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2019.10.22

Ballon d'Or 2019 - Les nominés

Superstar incontestée de l'année, auréolée d'un éclatant titre mondial, Megan Rapinoe survolera sans aucun doute le Ballon d'Or Féminin 2019.

Chez les garçons, le BO devrait logiquement retourner dans les bras de Lionel Messi, et les trop nombreux nominés de City et Liverpool se déchirer entre eux pour monter sur un podium où je préfèrerais trouver Sadio Mané plutôt que ce Virgil van Dijk artificiellement dopé par la bulle FIFA. Kylian Mbappé devrait atterrir nettement plus loin du podium que l'an dernier, et Karim Benzema comme Son Heung-min mériteraient de figurer au top 10.

Pour succéder à KM au Trophée Kopa, Matthijs de Ligt semble tenir la pole. La fusée Erling Braut Håland est partie trop tôt, mais pourrait atterir à bon port en 2020 si l'attaquant de Salzbourg continue sur sa lancée.

Le premier Trophée Yachine se jouera probablement entre Alisson Becker et Marc-André ter Stegen, le premier bénéficiant peut-être d'un bonus parce que certains votants tiendront à ce que Liverpool ne rentre pas bredouille.

 

Les 30 nommés pour le Ballon d'Or Masculin:

Sergio Agüero (Manchester City / Argentine)
Trent Alexander-Arnold Drapeau (Liverpool FC / Angleterre)
Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal FC / Gabon)
Alisson Becker (Liverpool FC / Brésil)
Karim Benzema (Real Madrid / France)
Kevin De Bruyne (Manchester City / Belgique)
Frenkie de Jong (Ajax Amsterdam et FC Barcelone / Pays-Bas)
Matthijs de Ligt (Ajax Amsterdam et Juventus FC / Pays-Bas)
João Félix (Benfica Lisbonne et Atlético de Madrid / Portugal)
Roberto Firmino (Liverpool FC / Brésil)
Antoine Griezmann (Atlético de Madrid et FC Barcelone / France)
Eden Hazard (Chelsea FC et Real Madrid / Belgique)
Kalidou Koulibaly (SSC Naples / Sénégal)
Robert Lewandowski (Bayern Munich / Pologne)
Hugo Lloris (Tottenham Hotspur / France)
Riyad Mahrez (Manchester City / Algérie)
Sadio Mané (Liverpool FC / Sénégal)
Marquinhos (Paris Saint-Germain / Brésil)
Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain / France)
Lionel Messi (FC Barcelone / Argentine)
Cristiano Ronaldo (Juventus FC / Portugal)
Mohamed Salah (Liverpool FC / Égypte)
Bernardo Silva (Manchester City / Portugal)
Son Heung-min (Tottenham Hotspur / Corée du Sud)
Raheem Sterling (Manchester City / Angleterre)
Dušan Tadić (Ajax Amsterdam / Serbie)
Marc-André ter Stegen (FC Barcelone / Allemagne)
Donny van de Beek (Ajax Amsterdam / Pays-Bas)
Virgil van Dijk (Liverpool FC / Pays-Bas)
Georginio Wijnaldum (Liverpool FC / Pays-Bas)

Les 10 nommés pour le Trophée Kopa:

Samuel Chukwueze (Villarreal CF / Nigeria)
Matthijs de Ligt (Ajax Amsterdam et Juventus FC / Pays-Bas)
João Félix (Benfica Lisbonne et Atlético de Madrid / Portugal)
Mattéo Guendouzi (Arsenal FC / France)
Kai Havertz (Bayer Leverkusen / Allemagne)
Moise Kean (Juventus FC et Everton FC / Italie)
Lee Kang-in (Valence CF / Corée du Sud)
Andriy Lunin (Real Valladolid / Ukraine)
Jadon Sancho (Borussia Dortmund / Angleterre)
Vinícius Júnior (Real Madrid / Brésil)

Les 10 nommés pour le Trophée Yachine:

Kepa Arrizabalaga (Chelsea FC / Espagne)
Alisson Becker (Liverpool FC / Brésil)
Ederson (Manchester City / Brésil)
Samir Handanovič (Inter Milan / Slovénie)
Hugo Lloris (Tottenham Hotspur / France)
Manuel Neuer (Bayern Munich / Allemagne)
Jan Oblak (Atlético de Madrid / Slovénie)
André Onana (Ajax Amsterdam / Cameroun)
Wojciech Szczęsny (Juventus FC / Pologne)
Marc-André ter Stegen (FC Barcelone / Allemagne)

Les 20 nommées pour le Ballon d'Or Féminin:

Kosovare Asllani (CD Tacón / Suède)
Sarah Bouhaddi (Olympique lyonnais / France)
Lucy Bronze (Olympique lyonnais / Angleterre)
Nilla Fischer (Linköpings FC / Suède)
Pernille Harder (VfL Wolfsburg / Danemark)
Tobin Heath (Portland Thorns / États-Unis)
Ada Hegerberg (Olympique lyonnais / Norvège)
Amandine Henry (Olympique lyonnais / France)
Sofia Jakobsson (CD Tacón / Suède)
Sam Kerr (Red Stars de Chicago / Australie)
Rose Lavelle (Washington Spirit / États-Unis)
Dzsenifer Marozsán (Olympique lyonnais / Allemagne)
Marta (Orlando Pride / Brésil)
Lieke Martens (FC Barcelone / Pays-Bas)
Vivianne Miedema (Arsenal Women FC / Pays-Bas)
Alex Morgan (Orlando Pride / États-Unis)
Megan Rapinoe (Seattle Reign FC / États-Unis)
Wendie Renard (Olympique lyonnais / France)
Sari van Veenendaal (Atlético de Madrid / Pays-Bas)
Ellen White (Manchester City / Angleterre)

footlog 2019

2011.06.15

PARK Chu-young au PSG !!!....................... s'il vous plait

Le petit Park Chu-young, je le suis depuis ses débuts au FC Seoul en 2005. Pas un fuoriclasse de la trempe des Maradonas et des Messis, mais le genre de joueurs dont rêvent tous les entraîneurs : collectif et travailleur, mais aussi décisif et capable d'apporter de la rupture, de faire briller ses partenaires, de décoincer un match.

S'il a loupé son premier rendez-vous avec la France en 2006*, PCY a fini par débarquer deux ans plus tard en Ligue 1**. Mauvaise pioche : en dépit de son talent désormais universellement reconnu, le Coréen n'est pas parvenu à enrayer l'inéluctable chute de la maison ASM.

Selon toute vraisemblance, Park devrait opter pour Liverpool : le jeu direct et aérien lui convient, l'air de la Premier League réussit aux Park, et les Reds de Kenny Dalglish ne peuvent décemment pas faire pire que la saison dernière.

Mais la Ligue 1 n'a pas dit son dernier mot : le PSG et l'OL voire Lille sont officiellement sur les rangs, et rien ne me ferait plus plaisir que de voir le club de la capitale signer Park Chu-young dans la foulée de Kévin Gameiro, lui aussi convoité par le Aulas FC.

25 ans pour Park, 24 pour Gameiro : le PSG a tourné la parenthèse Coupet-Makélélé et pourrait refaire le coup de 93-94, avec une bande de jeunes talents affamés de titres. Et pourquoi pas Leonardo pour rallumer la flamme futchebol do brasiuuuuuuu.

Jusqu'à présent, l'effet Qatar Investment Authority me parait fort sympatique puisque focalisé sur le sportif... mais tout cela reste à confirmer.

Le seul hic, si Park Chu-young rejoignait le PSG, serait de voir les media l'inscrire dans le cadre du phénomène K-pop, une caricature qui sonne, et ce n'est pas un hasard, comme une bulle au moment où elle éclate. La Corée et Park valent mille fois mieux que ces produits marketing sans âme.

footlog 2011
(nouveau : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)

* j'attendais un peu trop de son match face aux Bleus (voir "Park Chu-Young : le prince des Park")
** voir "Merci Park Chu-young"

PARK Chu-young au PSG !!!....................... s'il vous plait

Le petit Park Chu-young, je le suis depuis ses débuts au FC Seoul en 2005. Pas un fuoriclasse de la trempe des Maradonas et des Messis, mais le genre de joueurs dont rêvent tous les entraîneurs : collectif et travailleur, mais aussi décisif et capable d'apporter de la rupture, de faire briller ses partenaires, de décoincer un match.

S'il a loupé son premier rendez-vous avec la France en 2006*, PCY a fini par débarquer deux ans plus tard en Ligue 1**. Mauvaise pioche : en dépit de son talent désormais universellement reconnu, le Coréen n'est pas parvenu à enrayer l'inéluctable chute de la maison ASM.

Selon toute vraisemblance, Park devrait opter pour Liverpool : le jeu direct et aérien lui convient, l'air de la Premier League réussit aux Park, et les Reds de Kenny Dalglish ne peuvent décemment pas faire pire que la saison dernière.

Mais la Ligue 1 n'a pas dit son dernier mot : le PSG et l'OL voire Lille sont officiellement sur les rangs, et rien ne me ferait plus plaisir que de voir le club de la capitale signer Park Chu-young dans la foulée de Kévin Gameiro, lui aussi convoité par le Aulas FC.

25 ans pour Park, 24 pour Gameiro : le PSG a tourné la parenthèse Coupet-Makélélé et pourrait refaire le coup de 93-94, avec une bande de jeunes talents affamés de titres. Et pourquoi pas Leonardo pour rallumer la flamme futchebol do brasiuuuuuuu.

Jusqu'à présent, l'effet Qatar Investment Authority me parait fort sympatique puisque focalisé sur le sportif... mais tout cela reste à confirmer.

Le seul hic, si Park Chu-young rejoignait le PSG, serait de voir les media l'inscrire dans le cadre du phénomène K-pop, une caricature qui sonne, et ce n'est pas un hasard, comme une bulle au moment où elle éclate. La Corée et Park valent mille fois mieux que ces produits marketing sans âme.

footlog 2011
(nouveau : suivez footlog sur Twitter @footlogbis)

* j'attendais un peu trop de son match face aux Bleus (voir "Park Chu-Young : le prince des Park")
** voir "Merci Park Chu-young"

2007.05.24

Milan - Liverpool à l'ancienne

De la sueur dégoulinant des tribunes, du serrage de paluches à la chaîne façon Chirac et un bon vieux lever de coupe à l'ancienne... Platini a redonné un peu de dignité à la cérémonie de remise de Coupe, totalement aseptisée ces derniers temps.

Peut-être parce qu'il ne s'agissait plus d'une Coupe des Champions mais d'une Ligue des Champions ; un grand show médiatique savamment orchestré avec son hymne puissant, ses logos et habillages omniprésents, ses horaires calibrés à la seconde près et son éjaculation pyrotechnoconfétique finale sur un podium de rock stars, sans oublier le gros panneau rappelant la compet', le lieu et la date - histoire sans doute de ne pas s'emmêler les pinceaux le jour où l'on ressort une photo d'archives*... Dans le style, le comble du ridicule avait été atteint après la finale de la Coupe du Monde 2002, Cafu devant monter sur une espèce de support à pot de fleurs mal équilibré, capitaine isolé de son groupe au moment de savourer la victoire...

Le Milan a donc battu Liverpool dans un duel à l'ancienne, engagé mais correct, sans cinéma et sans chichis. Les buteurs, tous droits sortis des albums Panini seventies, sont les têtes à claques de service ; Filippo Inzaghi et Dirk Kuyt. En retrait dans leurs meutes respectives, les artistes Kaka et Steven Gerrard auront distillé chichement les éclairs qui font les bons matchs, sources de vitesse et de disruption dans une première mi-temps tâtillonne. Le Brésilien se retrouve à l'origine des deux buts, l'Anglais dans tous les bons coups de son club, y compris et surtout ceux gâchés par des partenaires la jouant trop perso.

Présents dans les tribunes, les Lippi, Houiller, Wenger & Co en auront été pour leurs frais. D'accord, les petits fours ils les ont grignoté à l'oeil mais pour autant, il n'auront rien dégusté de bien stimulant sur le plan ténico-tatique. C'est pas nécessairement dans les vieilles casserolles que l'on fait les meilleurs plats du pied.

 

 

* avec Maldini, identifier le porteur du trophée ne suffit pas comme indice pour retrouver la date.

2006.12.13

Take a walk on the Merseyside, you'll never walk alone

Dubai International Capital LLC a les yeux de al Chimen pour le Liverpool FC et se verrait bien récupérer la franchise, au grand dam d'Arsène Wenger. Celui-ci a beau se placer sur le plan de l'éthique sportive (un Roman Abramovitch ça va, trois-quatre milliardaires bonjour les dégats), il doit tout de même se poser des questions dans son Emirates Stadium flambant neuf : c'est moi qui fait la pub et ce sont mes concurrents qui en récoltent les fruits !

Vous vous souvenez du tollé soulevé par la concession de nombreux ports américains à Dubai Ports World ? L'Administration Bush avait été accusée de brader l'économie et la sécurité nationale au profit de ses éminents et émirants amis. Eh bien DP World appartient à DIC. Ou plutôt appartenait puisqu'ils viennent de revendre 6 ports à AIG Global Investment Group. Hasard du calendrier ? La défaite Républicaine aux mid-term elections a sans doute accéléré le processus. Bras armé de Dubai Holding, DIC est en effet très proche de fonds américains ultraconservateurs comme KKR (l'ancienne boîte de Lobby Dick Cheney a connu son heure de gloire en interprétant Ali Burton et les 40 voleurs dans le désert Irakien - le "R" de KKR figure d'ailleurs au board de DP World) ou l'incontournable Carlyle (usine à recycler les bons soldats et supporters d'USA Inc style John Major, James Baker III, tonton Ben Laden...).

Voilà pour l'aspect politique, logique pour un groupe détenu par les monarques de ce charmant Emirat. DIC s'avère surtout un outil économique majeur pour le rayonnement de Dubai à l'étranger. Liverpool a échappé aux magnats thailandais mais pourrait bien rejoindre ce que j'appellerai la nouvelle armée rouge des vassaux du désert.

Je m'amuse souvent à faire le parallèle entre Dubai et la Chine, deux pays à la fois figés dans des structures étatiques ultra contrôlées et engagées dans un capitalisme ultra impérialiste, s'affrontant parfois directement dans la course aux acquisitions à l'étranger. Dubai comme la Chine sont en réalité gérés comme de grandes entreprises. Mais autant en Chine, le conseil d'administration peut capitaliser sur une expertise plusieurs fois millénaire dans la stratégie la plus subtile (Sun Tzu n'eût pas appris grand chose de Machiavel) autant à Dubai, le court terme prévaut et l'hubris semble proche, à l'image de cette interminable Burj Dubai, une tour de plus de 800 m qui croît à la vitesse d'un étage tous les trois jours.