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2009.06.30

La Coupe à Toto des Nations a grandi

Année impaire, année misère. Ni Coupe du Monde, ni Championnat d'Europe des Nations. On peut donc s'intéresser au football, au vrai. Et accorder le Ballon d'Or au meilleur joueur de la planète, même s'il n'a aucune chance de participer à ces grandes fêtes.

D'accord, les années impaires la Ligue des Champions écrase tout mais songez qu'en 1995, George Weah n'avait même pas atteint la finale. Bon. Le pauvre homme cumulait les handicaps : Libérien ET joueur du PSG... ce trophée donne une petite idée de son talent balle au pied.

Messi a gagné la C1 et la Liga, joue pour un pays prétendant au titre suprême l'an prochain en Afrique du Sud, et méritera tout autant son Ballon d'Or, mais ce que je retiens pour le moment de cette année, c'est comment trois compétitions nationales, européennes et internationales de second plan connaissent une importante phase de transition : 

  • Coupe de la Ligue Française : sous la pression du diffuseur (France Télévisions), la Ligue a finalement décidé de ne pas euthanasier son bébé. Pour le moment tout du moins.
  • Europa League : sous perfusion depuis la mort de la C2 et l'avènement de la LC, la C3 essaye enfin de repartir sur de nouvelles bases.
  • Coupe des Confédérations : pour sa sixième édition, cette ado semble avoir enfin atteint la mâturité.

La Coupe à Toto des Nations couronne pour la 3e fois le Brésil, qui confirme son statut de favori pour l'an prochain : le groupe de Dunga a de la gueule et autrement plus de tenue que la Ferme des Célébrités du Mondial 2006... et ce pays a l'habitude de remporter le titre chaque fois que la FIFA plante son barnum sur un nouveau continent (USA 1994, Corée-Japon 2002).

Mais à l'instar de l'Intertoto, la CCF a cette fâcheuse tendance à coûter cher : la saison suivante se termine plus souvent sur les rotules pour ses participants. Plutôt que de chercher à ressembler à une mini-Coupe du Monde, la Coupe des Confédérations devrait peut-être laisser tomber le match pour la 3e place.

La compétition se joue désormais à fond et confirme, après la spectaculaire édition 2005 en Allemagne, son succès sportif. Le brillant parcours des Yanks (tombeurs de l'Espagne et échouant de peu en finale) a apporté une touche franchement raffraichissante. A l'image de Bob Bradley, un coach issu du sérail universitaire, la principale puissance économique et démographique de la CONCACAF décolle enfin sur des bases saines. Le meilleur reste à venir, pour peu que la génération produite par les "soccer mums" des années Clinton s'épanouisse au sein de la MLS comme de la sélection nationale.

Comme d'habitude, les "petites" confédérations sont à l'honneur avec les USA en finale et l'AfSud sur la troisième marche du podium. La CONCACAF comptait déjà un vainqueur (le Mexique en 1999) et la CAF un finaliste (le Cameroun en 2003), tout comme l'AFC (Japon 2001) et même l'OFC (Australie 1997). Même la France a remporté le titre, c'est tout dire (les deux fois, Domenech s'occupait encore des espoirs).

C'est ce qui fait le charme du concept, justifie l'existence de la compétition, et tire vraiment le foot mondial vers le haut.

Et si on restera toujours loin de l'atmosphère particulière d'une Coupe du Monde, on s'en rapproche peu à peu.

footlog

2008.02.10

WPS - c'est comme si c'était fait

Le foot féminin pro est de retour aux States, avec un "assist" inattendu de Steve Nash, le passeur fou des Phoenix Suns.

La fin de l'hibernation

Fondée par 20 membres de la plus belle équipe américaine de tous les temps (avec à leur tête Michelle Akers et Mia Hamm) et renforcée par les plus grandes joueuses du moment dont la Française Marinette Pichon (à Philadelphie), la plus ambitieuse ligue pro féminine de l'histoire aura vécu entre deux coupes du monde trois saisons de rêve.

Mais ce succès sportif a eu un coût : la Women's United Soccer Association (WUSA) a disparu en 2003 après avoir perdu 100 millions de dollars. Les stars ont pris leur retraîte, sont retournées dans leur pays, ont participé à des match exhibition ou rejoint les ligues amateurs nord-américaines, mais toutes en conservant l'espoir d'une résurrection de la ligue (cf histoire du foot féminin aux USA).

Dès la faillite de la WUSA, une WSII (Women’s Soccer Initiative, Inc.) a été fondée dans cette perspective. Et en 2006, 6 équipes s'étaient déjà engagées pour une nouvelle ligue, montant en 2007 un véhicule ad hoc, la Women's Soccer, LLC. Le mois dernier, la future Women's Professional Soccer (WPS) a été annoncée avec un coup d'envoi à l'horizon avril 2009.

La WPS comptera 8 franchises dont 7 déjà pourvues, et elle compte bien retenir les leçons de l'échec de sa devancière, à l'instar de sa collègue masculine MLS avec la NASL de Pelé, Beckenbauer & Co (cf histoire du foot pro aux US).


Les facteurs clef du succès

- un casting de pros : après l'utopie WUSA et la quasi-autogestion par la génération en or de l'équipe nationale, place aux experts du sport-business et du business tout court. Outre l'entrée en force des investisseurs de la MLS, signalons l'arrivée de l'ancien PDG de Yahoo! Jeff Mallett. Cet ancien joueur de l'équipe nationale canadienne rejoint une ex-collègue de Yahoo! : après avoir participé à la fondation de la WSII, Tonya Antonucci assume aujourd'hui le poste de Commissaire de la WPS. A signaler également ce parrain prestigieux : Steve Nash, le MVP de la NBA des Phoenix Suns, investit lui aussi dans la nouvelle ligue. Se voit-il déjà à la tête d'une future franchise en Arizona ? Son père a joué en pro en Angleterre et en Afrique du Sud, et il est proche de Mallett : tous deux sont nés à Victoria, BC et cherchent depuis un moment à reprendre un club européen, de préférence en Angleterre.

- les synergies avec la MLS : le marketing de la WPS sera assuré par SUM (Soccer United Marketing), la structure de la ligue pro masculine. De nombreux acteurs clef seront présents sur les deux ligues pro, facilitant les synergies et au-delà la visibilité du soccer face aux sports majeurs. AEG, le propriétaire de la nouvelle équipe de Los Angeles, détient également plusieurs franchises MLS dont le LA Galaxy de Beckham. Le président de Saint Louis Soccer United (Jeff Cooper, du cabinet SimmonsCooper) cherche pour sa part à créer une nouvelle franchise MLS au même endroit, et à bâtir une enceinte de 18.500 places et un centre de formation mixte très ambitieux.

- ne pas vouloir tout tout de suite mais bâtir pour durer : c'est ce qui avait tué la NASL et la WUSA, c'est ce qui sauvera la MLS et la WPS. Cette dernière prend le temps de bien faire les choses : retarder le lancement à avril 2009 pour ne pas télescoper avec la coupe du monde de 2007 et les JO de 2008, profiter de la convention des entraîneurs pour optimiser l'effet d'annonce de la ligue en janvier 2008, et avancer prudemment et progressivement.

- capitaliser sur le passé et s'inscrire dans une histoire, même récente : L'équipe Washington Freedom, ultime championne WUSA en 2003 et victorieuse en 2007 dans la ligue amateur W-League, illustre parfaitement la continuité dans le succès. La renaissance du foot à Saint Louis, capitale historique du soccer, s'avère également assez symbolique. Enfin, comme un hommage à l'esprit de la WUSA, le logo de la WPS fait écho à la coiffure de Mia Hamm.


Les 8 équipes (7 à date) :

Des grandes villes, avec une dominante Côte Est, l'axe central Chicago - Saint Louis, et Los Angeles en tête de pont pour une éventuelle ruée vers l'Ouest.

3 équipes ont déjà trouvé leur nom :

. Le Washington Freedom - Fondé en 2001 et basé à Germantown, MD. Propriétaires : Hendricks Investment Holdings LLC, John Hendricks était propriétaire de Freedom Soccer LLC. Stade : Maryland SoccerPlex. En WUSA : le club de la superstar Mia Hamm a été finaliste en 2002 et champion en 2003. Evolue en W-League jusqu'en 2008 - champion en 2007. Site : washingtonfreedom.com )

. Les Boston Breakers - Fondé en 2001 et basé à Boston, MA. Propriétaires : Boston Women's Soccer LLC. Stade : Nickerson Field. En WUSA : premiers de la saison régulière en 2003, demi-finalistes. Site : bostonbreakers.com )

. Les Jersey Sky Blue - Fondé en 2006 et basé à Bedminster, NJ mais représente New York et New Jersey. Propriétaires : Sky Blue Women's Soccer, Inc. Stade : Rangers Stadium de l'université de Drew à confirmer. Site : skybluesoccer.com )

1 équipe a un nom temporaire :

. Chicago Pro Women's Soccer - Fondé en 2007 et basé à Bridgeview, IL. Propriétaires : Chicago Professional Women's Soccer LLC, avec Peter Wilt, un ancien dirigeant des Chicago Fire (MLS). Stade : Toyota Park - partenariat avec l'IWSL (Illinois Women's Soccer League) pour capitaliser sur le potentiel énorme de l'Etat et les 16000 joueuses de l'association. Site : chicagoprowomenssoccer.com)

3 équipes doivent encore trouver un nom et un contenu :

. Dallas (propriétaires : Sting Soccer Group LP, Jack Hanks et Brent Coralli)

. Los Angeles (propriétaires : AEG-LA Women's Soccer LLC)

. Saint Louis (propriétaires : Saint Louis United Soccer LLC - synergies attendues avec future franchise MLS et clubs partenaires de la région pour s'appuyer sur 4000 joueurs et joueuses)

1 place demeure disponible pour compléter la ligue à 8 équipes... avec Nash à sa tête ?


Pour en savoir plus :

- Le site de la WPS : womensprosoccer.com (en Anglais)

- WUSA, W-League, WPSL... l'histoire du foot féminin aux USA : http://footlogarchives.blogspot.com/2008/02/usa-foot-femi...

- Tout sur la MLS et l'histoire du foot pro aux USA : http://footlogarchives.blogspot.com/2008/02/mls.html

2007.10.29

Fausse alerte pour Beckham

Je commence à avoir l'habitude des visiteurs étranges sur mon portail personnel*. Régulièrement, la CIA et de nombreuses officines gouvernementales US s'intéressent de près à mes Armes de Désinformation Massives, et je frémis à chaque fois que l'IRS fourre son nez dans mes affaires.

La dernière visite du fisc américain ne porte pas sur mon nième blogule en VO sur l'Administration Bush mais sur mes commentaires peu éclairés en VF sur footlog. Plus précisément ceux concernant le sieur David Beckham, nouveau contribuable à haute valeur ajoutée (pour le fisc tout du moins : les LA Galaxy n'ont pas atteint les play-offs de la MLS) récemment débarqué sur les hauteurs de Beverly Hills, CA avec Madame.

De deux choses l'une : soit les fonctionnaires de Washington, DC sont des gens très consciencieux et épluchent à fond toutes les sources concernant leurs administrés, soit ils accueillent un stagiaire français plus doué pour les chiffres que pour la langue de Mark Twain, et suffisamment paumé pour suivre le soccer US depuis cet obscur site franchouillard (bien classé dans les charts mais n'exagèrons rien).

Je penche pour la seconde solution - un visiteur égaré comme j'en croise de temps en temps. Mon petit doigt me dit que cet autre surfeur venu sur stephanemot.com après avoir googlé "littérature SM" ne s'interessait pas vraiment à ma prose...

D'un autre côté, je me demande si Becks est vraiment venu à Hollywood pour jouer au football.

Un partout balle au centre.

 

* cf quelques origines sur Citizen Came

2007.08.12

Déjoue-la comme Beckham

Becks joue avec sa santé et avec les nerfs des promoteurs de la MLS. Pour quelques minutes de piges il aggrave sa blessure à la cheville et retarde son retour au haut niveau. Déjà incertain contre les New England Revs, il serait inspiré de laisser filer plusieurs semaines d'une saison de toute façon à oublier pour les L.A. Galaxy.

La MLS a moins besoin d'une star sur une patte dix minutes par match dix matchs de suite que d'un grand joueur au sommet de sa forme pendant 90 minutes, d'une oeuvre brillante dont les meilleurs morceaux passeront en boucle sur les petites lucarnes - histoire d'enlever les toiles d'araignées accumulées depuis la mort de la NASL.

Au lieu de cela, Mr Posh inflige aux médias US le non spectacle que la plupart attendent d'un match de soccer, et des conférences de presse plus déprimantes les unes que les autres. Et les téléphages gorgés de transfats de se gausser de ce sport de mauviettes : incapable de tenir un choc, la gravure de mode ! Vivement que le football le seul le vrai reprenne l'antenne !

Les joueurs moyens qui donnent le meilleur d'eux même chaque semaine dans l'anonymat de cette Ligue doivent l'avoir plutôt saumâtre...

 

2007.01.20

Dhorasso : The Substitute a grandi

Vikash Dhorasso dit avoir grandi grâce à son film primé au prestigieux festival de Belfort.

Aux dernières nouvelles, l'artiste mesure toujours 1,69 m et Belfort 17,1 km². Et les titres les plus prestigieux de VD demeurent 2 Championnats de France, 1 Coupe de France, 2 Coupes de la Ligue, 1 Trophée des Champions et 2 finales de Coupe du Monde, la première gagnée en 1995 avec l'Equipe de France Militaires. Rompez.

The Substitute ne désespère pas de rejouer au football. En Angleterre, peut-être. S'il souhaite passer aux longs métrages, il pourrait même pousser jusqu'à la MLS. Mais pas avec Becks aux LA Galaxy, non. Il lui faudra faire un peu de lobbying auprès de Robert Redford pour qu'il crée une franchise à sa mesure. Je suggère les Sundance Independants, voilà qui aurait de la gueule.

Et puis le père Roro pourrait même lui donner des idées. Après tout, sa filmographie comprend des titres facilement recyclables par notre nouveau Cubrique national. Petit florilège :

- "An Unfinished Life" (pour un reportage en super 8 sur sa carrière au PSG),

- "Indecent Proposal" (hélas coupé au montage, un édifiant tournage dans les douches du Paris Foot Gay dont Vivi est le parrain)

- "Out of Africa" (pour le ralenti du coup de poing promis par Patrick Vieira en cas de sortie du Substitute)

- "All the President's Men" (pour un doc sur les pratiques maffieuses de la bande à Aulas dans les clubs concurrents, à torpiller les joueurs clef comme Fred Piquionne ou Pauleta)

Et bien sur "The Candidate", puisque VD ne manquera pas de concourir aux prochains Césars et Oscars. Au risque de se prendre un Cocard*.

 

* histoire d'éviter tout malentendu, je précise que l'ancien auxerrois n'a pas été transféré au PFG.

2007.01.13

Beckham va-t-il declencher une greve ?

Sitôt annoncée, l'arrivée de David Beckham en Major League Soccer * pour un salaire extra-galactique fait déjà grincer les dents. Terry Cooke (Colorado Rapids) emploie carrément le terme de "disgrace" pour qualifier une distorsion de revenus il est vrai spectaculaire : à en croire l'AFP, Becks toucherait en deux heures plus que le SMIC annuel de la MLS (11.700 $).

En effet, à la différence des championnats européens, la MLS pratique un "salary cap". Et et à la différence des sports majeurs américains, le "salary cap" de la MLS culmine à un sommet ridicule (1.9M $ par équipe de 28 joueurs). Chaque club bénéficie toutefois d'une exception, et le LA Galaxy vient de s'en autoriser une assez notable en s'attirant les services du joueur anglais pour quelques 250 M$. En pleine SuperDraft, la nouvelle éclipse totalement la signature de Maurice Edu (Université de Maryland) pour la toute nouvelle franchise du FC Toronto.

Peut-être le soccer va-t-il devenir un sport majeur en connaissant sa première vraie grêve.

Je préfèrerais que ça se passe sur le terrain. Souhaitons à Mr Posh de faire progresser notre jeu de football plutôt que son jeu d'acteur.

A l'époque de Pelé, la Côte Est assurait le spectacle et les galactiques jouaient pour le New York Cosmos. Gerd Müller faisait la claque de buts pour Fort Lauderdale, FL et en NBA, les Boston Celtics prolongeaient dignement la décade prodigieuse de Red Auerbach. Aujourd'hui, la saison 2006 a couronné Houston (Houston Dynamo) devant Boston (New England Revolution), Chicago remportant l'US Cup par Chicago.

Mais le premier club américain de George Best, la première star mancunienne du foot pro nord-américain, était bel et bien Los Angeles (à cette époque pré-colombienne, les Los Angeles Aztecs). De plus, les LA Galaxy ont été finalistes de la dernière coupe et même remporté la MLS en 2005. Enfin, le club bénéficie d'un important bassin de supporters latinos et même coréens (Hong Myung-bo y a terminé MVP quand il y jouait). Alors pourquoi pas ?

Un autre beau David handicapé par un fort accent, David Ginola, a attendu la fin de sa carrière sportive pour se lancer, prendre des leçons d'acteurs et jouer la comédie. J'espère simplement que Becks ne signe pas à LA pour finir sa carrière sportive et  jouer la comédie.

 

* voir "Beckham des Galacticos au Galaxy ?" (20061201)

Egalement : tout sur la MLS, son histoire et le parcours de Youri Djorkaeff.

2006.12.01

Beckham des Galacticos au Galaxy ?

Becks pourrait bien se laisser séduire par le nouveau projet de Glazer* : terminer sa carrière en douceur chez les Los Angeles Galaxy. Idéal pour préparer une reconversion à Hollywood et en plus se habla couramment l'Anglais et l'Espagnol.

Excédé d'avoir Posh sous les yeux à se lamenter toute la sainte journée sur la ringardise de Madrid, David Beckham pourra enfin la scotcher à Beverly Hills où elle trouvera à qui parler kitch sur tous les tons (questions fringues et déco, y'a matière à construire un nouveau Beckingham palace dans la région....) et avec tous les thons (siliconés de préférence). Madame pourra parader sur Rodeo Drive sans se douter qu'où qu'elle aille, la ringardise ne la quittera de toute façon jamais d'un talon aiguille.

Pour revenir au jeu (au sens joueur, pas acteur), il suffit de revoir les images édifiantes de la dernière finale de la MLS** pour comprendre que Becks va se promener sur le terrain. Il ne croisera pas Youri Djorkaeff mais le fils Dalglish, qui n'a de commun avec son père que le roux des cheveux (et encore plus pour longtemps car il n'a même pas hérité de sa tignasse). Au niveau du jeu, le LAG propose donc un game lag en prime du jet lag.

A défaut de gagner quelque chose avec le Real Madrid, Monsieur Beckham devrait au moins gagner le match contre le Real Salt Lake.

Jet, set et match.

 

* pas Starsky (avec un S) mais le proprio de MU et des Tampa Bay Buccaneers (avec un Z comme dans beaucoup de Zéros au chéquier). Ce mécène inculte en soccer (à la différence de Lamar Hunt) envisagerait même de renommer le LA Galaxy "Manchester United" ! Un autre club de la ligue, le Club Deportivo Chivas USA, combine bien le nom des autres clubs détenus par son propriétaire (le Chivas de Guadalajara du Mexique et le Deportivo Saprissa du Costa Rica)... je suis sûr que les supporters des Red Devils vont adorer le parallèle...

** Houston, we have a problem... pour en savoir plus sur la MLS

2005.11.12

Jürgentleman Klinsmann

Jürgen Klinsmann avait déjà contribué à la belle aventure monégasque d'Arsène Wenger*, il ressemble de plus en plus au maître du ballon d'Alsace : élégance, droiture, humour, sens des responsabilités et qualités de manager au sens fort du terme (permet à ses collaborateurs de donner le meilleur d'eux-même)... Respect.

Une nouvelle victoire de l'Allemagne en Coupe du Monde me ferait presque avaler la vision apocalypto-terminatoresque d'un Oliver Kahn plus triomphal et carnassier que jamais. Rien que pour apprécier le sourire plus jaune d'Uli Höness. Et surtout la joie toute simple de la jeune et multiethnique "Klinsmannschaft".

Si Klinsmann devait échouer, je lui souhaiterais au moins de réussir dans son pays d'adoption : la MLS a besoin de nouveaux promoteurs du beautiful game, et si possible un peu plus brillants que Lothar Matthäus**. Un réformateur comme Klinsmann ne doit pas gaspiller son talent dans l'entraînement au quotidien mais dans une authentique entreprise de restructuration.

D'ici là, aura-t-il l'élégance de laisser gagner les Bleus ? Quoi qu'il en soit, je doute qu'un nouveau triomphe 3-0 serve notre équipe nationale : comme face au Costa Rica, elle a besoin d'être mise à l'épreuve pour progresser.

S'il vous plait, ce soir, je veux voir du jeu. Surtout pas un "tifo" de circonstance du style France-Algérie 2001.

 

* Si Bernard n'avait pas tapi à la pelle les enveloppes sous les jardinets de France et de Navarre, le PSG et surtout l'ASM afficheraient certainement plus de titres au compteur.

** Je préfère voir un Djorkaeff continuer à s'éclater sur les terrains et titiller avec ses MetroStars le New England Revolution de Robert Kraft en demi-finales de conférence. Et je préfère voir un Robert Kraft investir en Old England : à la différence de Malcom Glazer, Kraft a prouvé qu'il aimait le foot (World Cup 1994 à Boston, création des NE Revs...).