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2020.07.14

Bienvenue au Stade Terminal?

Autoriser jusqu'à 5.000 spectateurs dans les stades dès hier en France constitue l'une de ces nombreuses décisions que l'on regardera avec horreur dans le rétroviseur en se disant 'comment a-t-on pu être aussi stupides? Et on ne pourra pas dire qu'on n'avait pas été prévenus.

Reprendre le foot est une chose, mais avec des spectateurs... même l'Allemagne, l'Italie, et la Corée du Sud n'ont pas osé. Je parle ici de pays qui ont repris il y a un moment la compétition, mais surtout de pays qui ont réellement réussi à faire descendre relativement bas la courbe des cas actifs de coronavirus avant de le faire, et qui parviennenten plus à la maintenir très bas. La France, en revanche, est déjà repartie à la hausse, et a même dépassé ses records d'avril dernier. Sa courbe ressemble beaucoup plus à celles des Etats-Unis il y a quelques semaines. 

Bien sûr, on ne parle pas du même nombre de cas, mais le pays doit impérativement ramener son taux de transmission au-dessous de 1 et aujourd'hui, seul le Grand Est est dans ce cas. Cela semble mal parti à voir le nombre de personnes sans masques dans les lieux publics, y compris dans des lieux confinés et dans des contextes connus pour favoriser la propagation. Pour rappel, sur la plupart du territoire nous sommes toujours au début de la première vague.

Les images du HAC - PSG d'hier ne m'ont pas donné le genre de frissons qu'un amateur de foot comme moi devrait ressentir. Ces files non masquées à l'entrée... vous imaginez les toilettes à la mi-temps? Tout comme ces pseudo mesures de sécurité... Obligation de porter le masque QUAND ON QUITTE SON SIEGE? A l'heure où le Japon interdit de crier aux visiteurs de ses parcs d'attraction? A l'heure où la Corée interdit aux personnes allant à la messe de chanter? Avec bien sûr dans un cas comme dans l'autre port du masque obligatoire? Est-il besoin de rappeler qu'en dépit de solistes parfois géniaux et d'ensembles parfois brillants, un match de foot n'est pas un concert de musique classique, et qu'un supporter donne sensiblement plus de voix qu'un spectateur?

Hier, je suis incapable de préciser exactement au bout de son combientième corner ou dribble le long de la ligne Neymar Jr a chopé COVID-19 (tout comme je suis incapable de deviner combien, d'ailleurs, de touristes débarquent actuellement du Brésil avec le virus, puisque les tests à l'entrée ne sont toujours pas systématiques mais aléatoires).

Joli cadeau du nouveau maire du Havre Edouard Philippe à ses administrés.

Et bonne chance à Jean Castex.


 

 

 

 

 

footlog 2020

(initialement publié sur blogules en V.F.: "Bienvenue au Stade Terminal?")

2012.07.02

Au revoir les enfants

Vicente del Bosque ne pouvait plus faire entrer des joueurs pour participer à la fête? Qu'à cela ne tienne: ses joueurs ont fait entrer leurs propres enfants, Fernando Torres en tête. Un par but marqué dans la compétition. Même Buffon a esquissé un sourire devant la scène. Mario Balotelli et Andrea Pirlo resteront inconsolables.

Xavi, Iniesta, ou Casillas continuent leur incroyable moisson. Xavi Hernandez accuse plus de 32 ans et Iker 31, mais ce dernier semble parti pour rejoindre Zoff. Andres Iniesta? A peine 28 balais. Fabregas, 25 ans et déjà taulier, peut l'accompagner jusqu'au bout, et Mata (24 piges) assurer le relais au milieu.

Pourtant, je voyais bien l'Italie battre l'Espagne, mais non. Cette finale d'Euro 2012 a un air de revanche sur le Milan AC - Barcelone de 1994: un 4-0 sans appel.

Le Milan attendra 9 ans sa couronne suivante, le Barca 12 ans.

Encore un peu jeune pour les Torres Juniors.

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2012.06.20

Fauchés comme des lapins en plein vol

A la minute de silence en mémoire de Thierry Roland*, l'équipe de France a ajouté 90 minutes d'indigence, concédant logiquement la défaite face à une bien terne équipe de Suède. Merci aux Anglais pour nous avoir sauvé la mise, merci à Zlatan Ibrahimovic et à Hugo Lloris pour nous avoir sauvé le match.

J'étais prêt à voir les Bleus quitter la compétition en passant à travers de cette rencontre (voir "Plus Bleus que jaunes"), je prendrai donc comme un agréable bonus leur prochain match contre l'Espagne. Sans la pression d'une trop longue série d'invincibilité, et sans la pression d'un melon décidément collé au crâne du talentueux Hatem Ben Arfa.

Coupable d'un coaching franchement médiocre (au lieu de laisser les Suédois revenir dans la partie, il fallait naturellement sortir Hatem bien plus tôt, et envoyer Olivier Giroud soulager Karim Benzéma face aux perches du Nils), Laurent Blanc devrait paradoxalement avoir les coudées plus franches pour le gros choc. Il y aura des opportunités pour les attaquants, et la bataille du milieu pourrait être plus serrée qu'attendu, mais la défense risque de souffrir, surtout privée de Philippe Mexès.

En tout cas, cet Euro reste très ouvert, et les quarts s'annoncent passionnants: CZE-POR, ESP-FRA, DEU-GRE, ENG-ITA. A surveiller: le vainqueur d'Angleterre-Italie.

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* Thierry Roland auquel je dédie ce titre. Du plus franchouillard des commentateurs sportifs (chauvin, sexiste et raciste) je retiendrai la passion pour le jeu et ses joueurs (indéniable), et le rire (aussi inimitable et désarmant que le crochet de Garrincha)

 

2012.06.16

Plus Bleus que jaunes

Face à l'Ukraine, la France vient de signer sa victoire en premier tour de compétition majeure la plus convaincante depuis l'Euro 2000, et les poussins de la génération 1987 d'emmagaziner un paquet de confiance pour la suite.

Quoi qu'il advienne, cet Euro 2012 sera un succès. Même si les Bleus se font laminer par l'Espagne, la Croatie ou pourquoi pas l'Italie en quarts. Même si, pire encore, ils s'effondrent face à la Suède, laissant celle-ci lui griller la politesse en compagnie de l'Angleterre.

Cette France joue au football, construit du jeu, trace sa route. Ses électrons libres ne se contentent pas de briller mais s'avèrent décisifs: après Nasri, c'est au tour de Menez de planter. Cabaye confirme la bonne santé offensive du milieu, et si les attaquants ne marquent pas encore, Benzema a délivré deux passes décisives. La défense n'a pas craqué, et la série d'invincibilité continue.

Cette victoire ne sera probablement pas sans lendemain, et constitue un jalon essentiel pour l'avenir. Le fossé avec l'Espagne commence à se réduire sérieusement. De très bon augure avant l'Euro 2016 à la maison, les qualifs 2014 face à la Rioja, et les prochains gros poissons à titiller dans cette très ouverte compétition.

footlog 2012

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2012.06.11

Les Trois Souris Qui Rugissaient

Je me souviens de la une de France Football avant le premier match des Bleus à la Coupe du Monde 1982: "Messieurs les Anglais, tirez les premiers". Bryan Robson avait poliment RSVP en crucifiant Ettori d'un coup de tête après à peine 27 secondes.

Cette fois-ci, The Sun l'a joué moins fair play en projetant la croix de Saint George sur la Tour Eiffel et l'Arc de Triomphe la veille du France Angleterre de l'Euro 2012*. Une victoire certes, mais de nuit et en l'absence d'opposition, rien à voir avec la très glamour invasion de New York par l'armée du Duché du Grand Fenwick dans "La Souris qui rugissait", un chef d'oeuvre réalisé à une époque bénie où les Anglais ne pouvaient pas encore nous narguer avec 1966, et où la France plaçait même plus de clubs en finale de Coupe des Champions (un - zéro).

Avec son pitoyable débarquement de juin 2012, le torchon murdochien veut donc nous faire passer son erzatz de souris pour les trois lions de la sélection et de fait l'Angleterre a les moyens de faire parler la poudre. Tout dépendra des défenses et sur le papier, celle des Bleus a tout de même un poil de gueule: d'un côté Lloris, Debuchy, Rami, Mexès, Evra, de l'autre Joe Hart... j'arrêterai là par charité.

Complété par Cabaye, Alou Diarra, Malouda, Nasri, Ribéry et Benzema, le onze de Blanc tient relativement bien la route et me rappelle un peu la cuvée 1996. Il ne connaitra vraisemblablement pas la même réussite (un bon Euro suivi d'un triomphe mondial et d'un autre continental), mais on peut recommencer à rêver.

Allez. Une petite victoire des Bleus ce soir combinée à un petit nul entre Ukrainiens et Suédois, et je serai prêt à passer l'éponge sur la blague de potache du Sun.
 

footlog 2012

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* "Show 'em no merci - We beam flag on Eiffel Tower for 3 Lions"

2009.08.26

Serissima : Serie A Plus ou Moins

L'Italie va mal.

Les Champions du Monde se portent toujours mieux que leurs voisins transalpins (eux au moins seront du voyage pour la Coupe du Monde 2010), mais le championnat souffre face à ses rivaux Espagnols et Anglais.

L'âge d'or des décennies 1980-1990 semble révolu, et l'arbre vieillissant du Milan AC ne suffit plus à cacher l'absence de forêt dans les compétitions continentales. Kaka a rejoint la Liga, et le seul moyen d'attirer une star semble de l'échanger avec une autre (Eto'o contre Ibrahimovic).

La Serie A a donc engagé une rupture avec la Serie B comparable à celle qui donna naissance à la Premier League en Angleterre en 1992 : à partir de la saison 2010-2011, les deux divisions seront gérées de façon indépendante l'une de l'autre. La décision, prise en juillet dernier, vient d'être ratifiée ce mardi.

Depuis 2007, les droits TV se négociaient club par club, renforçant les décalages entre l'élite et le reste. Serie A et B faisaient néanmoins bloc. Désormais, l'élite peut négocier des contrats encore plus juteux, et renforcer la cohérence de son offre commerciale. On peut s'attendre à un rebranding, le "A" n'ayant aucun sens sans son "B". Pourquoi pas "Serissima" pendant qu'on y est ?

En revanche, les clubs ne se sont pas entendus sur la proposition du gouvernement de créer des cartes de supporters sécurisées pour endiguer la pandémie de violence dans les stades... à chacun ses priorités.

C'est pour cela que l'Italie va mal.

Au moins, avant de transformer leur championnat en grand barnum, les Anglais avaient-ils fait le ménage, revu la sécurité, repensé les stades, tiré les leçons du Heysel et de Hillsborough. Mais sur fond de crise financière et avec un Berlusconi à la tête du pays, les Italiens prennent le risque de cristalliser une situation fondamentalement malsaine.

footlog 2009

2008.06.14

Les Bleus pliés en quatre

Les Pays-Bas ont collé quatre jolis buts à l'équipe de France hier soir. Un non événement puisque les Bleus naviguent depuis un moment dans le ventre mou du foot européen. Et quand on ne parvient à ne marquer aucun point ni aucun but à une médiocre équipe d'Ecosse il ne faut pas s'étonner de prendre une rouste devant une séduisante équipe batave.

S'ils n'ont pas le brillant de leurs prédécesseurs de 1988, les Oranjes peuvent aller loin dans cette compétition. Plus loin vraisemblablement que ces deux finalistes de la dernière Coupe du Monde couverts de bleus et raccrochés à l'ultime espoir d'un échec roumain dans le dernier match de poule... pour peu que l'un des deux daigne battre l'autre.

Le 4-1 d'hier demeure néanmoins porteur d'espoirs : les jeunes emmagazinent de l'expérience et de la frustration au plus haut niveau (utiles aux survivants de 1992-1993, les moteurs de 1996-2000), et il commence à y avoir de l'animation au milieu, un potentiel offensif plus varié. A condition bien sûr que la sélection prenne le risque d'affirmer un style plus clairement orienté vers l'avant.

Et puis une nette défaite au premier tour pourrait précipiter l'arrivée d'un Deschamps à la tête de la nouvelle génération. Domenech aurait ainsi prolongé avec succès sa mission commencée avec les Espoirs : former toute une génération à la victoire en équipe A.

Et retrouver l'OL histoire de boucler la boucle ?

2007.09.09

Fratelli d'Italia

Les Bleus n'ont pas gagné leurs matchs ce week-end. Ils n'ont pas marqué le moindre but ni le même essai. Les Argentins se sont même permis une double victoire inédite foot-rugby au Stade de France la même année.

Chez les manchots, les frères ennemis se sont neutralisés façon XV à Milan : en se rendant tampon sur tampon et en se donnant l'accolade en fin de match. Pas de vainqueur et donc pas de perdant, à part l'Ukraine.

Même Thierry Henry s'y retrouve : qu'il mette à profit sa suspension contre l'Ecosse pour soigner sa forme et relancer Trezegol. Qui a bien planté la dernière fois qu'il était associé à un Anelka décidément de retour au sommet.

Gros match de Lassana Diarra et dans un style différent de Marco Materazzi, à soigner ses relations publiques sur le thème papa modèle ami de la France.

2007.08.21

Trézéguet déprime chez les A'

Peu de temps après avoir confessé sa ressemblance avec Materazzi et ses soupçons sur une défaite concédée aux Italiens au siècle dernier, Ray Dom a livré sa Schindler's Lift - Schindler les ascenseurs, pas l'autre (il est bien question de sauver quelques âmes mais l'enjeu n'est heureusement pas le même).

Verdict : Trézégol, qui a pourtant quitté le sous-sol italien, ne remonte pas au premier étage et se retrouve coincé dans la même cabine que des aspirants à la vraie tunique bleue (Frey, Richert, Briand). Maigre lot de consolation : sa petite musique d'ascenseur sera fournie par DJ DJibril Cissé. Ce qui peut, au passage, signifier que le Juventino ne sera même pas à coup sûr titulaire dans cette équipe bis face à la redoutable équipe de Slovaquie A Prime.

Le premier étage ne ressemble pas vraiment au 7e ciel pour autant. En fait, l'affiche me donnerait presque envie d'appuyer sur un autre bouton. De toute façon, ce sommet n'est pas diffusé en Corée alors les petites déprimes des A prime...

Espérons simplement que les cannoniers de service ouvriront leur compteur international pour une saison importante dans le cadre de la reconstruction de la maison bleue. Et tenez-vous bien, ce projet-là fait les gros titres de ce côté-ci de la planète : Lee Myung-bak vient d'être sélectionné par son parti pour la présidentielle de l'an prochain... et si tout se passe bien pour lui, l'ancien maire de Séoul sera le vrai patron de la Maison Bleue.

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Les listes contre la Slovaquie (à confirmer pour les A)

LISTE DES A'
Frey, Richert - Réveillère, Zebina, Squillaci, Boumsong, Z. Camara, Mathieu, Silvestre - L. Diarra, Mavuba, A. Diarra - Cissé, Piquionne, Briand, Trezeguet.

LISTE SUPPOSEE DES A
Landreau, Ramé - Clerc, Sagna, Givet, Mexès, Abidal, Evra - Makelele, Nasri, Toulalan, Vieira - Anelka, Benzema, Henry, Malouda, Ribéry.

2007.02.18

Ibèresexuels et Calcio : vieilles recettes et nouvelles casseroles

Deux buts et une passe décisive pour Gronaldo (qui refait Sienne la Serie A - Veni, Vidi, Vici), un nul et une galette rouge vif pour son ancien compère David Beckham (qui ressort sa fameuse râclette face au Betis de Fernandez ; une recette bien fouettée inventée pendant la Coupe du Monde 1998 face à l'Argentine). Y'a pas à dire, la cuisine toscane, ça change du chocolate con churros. 

Le PSG, lui, persiste dans sa cuisine moléculaire façon el Bulli, à déstructurer le bon sens et martyriser la matière footballistique sous des conditions de température et de pression pour le moins anormales. A force de brûler tous les cierges de la Capitale et de mobiliser tous les marabouts de Paname, le club est parvenu à enchaîner une troisième victoire de rang. En une semaine, le déficit de chance accumulé depuis le début de la saison s'est ainsi transformé en un excédent budgétaire susceptible de financer les programmes électoraux des 46 candidats déclarés à la Présidentielle 2007.

Assister à ce nouveau miracle a demandé un peu de patience au téléspectateur, condamné à supporter Alexandre Ruiz jusqu'au bout de Jour de Foot. Non content de nous pointer de son sempiternel doigt accusateur, l'Ibèresexuel du PAF nous a même infligé un postillon de dernière minute. Comme si les poils dans la soupe ne suffisaient pas... Il était temps que le générique de fin renvoie ce sombre boxeur solitaire dans les cordes de la nuit.

Et en attendant ce fameux Nuit de Foot, j'ai observé Empoli faire cuire à petit feu la Roma sous le soleil éclatant de Toscane et dans un stade vide. J'ai pu mesurer combien, sans le bruit de fond des supporters, la simulation à l'Italienne pouvait s'entendre : on repère tout de suite celui qui se croit à Cinnecitta, et l'on entend tout de suite celui dont le tibia se brise effectivement.

Le cinéma italien est sorti de la crise lorsqu'il a retrouvé une certaine qualité mais pour cela, il a fallu vider les salles. De cet édifiant benchmarking, le Calcio semble avoir déduit que le football Italien n'aura de chance de revivre qu'une fois qu'il se sera débarassé du supporter Italien. Les clubs doivent donc trouver de nouvelles recettes pour survivre.

Le modeste club du Scala de Milan évolue pour le moment en Serie S, mais envisage très sérieusement de monter en série A grâce à un recrutement pour le moins innovant : sinon au niveau des joueurs (le Scala est condamné à conserver une équipe de divas liées par des contrats courant sur plusieurs saisons), au niveau des sponsors. Le fabricant de mannequins pour vitrines de mode Elite a en effet été sollicité pour fournir 20.000 supporters aux couleurs du club. La question de l'animation visuelle étant résolue, restait à donner de la voix à un stade toujours désespérément silencieux. Le président du club, par ailleurs actionnaire de l'opéra, a eu la bonne idée de réserver les 80 invitations tolérées par le règlement des matchs à huis clos aux 80 plus grands ténors de la péninsule.

La recette semble avoir du bon : le Scala a brillamment sorti la Roma de la Coupe d'Italie sous l'air de Cosi fan Totti. A la fin du match, l'entraîneur laziale a lâché, dépité : "Ce Scala a peut-être un petit budget, il a du coffre. Cela servira de leçon à nos joueurs, qui n'ont l'habitude de croiser des Series S que dans les parkings de leur centre d'entraînement."