chaque match par Beckham à Paris.
Signalons à ce propos que le Spice Boy n'aura pas attendu la fin de la saison 2012-2013 pour quitter la Ligue 1, sa femme Victoria ayant refusé de porter le voile lors de son séjour en Zlatanistan.
Le fait marquant de l'année 2013 restera toutefois le premier derby Qatari en finale de la Champions League, entre le Malaga de Sheikh Abdullah al Thani et le PSG de Sheikh Hamad bin Jassem bin Jabr al Thani (CEO de Qatar Investment Authority). la coupe étant remise en mains plus ou moins propres par Michel Platini, un autre régional de l'étape. Le nom du vainqueur (en fait le prénom, entre les deux al Thani) s'est joué dans un Casino de Macao pour une somme et un résultat restés à ce jour confidentiels.
Sur le plan strictement sportif, on notera également l'effondrement du cours de la Victoire à l'Extérieur à la Bourse de Kuala Lumpur spécialisée dans les Matchs Truqués, et l'explosion de la bulle immobilière dans le cadre de la désormais célèbre crise des sub-primes, pendant laquelle Diego Maradona quitta Montpellier en traitant Louis Nicollin de radin.
Sport, encore: le rachat d'Arsenal par le Sheikh Petrol bin Blingbling al Thani a entraîné un chassé-croisé avec le PSG, Leonardo devenant l'entraîneur du club londonien et Arsène Wenger le porteur de miroir officiel de José Mourinho au Camp des Loges.
Sport, toujours: le préparateur physique de la Juventus a été surpris à son domicile avec huit joueurs du club, seize prostituées dont cinq mineures, cinq cent trente sept kilos de stéroïdes anabolysants, six cent trois litres de sang de boeuf, un plant de cannabis, et trente cinq biographies de Lance Armstrong. Son avocat a violemment contesté le bannissement à vie de son client en s'écriant: "comment pouvait-il savoir que ce sang de boeuf était coupé au cheval?"
footlog 2013
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* voir livrées précédentes : "Exclusif! Les palmarès 2012" (janvier 2012), "Exclusif! Les palmarès 2011" (janvier 2011), "Exclusif ! Les palmarès 2010" (décembre 2009), "Exclusif ! Les palmarès 2009" (décembre 2008), "Exclusif - les palmarès 2008" (décembre 2007), "Exclusif - les palmarès 2007" (décembre 2006), "Exclusif - les palmarès 2006" (décembre 2005).
02:56 Publié dans Divers délires futchebol, Palmares | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david beckham, lionel messi, cristiano ronaldo, malaga, psg, qatar investment authority, qatar, louis nicollin, corruption
2013.02.22
Qatargate
Dès le départ, l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar sentait le souffre, le gaz, et le pétrole (voir "Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons"). En Juin dernier, je me risquais encore à pronostiquer "l'Angleterre ne récupèrera probablement pas "sa" Coupe du Monde 2018, mais je ne serais pas surpris de voir le Qatar perdre l'organisation de l'édition suivante, accordée dans des conditions pour le moins troubles et un calendrier pour le moins accéléré" (voir "La Samaranchisation de la FIFA n'est pas une fatalité").
A en croire France Football, les Etats Unis se tiendraient prêts à prendre le relais au cas où. Les States, c''était d'ailleurs le choix de départ pour Blatter et Platini, avant que ce dernier ne se ravise, semble-t-il à la suite de ce fameux diner à l'Elysée lancé à quelques jours du vote par un supporter du PSG ne tenant pas totalement Canal+ dans son coeur.
Parmi les convives de cette sacrée soirée:
- Tamim bin Hamad al Thani, un sheikh à provisions... et Prince Héritier du Qatar. A ne pas confondre avec sheikh Hamad bin Thamer Al Thani, patron d'Al Jazeera, mais c'est la même famiglia. Peu de temps après le diner, Al Jazeera lance un Canal+ killer qui rafle le gros des droits TV: BeIn Sport.
- Sébastien Bazin, le représentant de Colony Capital, l'actionnaire principal du PSG qui désespère de vendre ce club de tocards. Peu de temps après le diner, Qatar Sports Investments reprend le PSG pour y claquer quelques centaines de millions, et y place à sa tête Nasser Al Khelaifi, le DG d'Al Jazeera.
- Notre Platoche national, candidat au job de Blatter à la tête de la FIFA et papa du jeune Laurent Platini. Peu de temps après le diner, Lolo se voit financer par Qatar Sports Investments et Mimi, qui a apporté son vote au Qatar, semble avoir gagné quelques supporters au-delà de ses fédérations européennes. Même pas besoin du peu regretté Mohamed bin Hammam pour mettre de l'huile.
- Nicolas Sarkozy, candidat à une réelection et au bling bling éternel. Peu de temps après le diner, le Petit Pair des Pipoles n'a pas été réélu, mais il a donné sa première conférence publique grassement rémunérée à Doha, au Qatar.
Et le sport dans tout cela? Il n'en est question que de façon indirecte, à propos du projet de changement de calendrier. Si la compétition se passe en hiver, on évitera les 50 degrés Qataris, mais si on change la donne par rapport au cahier des charges, le Qatar prête le flanc juridiquement à ses concurrents, et les Anglais ne se gèneront pas pour tirer les premiers. Sepp Blatter laisse l'initiative au Qataris, à condition qu'ils se déclarent avant la fin de son mandat.
Personne ne bouge, sauf Michael Garcia, auquel il est demandé de faire toute la lumière mais sans jus et sans alumettes. Seul Jérôme Valcke a évoqué clairement l'"achat" de la compétition, mais dans le cadre d'un e-mail supposé rester confidentiel.
Un landerneau aussi gangréné ne peut être réformé que de l'extérieur. Et ne comptez pas sur les concurrents pour faire le ménage:
- Kaiser Franz Beckenbauer lorgne autant que Platoche sur le poste de Blatter, mais à écouter son lieutenant Karl Heinz Rummenigge parler du Qatar et du changement de calendrier on se doute qu'il ne lèvera pas le petit doigt contre l'Emirat où son Bayern chéri fait ses stages. A se demander comment ils ont obtenu Pep Guardiola, grand ami du Qatar...
- Le successeur de Sarko n'a pas vraiment bouté les Qataris hors de France: François Hollande a dès ses premiers mois à l'Elysée accepté les millions offerts pour les banlieues défavorisées.
...
On ne peut même pas se consoler en regardant de bons vieux matchs: quand il est question de jeu, c'est à propos de paris truqués - 600 rencontres achetées aux dernières nouvelles, aucun continent épargné...
Sinon, il y a toujours le terrain vague du coin, avec des chandails pour signaler les poteaux de buts.
footlog 2013
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12:27 Publié dans Coupe du Monde 2022, Marketing sportif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : qatar investment authority, qatar, psg, michel platini, sepp blatter, france football, corruption, jerome valcke, mohamed bin hammam, michael garcia, éthique, usa, canal plus, bein sport, al jazeera, nasser al khelaifi, tamim bin hamad al thani, colony capital, sébastien bazin, laurent platini, hamad bin thamer al thani, qatar sports investments, fifa, tv, media, droits, franz beckenbauer, françois hollande, karl-heinz rummenigge, bayern munich
2012.07.19
Leonardo entre bling-bling et voyous
Le PSG peut remercier François Hollande pour lui avoir facilité le travail au niveau des recrutements nationaux: avec la nouvelle surtaxe à 75% personne ne peut s'aligner avec Qatar Investment Authority.
Le seul hic, c'est que dès que la concurrence est internationale et porte sur les meilleurs joueurs, il faut rivaliser avec d'autres milliardaires (Emiratis, Russes, Chinois, Ouzbeks... de toute façon pas Français: Liliane Bettancourt a raccroché les crampons et François Pinault n'investit que dans la pierre, et encore version Pierrick ou menhir). Pour payer 14 M d'euros nets tous les ans au Sieur Zlatan Ibrahimovic, la facture s'élève donc à 80 M.
La Capitale s'offre également Thiago Silva après Thiago Motta, du grand du beau du solide.
Je m'interroge tout de même à propos de la cohérence d'ensemble. Ibra a 30 ans, Marco Verrati 19, le premier est là pour vendre les maillots à la place de Beckham, le second pour apprendre. On ne retrouve pas vraiment la vision stratégique du Canal+ de 1991, qui avait recruté un groupe homogène de joueurs sur le point d'atteindre la pleinitude mais pas encore satisfaits de titres.
Le moins que l'on puisse dire de Léonardo, c'est que sa stratégie sportive paraît illisible, oscillant essentiellement entre bling-bling et voyous. Carlos Tevez, Ezequiel Lavezzi, Jérémy Ménez, Zlatan Ibrahimovic, Diego Lugano... autant de caractériels difficiles à gérer. Pas vraiment le plan Rai-Valdo.
Ce PSG-là va enfin gagner le championnat de Ligue 1 ou alors c'est à désespérer Nasser Al Khelaifi. Il va enfin se vendre à l'export en Asie et aux States (jolie tournée à NYC face à Chelsea et DC United). Il va enfin entrer dans la cour des grands, du moins au niveau du portefeuille (Paris s'est déjà retrouvé en tête à l'indice UEFA au milieu des années 90, avant que l'arrêt Bosman ne vienne tout casser).
Mais désolé, ce Paris Saint Germain est à la fois très riche et très cheap.
footlog 2012
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12:52 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, transferts, zlatan ibrahimovic, leonardo, qatar investment authority, marco verratti, ezequiel lavezzi, canal plus, thiago motta, thiago silva, david beckham, jérémy menez, carlos tevez, diego lugano, rai, valdo, nasser al-khelaifi
2012.04.16
Evaeverson Lemos da Silva
Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?
Sous la toise, d'abord. Son mètre quatre vingt neuf peut être comparé au mètre quatre vingt douze de son pendant au PSG: Guillaume Hoarau, un type nettement plus mince, qui avec ses longs bras et compas passe pour un faucheux dans les surfaces de L1.
Rayon stats, ensuite. Brandao et Hoarau ont chacun décroché un trophée de meilleur buteur peu reluisant: l'Ukraine avec 15 pions pour le premier (au Chakhtar Donetsk en 2006), la Ligue 2 avec 28 buts pour le second (au Havre en 2008). Dans l'élite française, Brandao (31 ans) performe moins bien que son plus jeune rival (28 ans) au niveau personnel, avec une meilleure saison à 13 buts contre deux à 20. Le collectif compense néanmoins: le Brésilien bénéficie de la dynamique Deschamps à l'OM, et vient d'ajouter à son titre de champion 2008-2009 une seconde Coupe de la Ligue*, contre une seule Coupe de France pour le Réunionnais.
Au niveau du jeu, maintenant. Brandao comme Hoarau ont conscience de leurs limites, mais aussi de leur valeur ajoutée dans une équipe, et de leur capacité à faire faire la décision. Toutefois, le premier s'impose par sa seule puissance, tandis que le second dispose d'une palette bien plus large, et contribue parfois même trop au travail défensif. Et si Hoarau peine à percer en sélection, Brandao n'aura jamais l'occasion de porter le maillot auriverde.
Sur le plan humain, de gros doutes planent sur Brandao depuis sa sordide affaire de moeurs. Et de son côté, Hoarau passe pour un très (sinon trop) chic type, toujours prêt à se sacrifier pour l'équipe.
Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?
Un bon soldat, sans doute. Mais pas vraiment un modèle.
footlog 2012
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* Ravi que Aulas se prenne une claque sur le coup. Dommage pour Remi Garde, mais je soutiendrai l'OL contre Quevilly parce que je préfère voir Lyon booster l'indice UEFA national... et le LOSC en Ligue des Champions, si Eden reste.
04:07 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om, ol, brandao, didier deschamps, coupe de la ligue, guillaume hoareau, montpellier, psg, quevilly, coupe de france, chakhtar donetsk, le havre, rémi garde
2012.03.19
Capillotracté
Après Montpellier, Lyon, Dijon, voici donc un nouveau but de dernière minute pour le PSG, cette fois-ci à Caen. Une égalisation tirée par les cheveux de Christophe Jallet (ou plutôt une égalisation, tirée par les cheveux, de Christophe Jallet) faisant suite à celle, bordée de médailles pieuses, de Javier Pastore (un but PIF Gadget en réponse à l'ouverture du score par PAF quelques secondes auparavant).
Positif sur le plan comptable, peu glorieux au niveau du jeu, totalement absent samedi soir. Pour résumer: un match nul de chez nul.
Franchement, si par miracle Paris termine la saison champion, ce ne sera pas dans la lignée de ses titres précédents:
- en 1986 et en 1994, les Parisiens avaient survolé les débats en long, en large, et en travers
- en 1993, ils s'étaient fait voler le titre par un club qui allait arracher la Coupe aux Grandes Oreilles, mais sans jamais le récupérer au palmarès
- en 1996, ils avaient généreusement offert le doublé à Auxerre pour aller chercher la Coupe aux Petites Oreilles
Auxerre, tiens. L'AJA vient de remercier Laurent Fournier en mettant fin à son calvaire infligé par les mêmes dirigeants (anciens et actuels) du club bourguignon. Monaco, Lens, Auxerre, Nantes... comment des institutions jadis réputées pour la cohérence et la continuité de leur gestion, finissent torpillées par leurs propres dirigeants...
footlog 2012
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07:12 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, montpellier, lyon, dijon, pierre-alain frau, caen, christophe jallet, ligue 1, laurent fournier, auxerre, monaco, lens