2012.06.16
Plus Bleus que jaunes
Face à l'Ukraine, la France vient de signer sa victoire en premier tour de compétition majeure la plus convaincante depuis l'Euro 2000, et les poussins de la génération 1987 d'emmagaziner un paquet de confiance pour la suite.
Quoi qu'il advienne, cet Euro 2012 sera un succès. Même si les Bleus se font laminer par l'Espagne, la Croatie ou pourquoi pas l'Italie en quarts. Même si, pire encore, ils s'effondrent face à la Suède, laissant celle-ci lui griller la politesse en compagnie de l'Angleterre.
Cette France joue au football, construit du jeu, trace sa route. Ses électrons libres ne se contentent pas de briller mais s'avèrent décisifs: après Nasri, c'est au tour de Menez de planter. Cabaye confirme la bonne santé offensive du milieu, et si les attaquants ne marquent pas encore, Benzema a délivré deux passes décisives. La défense n'a pas craqué, et la série d'invincibilité continue.
Cette victoire ne sera probablement pas sans lendemain, et constitue un jalon essentiel pour l'avenir. Le fossé avec l'Espagne commence à se réduire sérieusement. De très bon augure avant l'Euro 2016 à la maison, les qualifs 2014 face à la Rioja, et les prochains gros poissons à titiller dans cette très ouverte compétition.
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06:38 Publié dans Les Bleus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, euro2012, ukraine, suède, angleterre, jérémy menez, espagne, croatie, italie, samir nasri, yohan cabaye, karim benzema
2006.06.19
Le vol et le cadeau
La France s'est-elle fait voler sa victoire hier soir ? Oui au vu du but refusé à Vieira en première mi-temps, non au vu d'un match offert en cadeau à des Coréens si faibles qu'ils se sont avérés incapables de l'accepter.
Je l'écrivais avant-hier* et je confirme aujourd'hui : ce match nul est inespéré. Les Bleus restent en vie, ont enfin ouvert leur compteur buts (grâce à Thierry Henry qui plus est) et surtout, seront obligés de jouer sans Zidane contre le Togo.
Ce dernier point constitue sans doute la meilleure nouvelle de la journée pour Domenech : s'il doit mourir, ce sera avec ses idées. Je lui souhaite d'aller jusqu'au bout de celles-ci et de donner leur chance à ceux qui ont vraiment envie de jouer. David Trézéguet, par exemple : regardez-le piaffer pendant son échauffement contre les Suisses, sourire comme un gamin en entrant sur le terrain pour de misérables arrêts de jeu. Le timing absurde de ce remplacement n'avait d'autre objectif que d'humilier le nouveau numéro six de la sélection, un bien pâle Zinedine Zidane qui eût dû être remplacé bien avant l'égalisation coréenne. Il est temps de préparer l'avenir : nous avons perdu 4 ans pour rien et quitte à repartir de zéro, autant que ce soit avec des joueurs qui ont déjà l'expérience d'une Coupe du Monde.
Dans ce groupe G, le plus faible de la compétition, seule la Suisse surnage et mérite de passer aux choses sérieuses. A moins que le Togo se décide enfin d'entrer dans sa Coupe du Monde avant d'en sortir.
Pour le reste, pas fâché de voir le Ghana et les USA à leur niveau, et pas fâché non plus de voir ce sinistre Daniele de Rossi écarté de la Squadra.
* "Dimanche je signe pour le nul" (20060617)
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Bons points : Willy Sagnol (FRA) - Kim Nam-il (ROK - pas pour rien dans la non prestation de ZZ) - Yoshikatsu Kawaguchi (JAP - encore lui ! mais ce gardien inspire la sympathie) - Niko Kranjcar (HRV - on trouve toujours des pièces de choix dans le Brésil de l'Europe façon puzzle) - Petr Chech (CZE) - Asamoah Gyan (GHA) - Pablo Mastroeni (USA - malgré son rouge amplement mérité) - Andrea Pirlo (ITA)
Pas vu et donc pas pris en note : POR-IRN et BRA-AUS
13:55 Publié dans Coupe du Monde 2006 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, Corée du Sud, Japon, Croatie, Australie, Brésil, Portugal, Iran