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2010.07.21

Euro U19 2010 : la France explose les Pays-Bas

Je vous parle de Bleus que les plus de 20 ans ne peuvent pas connaître : Cédric Bakambu, Gaël Katuka (visiblement remis de ses émotions anglo-nordiques*), Francis Coquelin et compagnie ont épaté Laurent Blanc et Gérard Houiller, présents à Caen pour la démonstration des Bleuets face aux Néerlandais.

4-1.

Un festival offensif, des actions spectaculaires, des récupérations continuelles, des contrôles en pleine course somptueux enchaînés par des centres diaboliques...

Rien à voir avec la dernière sortie des A : il s'agissait du match d'ouverture de l'Euro 2010 des "Under-19", des petits gars qui en veulent et ne sont pas près de sécher les entraînement ou de se faire mettre en examen dans de sordides affaires de moeurs (suivez mon regard).

En fait, la Coupe du Monde 2010 des Bleus aura été une vilaine parenthèse entre cette sympathique compétition et la brillante démonstration des filles dans l'autre EURO 2010 des U-19 (vainqueurs de l'Angleterre 2 buts à 1 en finale le 5 Juin dernier à Skopje)**... sans oublier bien sûr la victoire française dans la course à l'organisation de l'Euro 2016.  

Quoi qu'il advienne par la suite dans la compétition qui vient de débuter aux bons soins de la Ligue de Basse Normandie, les sourires de Francis Smerecki sur le banc et de Laurent Blanc dans les tribunes faisaient plaisir à voir.

Pour une fois, ça nous fait des vacances.

footlog 2010

* voir "Lens bat Chelsea 0 Katuka contre 1"

** Notons que leurs aînées les U-20 viennent de se faire sortir au premier tour de la Coupe du Monde en Allemagne par le pays hôte (4-1), mais après avoir elles aussi fait honneur au maillot.

2007.05.28

Une fin de Lyon

Alain Perrin a beaucoup d'ambition. De talent, aussi, mais c'est secondaire ; cet entraîneur ne recherche pas le pouvoir ni la reconnaissance de ses pairs : seul le statut compte. Et le statut se mesure à la coupe du costume, à la marque que vous portez, à la voiture que vous conduisez.

Alain Perrin aura bientôt la Ferrari dont il rêvait, la responsabilité de la marque OL, et le costume de Gérard Houiller... la peau, il n'a même pas eu besoin de l'avoir, le coach l'a déposée de lui-même en sortant. Avec honnêteté : alors que le club doit amorcer un nouveau cycle, autant que l'entraîneur soit en phase et confiant pour travailler dans la durée. Avec une jolie larme à l'oeil aussi, pendant la communion célébrant le premier but de Florent Malouda samedi dernier.

Le pouvoir restera donc, comme toujours, dans les mains de JMA et Bernard Lacombe. Et Perrin jouera comme toujours le rôle de la doublure dans leur dîner de cons. C'est sympa au cinéma... mais Grégory Coupet eût plus volontiers remis le couvert pour un Deschamps et pourrait bien partir voir un peu de pays. Et il ne sera pas le seul.

J'avais attendu une fin de cycle pour la saison 2006-2007 et quelque part, la rupture est survenue après l'élimination romaine. Mais même s'il venait à perdre le quart de ses stars, l'Olympique Lyonnais resterait de toute façon le favori du prochain championnat. Dans le jeu des sept erreurs, les historiens s'amuseront à relever la différence entre les éditions victorieuses des années 2000 : ici, 3 points de plus au classement, là une coiffure plus fantaisiste de Sydney Govou...

Les amateurs d'émotions vraies retiendront le visage radieux des supporters sochaliens, si heureux après leur victoire en Coupe et cela en toute simplicité et sans la moindre arrogance. On comprend que Perrin ait eu envie de partir.

 

2007.03.16

Sugar Ray Domenech vs Hurricane Arsene Wenger

Thierry Henry souffre. Il sera écarté des terrains jusqu'à la fin de la saison mais se console comme il peut. En volant au secours des cas encore plus désespérés, tiens (et un SMS d'encouragement à Mika Landreau, un).

Arsène Wenger, lui, ne décolère pas : la blessure de son champion résulte directement des cadences infernales imposées par la sélection nationale. Certainement pas au calendrier anglais, pondu comme chacun le sait par des cocaïnomanes épileptiques plus chargés que Lance Armstrong un soir de juillet.

Raymond Domenech encaisse et retrouve son jeu de jambes de virtuose de la répartie. Cela ne l'empêche pas de recevoir peu après un vilain uppercut décoché par Battling Gégé Houiller, totalement libéré depuis qu'il est sorti de la Ligue des Champions et de la course à la DTN : je soutiens Arsène - ce type est un dangereux psychorigide, pas étonnant que le Dodo soit une espèce éteinte.

Une espèce qui se porte bien ? Le petit Bleu. Plus besoin de le laisser mûrir six mois en cave pour le lancer sur le ring. Nos nouveaux poids coq ont fière allure : outre Karim Benzema (déjà appelé mais pas élu), on retrouve deux étoiles montantes de L1 (Samir Nasri et Fred Piquionne) et deux fusées lancées du plateau d'Albion : Abou Diaby (rien à voir avec l'Emirat, même s'il joue au Emirates Stadium) et Lassana Diarra (à ce rythme là, il y aura plus de Diarra en équipe de France que de Kim en équipe de Corée).

Dans l'histoire, seul David Trézéguet termine franchement KO.

Il n'est pas le seul, me direz vous, mais je vois tout de même deux différences avec le PSG : Trézégol marque encore des buts et il évolue déjà en D2.