2018.11.27
Ballon d'Or 2018 - Les nominés
France Football a livré sa liste des nominés pour le 63e Ballon d'Or masculin, le 1er Ballon d'Or féminin, et le 1er Trophée Kopa (voir ci-dessous).
C'est pour ce dernier que le suspense est le moindre: il ne saurait échapper à Kylian Mbappé (trop tard pour Donnarumma, patience Rodrygo!). Côté filles, cela se jouera normalement entre l'une des 7 lyonnaises et Marta, qui le mérite de toute façon pour l'ensemble de son oeuvre (elle vient d'ailleurs de recevoir son sixième titre de joueuse FIFA de l'année).
Pour le plus ancien des BOs, le match se joue entre le Real Madrid et Les Bleus, avec au carrefour un Raphael Varane impérial, mais pénalisé par sa position de défenseur. Si Messi a de fortes chances de quitter le podium, CR7 reste un sérieux candidat à sa propre succession. Parce qu'il a fait tout ce qu'il fallait cette saison, marquant dans tous les matchs clef, Tonio Griezmann devrait terminer logiquement devant KM7, même si le surdoué parisien le dépasse en talent pur (d'autant que le Trophée Kopa, déjà acquis, libère quelque part les jurés de l'obligation de le mettre en avant).
Grand favori au lendemain du mondial, Luka Modric devrait rester devant Eden Hazard: même si ce dernier a marqué plus de points depuis l'été, il souffre d'une concurrence interne nettement plus relevée (de Bruyne, Courtois).
Rien à voir avec la guerre fratricide entre Bleus. Ce Ballon d'Or ne devait pas échapper à un Français, mais à mon avis ces 5 joueurs vont se retrouver dans un mouchoir de poche: Griezmann, Mbappé, Modric, Cristiano Ronaldo et Varanne.
Les 30 du BOM:
Sergio Agüero ARG, Manchester City
Gareth Bale, WAL, Real Madrid
Alisson Becker, BRA, AS Rome, Liverpool FC
Karim Benzema, FRA, Real Madrid
Edinson Cavani, URU, Paris Saint-Germain
Thibaut Courtois, BEL, Chelsea FC
Kevin De Bruyne, BEL, Manchester City
Roberto Firmino, BRA, Liverpool FC
Diego Godín, URU, Atlético de Madrid
Antoine Griezmann, FRA, Atlético de Madrid
Eden Hazard, BEL, Chelsea FC
Isco, ESP, Real Madrid
Harry Kane, ENG, Tottenham Hotspur
N'Golo Kanté, FRA, Chelsea FC
Hugo Lloris, FRA, Tottenham Hotspur
Mario Mandžukić, CRO, Juventus FC
Sadio Mané, SEN, Liverpool FC
Marcelo, BRA, Real Madrid
Kylian Mbappé, FRA, Paris Saint-Germain
Lionel Messi, ARG, FC Barcelone
Luka Modrić, CRO, Real Madrid
Neymar, BRA, Paris Saint-Germain
Jan Oblak, SVN, Atlético de Madrid
Paul Pogba, FRA, Manchester United
Ivan Rakitić, CRO, FC Barcelone
Sergio Ramos, ESP, Real Madrid
Cristiano Ronaldo, POR, Real Madrid / Juventus FC
Mohamed Salah, EGY, Liverpool FC
Luis Suárez, URU, FC Barcelone
Raphaël Varane, FRA, Real Madrid
Les 15 du BOF:
Lucy Bronze, ENG, Olympique lyonnais
Pernille Harder, DAN, VfL Wolfsbourg
Ada Hegerberg, NOR, Olympique lyonnais
Amandine Henry, FRA, Olympique lyonnais
Lindsey Horan, USA, Portland Thorns
Sam Kerr, AUS, Red Stars de Chicago
Fran Kirby, ENG, Chelsea FC
Saki Kumagai, JAP, Olympique lyonnais
Amel Majri, FRA, Olympique lyonnais
Dzsenifer Marozsán, DEU, Olympique lyonnais
Marta, BRA, Orlando Pride
Lieke Martens, NED, FC Barcelone
Megan Rapinoe, USA, Seattle Reign FC
Wendie Renard, FRA, Olympique lyonnais
Christine Sinclair, CAN, Portland Thorns
Les 10 du TK:
Trent Alexander-Arnold, ANG, Liverpool FC
Houssem Aouar, FRA, Olympique lyonnais
Patrick Cutrone, ITA, AC Milan
Ritsu Doan, JAP, FC Groningue
Gianluigi Donnarumma, ITA, AC Milan
Amadou Haidara, MLI, Red Bull Salzbourg
Justin Kluivert, NED, Ajax Amsterdam, AS Rome
Kylian Mbappé, FRA, Paris Saint-Germain
Christian Pulisic,USA, Borussia Dortmund
Rodrygo, BRA, Santos FC
08:06 Publié dans Palmares | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ballon d'or, foot féminin, cristiano ronaldo, kylian mbappé, antoine griezmann, raphaël varane, luka modric, marta, rodrygo, ol, eden hazard
2012.04.16
Evaeverson Lemos da Silva
Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?
Sous la toise, d'abord. Son mètre quatre vingt neuf peut être comparé au mètre quatre vingt douze de son pendant au PSG: Guillaume Hoarau, un type nettement plus mince, qui avec ses longs bras et compas passe pour un faucheux dans les surfaces de L1.
Rayon stats, ensuite. Brandao et Hoarau ont chacun décroché un trophée de meilleur buteur peu reluisant: l'Ukraine avec 15 pions pour le premier (au Chakhtar Donetsk en 2006), la Ligue 2 avec 28 buts pour le second (au Havre en 2008). Dans l'élite française, Brandao (31 ans) performe moins bien que son plus jeune rival (28 ans) au niveau personnel, avec une meilleure saison à 13 buts contre deux à 20. Le collectif compense néanmoins: le Brésilien bénéficie de la dynamique Deschamps à l'OM, et vient d'ajouter à son titre de champion 2008-2009 une seconde Coupe de la Ligue*, contre une seule Coupe de France pour le Réunionnais.
Au niveau du jeu, maintenant. Brandao comme Hoarau ont conscience de leurs limites, mais aussi de leur valeur ajoutée dans une équipe, et de leur capacité à faire faire la décision. Toutefois, le premier s'impose par sa seule puissance, tandis que le second dispose d'une palette bien plus large, et contribue parfois même trop au travail défensif. Et si Hoarau peine à percer en sélection, Brandao n'aura jamais l'occasion de porter le maillot auriverde.
Sur le plan humain, de gros doutes planent sur Brandao depuis sa sordide affaire de moeurs. Et de son côté, Hoarau passe pour un très (sinon trop) chic type, toujours prêt à se sacrifier pour l'équipe.
Evaeverson Lemos da Silva est-il grand?
Un bon soldat, sans doute. Mais pas vraiment un modèle.
footlog 2012
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* Ravi que Aulas se prenne une claque sur le coup. Dommage pour Remi Garde, mais je soutiendrai l'OL contre Quevilly parce que je préfère voir Lyon booster l'indice UEFA national... et le LOSC en Ligue des Champions, si Eden reste.
04:07 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om, ol, brandao, didier deschamps, coupe de la ligue, guillaume hoareau, montpellier, psg, quevilly, coupe de france, chakhtar donetsk, le havre, rémi garde
2011.12.13
Lyon trop beau, Lille trop beau, Shanghai trop beau
La qualification miracle de l'OL en Champions League a fait couler beaucoup d'encre: entre l'effondrement spectaculaire de Zagreb sur sa pelouse (de 1-0 à 1-7 en moins de temps que Bafé Gomis met à traverser le terrain), les deux buts refusés à l'Ajax au Real, et le comportement très "low profile" d'Aulas après le match, ça sentait gros les paris clandestins en Asie du Sud-Est. Mais l'UEFA, pourtant très concernée par le sujet, n'a pas décelé d'embrouille. Accordons donc à ce joli monde le bénéfice du doute. A Dieu Vata, dirait Tapie.
Quoi qu'il en soit, cette année, ce Lyon a du chien. Tout le merite en revient à Rémi Garde, technicien d'autant plus remarquable qu'il réussit à faire évoluer sportivement le club sans froisser l'égo de Bernard Lacombe - un exploit il est vrai plus facile que le passage Anigo pour la locomotive Deschamps.
Rudi Garcia n'a pas ce genre de soucis à Lille, un club où des caractères comme Vahid Halilhozic ou Claude Puel ont pu faire de belles choses sans qu'on leur mette des bâtons dans les roues (Rudi, le jour où tu veux perdre le Nord, regarde bien où tu mets les pieds après). Le LOSC retrouvera probablement la CL la saison prochaine. Peut-être sans Joe Cole (quel retourné dimanche!), peut-ête sans Moussa Sow (encore une jolie passe décisive), peut-être sans Eden Hazard (et donc avec Ryad Boudebouz?)... et peut-être même sans Garcia, mais alors il ne sera pas difficile de convaincre un autre entraîneur de talent et exigeant.
Pour convaincre Nicolas Anelka de signer à Shanghai, comme avant lui David Trézéguet à Baniyas (en attendant un prochain port d'attache), il suffit d'aligner les zéros. Thierry Henry n'est pas parti à New York pour des cacahuètes, mais la destination colle au bonhomme, et c'est pour la bonne cause. Et histoire de compléter l'éclatement international de la bande de l'Euro 2000, j'attends toujours Sylvain Wiltord à Séoul.
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07:43 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ol, champions league, ajax, zagreb, real madrid, uefa, scandale, ligue 1, jean-michel aulas, vata, rémi garde, claude puel, lille, rudi garcia, baniyas sc, bafétimbi gomis, bernard lacombe, didier deschamps, josé anigo, vahid halilhozic, joe cole, moussa sow, eden hazard, dijon, ryad boudebouz
2011.07.18
Les Bleues championnes du monde
Le Japon a donc remporté à Francfort la 6e Coupe du Monde de Football Feminin 2011 à la suite d'une finale haletante et d'une compétition réussie à tous les niveaux à commencer par le jeu.
Le onze nippon a terrassé en quarts l'Allemagne, double tenante du titre et archifavorite à domicile, et en finale les Etats-Unis, grands spécialistes de l'épreuve et tombeurs des Brésiliennes de Marta (quintuple meilleure joueuse du monde FIFA) en quarts, mais trop maladroits au moment de verrouiller un nouveau titre (premier but égalisateur offert, séance de tirs aux buts catastrophique).
Les Français retiendront le parcours inédit des autres Bleues jusque dans le dernier carré. Une première prolongeant le récent triomphe de l'Olympique Lyonnais en Ligue des Champions, et prolongée par une qualification automatique aux JO 2012, à Londres.
Ce parcours m'a beaucoup fait penser à celui de la bande à Hidalgo en 1982 : une demi-finale inespérée laissant même entrevoir quelques regrets (avec Abby Wambach dans le rôle de Horst Hrubesch - pour le jeu de tête, pas la tronche), mais aucune victoire contre les ténors. J'attendais donc logiquement la défaite en match de classement contre la Suède.
Bravo donc à Louisa Necib, Sonia Bompastor, et Laura Georges, le trio retenu dans le onze majeur, mais aussi à Elodie Thomis, Gaetane Thiney, et Marie-Laure Delie, le trio d'attaque (2 buts chacune), au capitaine Sandrine Soubeyrand et à l'entraîneur Bruno Bini, et à l'ensemble du groupe. Bravo à celles et ceux qui les ont précédés et ont rendu possible les succès d'aujourd'hui : Élisabeth Loisel, Aimé Mignot, Marinette Pichon...
Cette précieuse expérience et les bonnes retombées médiatiques (amplifées par la formidable épopée de Homare Sawa et ses soeurs) doivent encourager les promoteurs du foot féminin en France sur l'ensemble de la chaîne.
A l'heure où Leonardo fait ses emplettes pour le PSG, les nouveaux maîtres des lieux seraient inspirés de continuer à investir dans leur équipe féminine, qui a placé 5 joueuses dans le groupe France (Laure Boulleau, Elise Bussaglia, Laure Lepailleur, Caroline Pizzala, Bérangère Sapowicz). Le Championnat de France ne rivalisera probablement pas avec la ligue pro américaine Women's Professional Soccer*, mais renforcer la visibilité de l'élite favorisera les vocations sur l'ensemble des tranches d'âge.
Espérons simplement que le feu des projecteurs ne remettra pas en cause le fair play remarquable qui règne sur le football féminin.
footlog 2011
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* annoncée sur footlog : "WPS - c'est comme si c'était fait", et fort bien lancée depuis. Marta a rejoint la nouvelle franchise des Western New York Flash.
03:55 Publié dans Foot féminin | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : foot féminin, coupe du monde foot feminin, france, suède, marta, abby wambach, japon, usa, allemagne, homare sawa, louisa necib, sonia bompastor, laura georges, jeux olympiques, wps, ol, elodie thomis, gaetane thiney, marie-laure delie, bruno bini, michel hidalgo, cm1982, horst hrubesch, western new york flash, psg, leonardo, bérangère sapowicz, laure lepailleur, laure boulleau, caroline pizzala, elise bussaglia, fair play, Élisabeth loisel, marinette pichon, aimé mignot, sandrine soubeyrand
2011.06.15
PARK Chu-young au PSG !!!....................... s'il vous plait
Le petit Park Chu-young, je le suis depuis ses débuts au FC Seoul en 2005. Pas un fuoriclasse de la trempe des Maradonas et des Messis, mais le genre de joueurs dont rêvent tous les entraîneurs : collectif et travailleur, mais aussi décisif et capable d'apporter de la rupture, de faire briller ses partenaires, de décoincer un match.
S'il a loupé son premier rendez-vous avec la France en 2006*, PCY a fini par débarquer deux ans plus tard en Ligue 1**. Mauvaise pioche : en dépit de son talent désormais universellement reconnu, le Coréen n'est pas parvenu à enrayer l'inéluctable chute de la maison ASM.
Selon toute vraisemblance, Park devrait opter pour Liverpool : le jeu direct et aérien lui convient, l'air de la Premier League réussit aux Park, et les Reds de Kenny Dalglish ne peuvent décemment pas faire pire que la saison dernière.
Mais la Ligue 1 n'a pas dit son dernier mot : le PSG et l'OL voire Lille sont officiellement sur les rangs, et rien ne me ferait plus plaisir que de voir le club de la capitale signer Park Chu-young dans la foulée de Kévin Gameiro, lui aussi convoité par le Aulas FC.
25 ans pour Park, 24 pour Gameiro : le PSG a tourné la parenthèse Coupet-Makélélé et pourrait refaire le coup de 93-94, avec une bande de jeunes talents affamés de titres. Et pourquoi pas Leonardo pour rallumer la flamme futchebol do brasiuuuuuuu.
Jusqu'à présent, l'effet Qatar Investment Authority me parait fort sympatique puisque focalisé sur le sportif... mais tout cela reste à confirmer.
Le seul hic, si Park Chu-young rejoignait le PSG, serait de voir les media l'inscrire dans le cadre du phénomène K-pop, une caricature qui sonne, et ce n'est pas un hasard, comme une bulle au moment où elle éclate. La Corée et Park valent mille fois mieux que ces produits marketing sans âme.
footlog 2011
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* j'attendais un peu trop de son match face aux Bleus (voir "Park Chu-Young : le prince des Park")
** voir "Merci Park Chu-young"
09:32 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : park chu-young, psg, liverpool, ol, kevin gameiro, qatar investment authority, fc seoul, park ji-sung, liverpool, kenny dalglish, leonardo, corée du sud, as monaco, grégory coupet, claude makélélé, lille
2011.04.18
Soldes du printemps
Incroyable : pour une fois, Paris-Saint-Germain n'a pas gaché une occasion en or de revenir dans la course à la Ligue des Champions. Une victoire méritée face au concurrent direct Lyon, et voilà Colony Capital libre de rêver un peu.
Pas un rêve sportif, bien sûr. Tout juste l'espoir de limiter les pertes dans le cadre de la revente du club à un généreux mécène. Qatari, à en croire Luis Fernandez, éternel prétendant à un retour aux rênes du club.
Qatari comme Mohamed Bin Hammam, candidat contre Sepp Blatter à la tête de la FIFA. Ce Grand Vizir marche littéralement sur l'eau ces derniers temps. A mon avis, le Calife des Califes avait généreusement accordé à son pays l'organisation de la Coupe du Monde 2022 (voir "Russie 2018 - Qatar 2022 - le triomphe des pétroballons") pour le remercier de l'avoir débarrassé du Coréen Chung Mong-joon, un rival déclaré. Seulement au passage, Blatter s'est créé un adversaire encore plus redoutable, capable de promettre encore plus de largesses à des fédérations nationales de plus en plus corrompues.
Aux journalistes d'investigation, s'il en reste, de s'intéresser de près à cette lutte au sommet. A défaut de pouvoir le faire depuis l'intérieur (voir "Grant Wahl s'attaque à Sepp Blatter et à la Samaranchisation de la FIFA").
footlog 2011
10:36 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, ligue 1, ol, champions league, colony capital, antoine kombouaré, qatar, luis fernandez, mohamed bin hammam, sepp blatter, grant wahl, afc, chung mong-joon
2009.08.09
La Statue du Commandeur
Sans Karim Benzema mais avec Lucho Gonzalez, Christian Gourcuff, Eden Hazard, Michel Bastos, Stéphane Sessègnon et sans doute plein de nouveaux talents prêts à exploser, la L1 a frappé les trois coups de la saison 2009-2010.
Trois coups comme les trois buts de Rennes, premier leader sous la houlette de Frédéric Antonetti.
Je ne veux pas porter la scoumoune à François Pinault mais je crois que d'où il est (voir "Le Chevalier Blanc"), Robert Louis Dreyfus a plus de chance de ramener le titre à la fin de la foire où comme le rappelle Guy Roux, on compte les bouses. En la matière, Boulogne-sur-Mer et Grenoble (adversaires malheureux de Rennes et l'OM) ont ouvert leur compteur (du pied gauche, ça porte bonheur), et pointent déjà en pole pour la relégation.
Je vois le championnat plié bien avant la 38e journée, l'AS Monaco de Guy Lacombe terminer nettement plus haut que le Rennes d'Antonetti, l'OL de Puel mieux résister au calendrier infernal L1-C1 que le Bordeaux de Blanc, et le PSG de Kombouaré pratiquer un jeu encore plus offensif que celui de Le Guen.
Enfin... tout ceci n'a que peu d'importance par rapport aux grosses échéances du printemps prochain : la France sera-t-elle présente au double rendez-vous Coupe du Monde 2010 et Euro 2016 ?
A la fin de la saison, on saura si la fabuleuse génération 1987 aura une chance de s'épanouir sous un ciel bleu : bleu comme le maillot de l'équipe nationale, bleu comme les livres de comptes des clubs de L1 s'ils se dotent d'outils capables de les aider à retenir les meilleurs joueurs français au sommet de leur forme (pour peu que les stades soient livrés à l'horizon 2014-2016, les Benzema & co pourront y évoluer entre leurs 27e et 29e années).
11:49 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ligue 1, om, ol, psg, bordeaux, rennes, cm2010, christian gourcuff, karim benzema, euro 2016, frédéric antonetti, françois pinault, eden hazard
2009.03.17
Aulas O Desespoir
L'OL a encore loupé le coche et Aulas a encore pris la mouche.
Si Lyon n'a pas à rougir de cette élimination contre un grand Barcelone, JMA devrait commencer à se poser des questions sur sa propre façon de fonctionner : mon ambition n'est-elle pas contre-productive pour le collectif ?
Fait significatif : c'est depuis que toute sa saison s'articule sur le seul objectif de passer des tours à élimination directe en C1 que le club cale. La cotation en bourse ? Un facteur aggravant tout au plus.
Aulas semble vraiment arrivé aux limites de son modèle. Après avoir fait le vide autour de son club en France, son groupe a accumulé trop de triomphes nationaux et trop de deceptions internationales.
Regardez-le faire des bonds de cabri en hurlant l'Europe, l'Europe, l'Europe, écoutez-le essayer sans aucun scrupule de reveiller la concurrence qu'il a lui-même castrée, sentez-le s'inventer de nouvelles frontieres plus accueillantes au-delà de l'Europe.
Jean-Michel Aulas a raison : le dirigeant de club investissant pour bâtir un nouveau stade ou retenir Karim Benzema est dans le vrai.
Jean-Michel Aulas a tort : l'omniprésident étouffe son propre club en montant au créneau à tout bout de champ. Il est légitime face à la Ligue, face aux politiques, face aux arbitres, face aux joueurs, face aux actionnaires... mais il ne peut plus défendre en même temps tous les intérêts. Trop d'Aulas finit par tuer Aulas.
C'est peut-être le moment de prendre du recul a un niveau ou a un autre. De se faire désirer, qui sait ?
Se faire désirer plus que se faire envier, c'est peut-être ce qui manque à ce grand dirigeant comme à ce grand club.
14:22 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ol, jean-michel aulas, champions league, barcelone, karim benzema, europe
2008.08.22
Mercato : dernières cartouches
Ces infos exclusives sont passées jusqu'à présent inaperçues des grands media et pour cause : ces transferts ne relèvent pour le moment encore que de rumeurs à prendre avec des pincettes, des protège-tibias, deux sucres et l'addition.
- Sydney Govou à l'Olympique Lyonnais : après avoir tergiversé pendant sept ans et autant de titres de champion, l'attaquant international serait sur le point de se décider à rester officiellement au club et à renoncer définitivement à sa clause d'hésitation
- Alain Boghossian à l'Aviron Bayonnais FC : non content d'avoir poignardé dans le dos Didier Deschamps, le Champion du Monde rêve aussi de coller un uppercut au menton du Basque sur ses propres terres.
- Usain Bolt au Servette de Genève : la fusée jamaïcaine souhaite garder un oeil sur son or pendant les entraînements, et au passage apprendre à ralentir un peu la cadence pour éviter d'éveiller les soupçons de l'Agence Mondiale Antidopage (s'il est miraculeusement parvenu à ne pas pulvériser la barrière des 9'50" en finale olympique du 100 m, c'est parce qu'il a délacé sa chaussure aux 60 mètres, freiné aux 80 mètres et dansé la lambada sur les 20 derniers)
- Bonaventure Kalou au Virtual Real : le club phare de l'U-League tend les bras à la star et n'hésiterait pas à lui proposer une reconversion (au choix entraîneur ou la religion uqbare).
- Roman Abramovich à l'OM : le milliardaire russe a trouvé son maître dans le ratio argent investi / championnats gagnés. Il hésite toutefois encore entre le club phocéen (que RLD rechigne encore à céder pour ne pas risquer de casser sa série de 11 ans d'échecs) et le PSG.
15:03 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : transferts, Sydney Govou, OM, OL, Roman Abramovich, Bonaventure Kalou, Alain Boghossian
2008.05.03
OL Academy
La dernière folie de Dubaï : recréer un quartier entier à l'image de Lyon sur 700 hectares de désert.
Lyon-Dubaï City sortira de terre d'ici quatre ans. Un défi architectural (et l'Emirat en connaît un rayon en la matière), mais aussi gastronomique et footballistique : Bocuse et Benzema seront en effet mobilisés à travers une école culinaire et un centre de formation baptisé OL Academy où 90 stagiaires de la région (a priori plutôt issus de la masse des immigrés bâtisseurs que de la jeunesse dorée des rares locaux à bénéficier de la nationalité émiratie) bénéficieront du savoir faire lyonnais entre fromage et désert.
Egalement au programme : des cours de "spiritualité".
Rien de religieux à tout celà, se défend Jean-Michel Aulas. L'OL ne fait que se plier à une condition bien bénigne de ses généreux sponsors. Et compte bien répliquer cette nouvelle pompe à cash dans d'autres contrées.
Je lui suggère la Corée du Sud, où son ami le Révérend Moon sera ravi de lui construire une OL Academy moyennant quelques cours de spiritualité.
Tom Cruise envisagerait déjà une OL Academy à Beverly Hills, avec un module de scientologie intégrée.
De son côté, Benoît XVI veut redorer le blason de l'équipe nationale du Vatican et améliorer le niveau de la Clericus Cup pour concurrencer la trop laïque Champions League. Le Pape réfléchit à la façon avec laquelle il pourrait caser le centre dans ses 440 m2, quitte à créer une mezzanine à Saint Pierre.
Problème : ce qui était encore envisageable il y a quelques semaines n'est plus possible depuis que le PSG a tapissé toute la cathédrale de cierges votifs à Saint Germain, patron des causes désespérées.
03:30 Publié dans Marketing sportif | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : OL, Corée du Sud, Dubai, Jean-Michel Aulas, économie, Clericus Cup, Vatican