2008.05.18
Acharnement thérapeutique
Paris a sauvé sa peau.
Lens remontera plus vite que le PSG si celui-ci avait conclu sa saison dans le prolongement des deux dernières.
Mais le club de la Capitale n'en a pas fini avec ses vieux démons. La révolution doit avoir lieu.
Colony Capital détient la clef, et deux candidats déjà dans la place :
- Simon Tahar s'inscrit dans l'âme du club : ses premières pensées hier étaient pour Francis Borelli et Alain Cayzac, les deux présidents disparus tragiquement cette saison (le second dans des circonstances heureusement moins définitives)
- Michel Moulin s'inscrit dans la tradition Bernard Tapie : ses premières pensées hier étaient pour sa pomme - je veux être président, je vais ramener la Coupe aux grandes oreilles, je ferai venir les grands joueurs, vous pouvez compter sur moi...
La grande tragédie à peine terminée, place à la comédie de boulevard... ça promet pour 2008-2009.
Et entretemps, n'oubliez pas de rapporter la Coupe aux petites oreilles, vous savez, la même que dans la vitrine du restaurant le 70.
02:05 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : PSG, Michel Moulin, Simon Tahar, Lens, Bernard Tapie, Francis Borelli, Alain Cayzac
2006.01.25
OM 1993 : on refait le match ?
Les "révélations" de Jean-Jacques Eydelie nous renvoient à la figure l'affaire VA-OM (et non OM-VA) et les dérives du football français sous l'ère Tapie-Bez*.
Rappelons que les vrais perdants dans cette affaire furent le football et Jacques Glassmann.
Marseille la ville peut légitimement s'estimer victime, mais de la gestion de son club et de son image par Bernard Tapie, et non d'un prétendu acharnement judicio-parisiano-parano-montgolfiero-ballonesque.
Les clubs frustrés de titres comme Monaco ou le PSG peuvent également nourrir quelque amertume (surtout après la non-attribution du titre 1992-93), mais n'oublions pas les victimes de dommages collatéraux comme l'équipe de France : sans leurs frictions intestines à la Barça-Real, les Bleus devaient logiquement jouer la World Cup 1994 et vraisemblablement faire au moins aussi bien que les Bulgares, demi-finalistes d'une édition bien pâlotte (Romario trop ternement génial, Maradona trop artificiellement prolongé, OJ Simpson MVP du match d'ouverture et première finale sans but).
Avec l'épisode des injections de Münich**, Eydelie ajoute une pierre à ce bien vilain édifice. Le providentiel coup de boule de Basilou avait déchiré le brouillard dans lequel était plongé le foot français, comment interprêter ce nouveau coup de butoir ?
Le Milan AC n'a peut-être rien à se reprocher (à l'époque, Berlusconi ne pratiquait pas encore les injections de botox), mais il devra patienter : tant qu'Eydelie sera le seul à avouer, ses chances de récupérer le trophée restent minimes.
Ne comptez pas sur un Deschamps, un Di Meco, un Desailly, un Olmeta, un Casoni ou un Tapie pour vendre la mêche (si elle existe). Peu de risques côté Sauzée, Barthez, Boksic ou Ferreri. Plus d'incertitudes concernant Angloma, Thomas, Durand ou des membres du staff. Reste Völler, dont les oreilles risquent de chauffer et la moustache de friser (déjà fait pour la permanente). Le bonhomme n'est pas du genre à verser dans le sensationnalisme***, mais pas non plus à garder sa langue dans sa poche.
A la limite, le titre de 1993 peut s'envoler si ça peut parachever la purge. Et qu'importent les trophées ? S'il ne doit rester qu'une chose de la sublissime équipe de l'OM de ces années-là, que ce soit le jeu.
* voir également "Jürgentleman Klinsmann" (20051112)
** sans prescription des médecins mais avec prescription selon l'UEFA, le délai de 10 ans étant écoulé
*** on se souvient des témoignages bien baveux de Schumacher sur le dopage au 1. FC Köln
09:20 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humeurs, corruption, dopage, scandale, bernard tapie, om, valenciennes
2005.11.21
Red Star Ac' ? Les Espoirs font vivre
Calcio-Ligue 1 : 29-21. La Ligue 1 se console en exportant deux buts à la Juve (Trezegol), deux à Wigan (Henry) ou encore un à Anfield (Cissé).
Liga-Ligue 1 : 2-2. Egalité Denilson - Ronaldinho, mais les deux gri-gris du Bordelais entré en fin de match n'ont pas connu la même exposition médiatique que les deux coups de turbo sur l'aile Gaucho du Clasico.
Bundesliga-Ligue 1 : 5-12. Pas de chance, il s'agit ici de la différence en points entre le leader et son dauphin. En faisant mieux ou plutôt pire que le Bayern, Lyon projette notre championnat dans des sphères habituellement peuplées par d'anciennes républiques soviétiques.
Et demain, ça ira mieux ?
9-3. Tapie envisage de claquer son nouveau pactole en montant un OM-sur-Seine avec sans doute les mêmes recettes (millions, anti-parisiannisme, populisme) et les mêmes casseroles. L'ex-Ministre de la Ville peut se la jouer tendance en briguant le poste de Georges Marchais dans les tribunes d'un Saint-Ouen version Red Star Ac'. D'ici à ce que Luis se colle la Belga au bec de retour d'Israël...
13. Pour l'intérêt de la L1, je préfèrerais que Marseille fasse le nécessaire et retienne Frank Ribery pour l'essentiel d'une carrière que je lui souhaite papinesque. Maintenant que les bleuets sont en phase finale, Domenech serait inspiré de tester dès mars prochain ce "Plan B" autrement plus durable que ZZ.
15:20 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humeurs, ligue 1, franck ribéry, bernard tapie, red star, calcio, liga