2020.11.26
Diego Armando Marado... nooo!!!
On ne peut pas dire qu'on etait pas prepare a la nouvelle: Diego Maradona a gloutonnement creuse sa propre tombe depuis des decennies. Mais cela n'enleve rien a la tristesse de voir partir l'un des plus grands magiciens du sport.
Si a mes yeux, Pele restera a jamais le plus grand, le Pibe de Oro a illumine le foot a une epoque ou il en avait grand besoin. Au moment ou Michel Platini ressuscitait le jeu, Diego Maradona sublimait le joueur. Un peu comme Alain Prost faisait avancer la Formule 1 la ou Ayrton Senna magnifiait le pilote.
Personne n'a fait mieux depuis: Ronaldo n'a jamais porte seul son equipe, Leo Messi n'a jamais mene La Albiceste avec tant de grinta, Zidane a tout fait, mais partout un ton en dessous. Cristiano Ronaldo? Loin derriere ces monstres.
Si rien ne resume mieux les deux faces de ce genie que son double contre l'Angleterre, son chef d'oeuvre de cette Coupe du Monde 1986 reste a mes yeux son eblouissant festival contre la Belgique.
De Diego Armando Maradona, je retiens son echauffement avant le match amical insipide contre la France au Parc des Princes, en mars de la meme annee (la seule fois ou je l'ai vu jouer).: un gamin dans sa bulle, seul avec son jouet, un ballon auquel il faisait absolument ce qu'il voulait.
Merci Diego pour ce sourire, et ce pur moment de joie.
footlog 2020
(initialement publie sur blogules)
06:39 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diego maradona, michel platini, lionel messi, ronaldo, pelé, cm1986, argentine, angleterre, belgique, parc des princes, france, cristiano ronaldo, zinedine zidane
2012.01.10
En 2012, votez Messi ou Henry, pas Cantona ou Maazou
Journée historique pour Lionel Messi et Thierry Henry, hystérique pour Eric Cantona: le premier a remporté sans surprise un troisième Ballon d'Or FIFA France Football d'affilée, le second a conquis les coeurs des fans d'Arsenal qui lui échappaient encore en signant son retour par le but de la victoire en coupe contre Leeds, et le troisième a une fois de plus gagné l'occasion de se taire en lançant un appel aux signatures de maires dans la perspective des présidentielles 2012.
Cette journée consacre également:
- les championnes du monde nippones (Ballon d'Or pour Aya Miyama, Norio Sasaki meilleur entraîneur)
- le champion de la trophéïte aigüe Pep Guardiola
- le champion du futchebol Neymar pour son but de folie, Prix Ferenc Puskas
- le champion toute catégorie des tranferts foireux, Moussa Maazou (Ballon de plomb 2011)
L'année commence donc sur les chapeaux de roue... à part bien sûr au Paris Saint Germain où on attaque directement la jante avec sur le terrain un Festival de Locminé pour la première officielle de Carlo Ancelotti, et en coulisses une réponse d'anthologie de Leonardo à Maradona (le premier assumant totalement les railleries du second sur son manque total de scrupules).
On ne devrait pas s'ennuyer. Tous ,e
footlog 2012
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11:27 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lionel messi, thierry henry, eric cantona, ballon d'or, fifa, france football, pep guardiola, aya miyama, neymar, ferenc puskas, sepp blatter, michel platini, norio sasaki, arsenal, leeds, japon, foot féminin, ballon de plomb, moussa maazou, psg, locminé, carlo ancelotti, leonardo, diego maradona
2010.04.01
El Pipe de Oro
En avance sur le calendrier initial, Jean-Pierre Escalettes a annoncé ce matin le nom du futur sélectionneur de l'Equipe de France :
JPE : "Il n'a pas été possible de confier les renes des Bleus a un ancien champion du monde : le seul disponible dans le groupe était le conducteur du bus le 12 juillet 1998. Je peux vous l'avouer maintenant : notre premier choix portait sur Laurent Blanc, mais Lolo nous a gentillement fait comprendre qu'il n'avait pas épuisé son stock de touillettes à Bordeaux, et que le dernier check-up de Sir Alex Ferguson n'était pas brillant brillant... Tout naturellement nous avons alors proposé le job à Didier Deschamps, mais Dédé veut à tout prix lever la coupe aux grandes oreilles en tant qu'entraîneur avant de récupérer la sélection. Enfin pas lui mais l'amicale des supporters de l'Ohème, qui lui ont placardé le message sur la porte de sa villa. La Dèche m'a montré le papier : il est tout rouge et fendu au milieu parce qu'un chat s'est malencontreusement interposé entre la porte et le poignard pendant l'affichage. Nous avons donc proposé le job à Diego Maradona, un homme capable de remettre l'équipe sur les bons rails, et qui surtout sait communiquer auprès des journalistes avec clarté, franchise, et classe."
footlog : "Et les autres anciens de '98 ? Vous aviez déjà Alain Boghossian sous la main, non ?"
JPE : "Ah ah ah ! Excellent poisson d'avril. Question suivante...?"
footlog, le 1er avril 2010
01:42 Publié dans Les Bleus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : diego maradona, raymond domenech, france, jean-pierre escalettes, laurent blanc, didier deschamps, alain boghossian
2007.02.07
France Argentine : Zidane forfait
21 ans déjà depuis le dernier match entre l'Argentine et la France ! Nos braves centenaires Zidane, Deschamps et même Blanc n'auront donc jamais affronté ce prestigieux adversaire. Par solidarité, Thuram vient d'ailleurs de déclarer forfait au dernier moment.
Le France-Argentine se fait rare. Deux chocs épiques en Coupe du Monde (1930 et 1978) et entre les deux, seulement six matchs amicaux à se mettre sous la dent, dont une floppée pendant les tournées d'hiver des années 70 de la France d'en bas.
Et puis ce petit match amical du 26 mars 1986 au Parc des Princes où, comme quatre ans auparavant, les Champions du Monde des matchs amicaux corrigent 2-0 les futurs vainqueurs de la Coupe du Monde. Deux pions marqués par les remplaçants Ferreri et Vercruysse, le carré magique ayant été réduit à l'arête Fernandez - Tigana. Giresse et Platoche avaient bien joué le mois précédent, mais dans un triste 0-0 contre l'Irlande du Grand Nord, entre les congères d'un Parc frigorifié et pas vraiment convaincu par la première sélection de Jean-Pierre Papin.
J'étais au Parc ce 26 février 1986 comme ce 26 mars 1986.
Si je n'attendais pas grand chose du match contre l'Irlande du Nord, ce France-Argentine reste une déception. Ce soir-là, même Burruchaga était passé à côté. Une image persiste toutefois, gravée dans ma mémoire : l'échauffement d'avant-match du Pibe de Oro. Un autiste au beau milieu d'un stade sans âme, seul dans sa bulle avec sa balle. Rien n'existe si ce n'est ce bout de cuir qui jamais ne touche le sol.
Ici, pas d'esbrouffe. Ce n'est pas encore la mode du freestyle et Ronaldinho n'a pas encore l'âge de tenir debout, ni même de dribbler Assis (son frère, Roberto). Pied, tête, épaule, cuisse, talon gauche, fesse droite... tout y passe ou presque. Diego Armando Maradona attendra quelques mois pour dribbler Peter Shilton de la main.
Platini a l'habitude de dire que ce que Zidane fait avec un ballon, Maradona le faisait avec une orange. Je le crois bien volontiers. Mais je regrette que leurs rencontres se soient limité à quelques Juve-Napoli ou à cette exhibition sous le même maillot pour le centenaire de la League anglaise (j'étais bien en Angleterre pendant cet été 1987, mais devant mon écran et pas à Wembley). Zizou a manqué Diego pour peu de choses. Qui sait...? Laurent Blanc stoppe Kostadinov à l'automne 1993 et peut-être que le Bordelais fait partie des 23 l'été suivant, quelques semaines avant sa véritable première sélection face aux Tchèques. La France et l'Argentine n'atterrissent pas dans la même poule (la Bulgarie n'était pas tête de série), mais ZZ a une chance d'affronter le maître avant qu'il ne se fasse pincer pour dopage.
ZZ se contentera donc du Brésil. Avec une certaine réussite. On lui pardonne.
10:18 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, Argentine, 1986, Diego Maradona, Michel Platini, Zinédine Zidane, freestyle
2006.05.20
Henry est immense
Sur le terrain, Safet Susic était coutumier de ce style de contre-pieds laissant adversaires et spectateurs littéralement le cul par terre. Ici, le joueur a utilisé la main, mais d'une façon plus noble que Maradona en 1986 : pour signer un nouveau contrat avec le club de son coeur. Un contrat qui a du sens, pas le tour de passe-passe habituel pour préparer le prochain transfert. Un contrat qui sauf catastrophe tellurique sera honoré au sens fort.
C'est sans doute le plus beau geste réussi par Thierry Henry depuis le début de sa carrière. Bien sûr, il y a ce joli chèque accordé par Dein et Wenger, mais il y a surtout ce coeur énorme, cet amour du jeu et du maillot au sens noble. Bien sûr, Barcelone aussi fait plaisir à voir, mais comme Arsène Thierry a envie de voir grandir et s'épanouir ces gamins si doués (deux joueront la Coupe du Monde avant même de fêter leurs 18 ans).
La presse londonienne titrait "Who needs Viera ?" après la déroute de la Juve à Highbury, mais à la question "qui a besoin de Henry ?" je serais tenté de répondre : "le football, tout simplement".
01:10 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humeurs, Thierry Henry, Arsenal, Arsène Wenger, safet susic, diego maradona, transferts