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2009.06.12

No Pasaran

Après avoir signé Kaka pour  € 65 millions et Cristiano Ronaldo pour 94 millions*, l'insatiable Fiorentino Perez a formulé une offre a 100 millions, mais j'ai refusé.

¡No Pasarán!

Pourtant, 100 millions d'euros contre 2 millions de maillots du Real floqués à mon nom... la proposition était tentante... mais je resterai fidèle au club de mon (pace-ma)coeur.

L'amour du maillot doit toujours compter plus que l'argent, et le club plus que le maillot. D'ailleurs entre Paris et moi, les histoires de maillot n'ont jamais été une question d'euros : c'est contre quelques francs que j'ai acquis la tenue officielle en 1982 et 1993.

Pas tout jeune, je sais. Comme l'ami Grégory Coupet, attendu à l'hospice de la Porte d'Auteuil à la place du toujours poupin Mickaël Landreau... Mais la saison prochaine s'annonce passionnante : j'ai hâte de savoir si les Parisiens parviendront à terminer la saison 2009-2010 devant ou derrière Boulogne-sur-Mer.

Pour être honnête, j'ai aussi hâte de voir comment Sir Alex fluidifiera encore le jeu de ManU sans sa charismatique perle portugaise. L'après-Ronaldo risque d'être aussi brillant que l'après-Beckham.

Et j'ai hâte de voir Manuel Pellegrini à l'oeuvre à Madrid. Sans son Villareal mais peut-être avec David Villa au Real.

footlog

 

* 80 millions de livres : "The beginning of the end to Cristiano Ronaldo's glorious United career came on 11 June 2009, when the Reds announced they had accepted a world-record offer of £80million from Real Madrid" (communiqué sur le site de Manchester United).

2008.05.30

Es-tu prêt à souffrir ?

C'est la question posée par Arsène Wenger à son ami Charles Villeneuve avant qu'il n'accepte la présidence du PSG. 

Si Villeneuve a été un moment patron des sports sur TF1, on le connaît mieux pour ses émission judicio-populistes. Après "Le Droit de Savoir", Monsieur s'accorde celui de ne rien connaître au football : ni Bernard Mendy (passe encore), ni l'âge de Makélélé et Thuram, ni le foot anglais ("Chelsea: c'est le football que j'aime. J'ai biberonné au foot anglais et à celui-ci, en particulier" - le Chelsea des années 40 demeure effectivement dans toutes les mémoires).

De toute façon le PSG ne reconnait plus les siens : Pauleta sort par la même petite porte que Susic il y a quelques années, Alonzo va se trouver un vestiaire plus accueillant avec accès direct au pré, et l'arrière garde de TF1 met un terme aux années Canal + moins spectaculairement que celles-ci avaient enterré les années RTL.

CV a confirmé PLG. Il cherche un grand joueur par poste à commencer par le gardien (Landreau n'a effectivement pas été retenu parmi les 23 de Domenech pour l'Euro 2008). Il demande aussi des sous à Colony Capital, Nicolas Sarkozy et la terre entière.

En bref, le nouveau président a besoin de dirigeants compétents, de bons joueurs et d'argent.

Supporter du PSG, es-tu prêt à souffrir ?

2008.04.20

Paris en L2

C'est désormais une certitude : le PSG va descendre en L2 en fin de saison.

L'effondrement face à Nice la semaine dernière ne laissait déjà que peu de place au doute, l'humiliation d'hier face à Caen (0-3) sonne comme l'estocade.

La France perd de nouveau un grand club, et la Ligue 1 une petite équipe incapable d'exploiter le talent d'un buteur hors pair (Pauleta), d'un gardien international sortant d'une saison flamboyante (Landreau) et même d'un guerrier amoureux du maillot (Rothen, admirable en Aguirre version Klaus Kinski).

Le désastre sportif a eu lieu en dépit d'un casting a priori sain : Cayzac en gardien du temple, Le Guen et Roche pour entretenir la flamme de l'âge d'or... mais aucun taulier pour tenir la baraque comme du temps de Luis / Lemoult ou Fournier / Ricardo, aucun meneur pour faire monter la mayonnaise comme du temps des Dahleb, Susic ou Raï.

Le Guen a failli. Roche a failli. Cayzac a failli.

Paris peut-il rebondir en L2 sans changer radicalement ? Il faudra a minima des caractères suffisamment trempés pour survivre à ce championnat encore plus exigeant sur le terrain, et une nouvelle direction technique.

Anelka et Fernandez attendent leur heure. Tous deux ont connu des retours mouvementés et marqués du sceau de l'échec. Pour renaître un jour, ce club devra injecter du sang neuf sans cracher sur son passé.

Un miracle demeure possible, mais à condition d'annoncer du changement dès aujourd'hui.

 

2007.03.19

Epine calcaneenne

Au tour de Sammy Traoré de ceindre la Tiare de sang, véritable fil rouge de cette saison maudite pour les Parisiens*.

La poisse n'explique pas tout : cette équipe ne parvient à se libérer que lorsqu'elle se retrouve menée au score suivant un schéma bien réglé : un premier but encaissé dès la première attaque adverse, un second juste avant la mi-temps. Mais hier, Rennes a échoué face à Landreau jusqu'à la 75e minute, et les joueurs de la Capitale ont attendu en vain le second pion avant de réaliser qu'il ne restait plus que 10 minutes et qu'ils étaient là pour jouer et se bouger un minimum...

J'aimerais bien pouvoir bouger un minimum, moi aussi... mais depuis un tacle assassin récolté pendant la dernière victoire du PSG au Parc**, je suis incapable de marcher normalement. Il s'agit d'une épine calcanéenne ; une excroissance osseuse, comme une corne de rhinocéros partant du dessous de mon talon gauche et venant titiller les tendons du quartier. Bonus : une fracture décelée à la seconde radio. Marrant ; je me découvre des os surnuméraires à chaque passage aux rayons X ! Seulement jusqu'à présent ils se trouvaient côté pile de mon pied - un excellent alibi pour avoir des pieds carrés sur le terrain au demeurant. Ici, c'est comme si j'avais un crampon naturel à l'intérieur de ma chaussure - on n'arrête pas le progrès.

On n'arrête pas la chute du PSG non plus. Mais eux, c'est au cerveau que ça se passe. Je doute fort que Sammy Traoré et ses amis souffrent de neurones surnuméraires, mais il y a comme une grosse épine bien installée au milieu de leur crâne, et qui les empêche de penser à autre chose.

La trêve internationale permettra certes de panser les nombreuses plaies physiques accumulées par le groupe, mais je le vois mal battre Lens à la reprise. Au rythme auquel vont ses concurrents, le PSG risque de se retrouver bientôt dernier avec plus de 3 points de retard sur le dernier non reléguable.

Là, peut-être les joueurs finiront-ils par réaliser que cette épine n'est pas constituée d'os mais de leurs propres idées noires. Dramatiser ne sert plus à rien ; on y est, autant prendre du plaisir et s'amuser en profitant de la Ligue 1 tant qu'elle est là. Et qui sait ? à force de s'amuser ça finira peut-être par rigoler.

 

* Précédents récipiendaires : Rothen (20060806 - "Paris est magique") et Landreau (20060901 - "PSG-OM : la Ligue 1 aux tirs aux buts")

** cf "Casse-pieds" (20070211)

2007.02.26

Paris perd, vernis Verts

C'était écrit*, le PSG ne pouvait pas accumuler impunément les coups de chance éternellement. Le match contre l'ASSE, trop bien écrit à l'avance (grand match du dimanche soir après une série de quatre victoires, face à un bon client jamais rentré vainqueur du Parc), sentait le piège à plein nez et le club de la Capitale a logiquement rechuté, enrhumé sous des trombes d'eau par les contres foudroyants des Ilan & Co.

Landreau aura bien dégainé sa parade quotidienne mais en face, Jérémy Janot s'est contenté de laisser sa barre et ses défenseurs faire le boulot. Même ses attaquants s'y sont mis, Pascal Feindouno sortant une prestation à la Roberto Carlos des grands soirs, la cacahuète sous la barre en moins. Bafetimbi Gomis, peu inspiré hier soir, a failli récolter un pénalty en sa faveur. Le pénalty eût été mérité mais le 3-0 sévère pour Paris, mis KO à quelques secondes de la mi-temps par une jolie bicyclette d'Ilan, un joueur décidément précieux, élégant et efficace que j'aimerais voir plus souvent au Parc, sous un autre maillot.

Hier, le PSG n'a pas sombré et reste même, à la différence de buts, au-dessus de la ligne de flottaison en L1. S'il joue comme ça dans ses jours sans, il peut être déçu mais pas inquiet. Il sera en revanche et l'un et l'autre s'il décide de perdre son prochain match à Sedan.

 

 

* cf "Iberesexuels et Calcio : vieilles casseroles et nouvelles recettes" (20070218)