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2006.08.17

Dhorasoo les bleus dans les yeux

Finalement ce ne sera qu'un film de vacances privé ; pas le prometteur snuff movie de l'été (de toute façon "Olmert m'a tuer" a trusté le box office depuis la fin de la Coupe du Monde). Tant pis pour Vikash "Spike Lee" Dhorasoo qui avait emmagaziné mille fois plus de temps de jeu de l'autre côté de la caméra... il aura suffi d'une réaction légitime de révolte et de mépris du groupe France pour que son projet soit abandonné. La peur de se prendre des bleus dans les yeux, sans doute...

Le groupe France, justement, a retrouvé le terrain avec un peu de réussite hier. Un match de reprise idéal avec une authentique opposition : un super gardien, une solide défense, un milieu dominateur jusqu'au départ de Hasan Salihamidzic, une attaque efficace et une motivation presque trop forte. Au final, un match bien plus plaisant que la plupart des sorties des Bleus sur la période août 2004 - juin 2006.

En première mi-temps, bien sûr, il y avait comme un bug en défense centrale (Lilian ?) et au milieu (Zinédine ?). Mais en seconde, les cadres se sont réveillés et ont posé leur patte sur le match sans trop forcer. Le Professeur Thierry Henry a brillamment exposé les vertus de l'altruisme, et P'tit Louis ne s'est pas contenté d'écouter et de prendre des notes. On se console comme on peut en voyant l'équipe ter Italienne sombrer à domicile face aux Croates : quitte à affronter l'équipe 1, autant que ce soit début septembre, avant la reprise du championnat. Sur un terrain un peu moins champêtre, sans la fanfare du village aux hymnes et avec une réalisation digne de ce nom - un peu plus de hauteur que pour la version bosniaque, un peu moins auteur que pour la version Vikash.

2006.08.14

Canal un peu Plus, Scar-Farce un peu moins

Depuis qu'elle ne traîne plus le PSG comme une maladie honteuse, la chaîne cryptée a retrouvé des couleurs. Les consultants affichent eux-aussi une mine ravissante après leurs vacances tous frais payés à reluquer les formes avantageuses de Ronaldo & Co sur le sable fin de Germanie.

Et puis cette Ligue 1 démarre bien. L'OL concède un premier petit faux pas, les autres tireurs de coups francs se décident enfin à aider Juninho à nettoyer les lucarnes de France et de Navarre, Franck Scar-Farce Ribéry n'est pas parti animer la Premier League, la moyenne de buts remonte et surtout on voit du beau jeu. Le premier quart d'heure de Lille hier valait largement la plupart des peu généreuses portions de 90 minutes ingurgitées la saison dernière. Pour la première fois depuis dix ans et les débuts de l'ère Bosman, les clubs français ont pu garder leurs meilleurs joueurs et bâtir une équipe dans la durée.

Mais la Coupe du Monde 2006 avait elle aussi débuté sur d'excellentes bases avant de sombrer dans un affligeant concours de catenaccio. En avance sur son temps, le Paris Saint Germain vient d'ailleurs d'arracher son premier 0-0 de la saison dans le célèbre chaudron des redoutables Valenciennois, un exploit de portée cosmique à peine éclipsé par la première victoire du FC Tours en 2e division depuis des lustres.

2006.08.06

Paris est magique

Le Trophée des Champions m'avait laissé perplexe avec ce PSG posant de sérieux problèmes à la Dream Team B lyonnaise et ne cédant qu'aux tirs aux buts. Rothen avait même planté un but d'anthologie du droit avant de ruiner sa splendide teinte d'été en la maculant de sang rhodanien.

Heureusement, tout est rentré dans l'ordre et hier j'ai vraiment retrouvé le club de mon coeur : brouillon, fébrile, incapable de tenir le score et toujours aussi doué pour faire briller ses anciens joueurs venus gonfler les rangs de l'adversaire du jour. En un mot ; fidèle à ses valeurs, avec des joueurs qui mouillent le maillot avec les larmes de rire du public. Il faudra toutefois se méfier de l'OM, capable de rivaliser avec le PSG sur son propre terrain, comme en témoigne le périlleux exercice de jonglage en freestyle de Ribery avec ses trois neurones sous le regard médusé de Diouf et Anigo.

Le championnat 2006-2007 est donc lancé. Il connaitra son point culminant avec un sympatique VA-OM pour lequel on ressortira avec émotion du placard Jacques Glasmann, cette espèce éteinte de joueurs intègres remontant à l'ère pré-bosmanienne, quand les clubs français parvenaient enfin à squatter les derniers carrés des compétitions européennes. De nos jours, ce phénomène se limite aux seules hautes sphères intertotiennes, et encore les années bissextiles.

Pourtant, je ne sais pas pourquoi mais je sens que cette année, un club français va enfin gagner la coupe intertoto aux grandes oreilles, l'inaccessible Coupe des Villes de Foire de l'UEFA. Club de ville foireux par excellence, Paris mériterait vraiment le trophée pour l'ensemble de son oeuvre.

2006.08.02

OM, PSG, OL, RCL et ASSE mobiles

Les cinq principaux vecteurs d’audience de la Ligue 1 lanceront le 24 août prochain leur marque de services mobiles à l’attention de leurs supporters. Comme les appellations le laissent supposer, ”OM mobile by Orange“, “PSG mobile by Orange” & co s’appuieront sur le réseau de l’opérateur partenaire du Championnat de France, qui en a récemment conservé les droits 3G pour 29 millions d’euros. Au passage, Orange continue à décliner son “by Orange” inauguré avec M6.

L’offre sera commercialisé par un acteur tiers, Universal Music… sans le Mobile qui suit habituellement, mais avec un bon mobile : UM apporte son expertise du marketing auprès des fans, et s’appuiera sur les mêmes canaux que pour sa propre unité UMM (les milliers de points de vente de journaux, en plus des boutiques de supporters apportées par les clubs).

L’offre sans engagement bénéficiera du désormais classique prix d’appel de 15 euros pour le kit carte SIM + 1er mois, les tarifs en vitesse de croisière s’élevant à 21.90 euros par mois pour 45 mn de communications (voix/visio/SMS/MMS) et des appels illimités le week-end entre supporters - histoire de faire masse, Orange ajoute aux quelques dizaines de milliers d’individus du coeur de cible de chaque club ses 22.5 millions d’abonnés actuels. L’accès illimité au portail mobile (vidéos y compris) et aux services d’infos du club est inclus, et comme pour la voix Orange ajoute un bonus supporters sur les SMS : les buts du club se traduiront par des SMS offerts. Tout est bon pour aider Hidalgo à doper la moyenne des buts marqués en Ligue 1…

Seule la marque change en somme : les clubs bénéficiant des mêmes solutions et des mêmes canaux, à eux de faire la différence sur la qualité de leur propre réseau de supporters. A priori, avantage à Marseille sur les volumes mais l’OL vise l’hégémonie sur le championnat et a déjà prouvé son efficacité sur les produits dérivés. On peut également compter sur Lens et Saint Etienne pour porter haut et fort leurs couleurs… espérons simplement que les groupes de supporters du PSG n’activeront pas la fonction “Taser” de leurs mobiles dans leurs prochaines joutes intestines…

2006.07.28

PSG champion 1992-93 ?

L'Inter sacré avec quelques mois de décalage (Juve et Milan sanctionnés), Oscar Pereiro Sio sacré avec quelques jours de décalage (pour peu que la faute de Floyd Landis soit confirmée et qu'aucune humeur pharmacopesque ne vienne ternir le nouveau maillot jaune)... est-il encore temps de reparler du titre de Champion de France de D1 1993 ?

La dernière fois que le sujet avait été évoqué, Christophe Bouchet tentait de sauver sa tête en s'attirant à peu de frais les faveurs des supporters de l'OM : au passage, récupérer la dixième levée manquante permettait de rattrapper l'ASSE et de vendre de jolis maillots frappés d'une étoile immaculée. Gonflé, mais qui ne risque rien n'a rien.

Rappelons qu'à l'époque des faits, la LNF avait décidé de ne pas attribuer le titre pour une raison bien simple : le PSG de Canal+ avait expressément refusé de réclamer son dû trop fort de peur de braquer la France du foot et en particulier la France d'en bas géographique. Dans le contexte sulfureux de l'époque, il était en effet impossible à Lescure-Denisot de porter l'estocade à un adversaire si précieux (d'accord pour entretenir artificiellement la haîne entre les clubs pour éveiller l'intérêt du spectacle audiovisuel mais ne poussons pas le bouchon trop loin*). Le PSG avait été jusqu'à refuser de jouer la lucrative Ligue des Champions, laissant l'honneur à Monaco de tomber en demi-finales contre le Milan de Rijkaard et du toujours dévoué Dessailly et se contentant de tomber en demi-finales de la C3 contre la Juve de Baggio et de ses toujours dévoués arbitres.

La décision commerciale se comprend mais vis à vis de l'éthique sportive, la plaie reste ouverte. Autant on comprend la non attribution de la Coupe de France l'année de la tragédie de Furiani (la finale n'avait même pas eu lieu), autant là, on punit les victimes aussi sévèrement que les coupables et ce sans motif défendable. Aujourd'hui que Canal+ a quitté le board du PSG, les nouveaux actionnaires me semblent plus légitimes que le très habile Bouchet dans une démarche de réparation.

C'est maintenant ou jamais, à l'heure de l'inventaire et du quitus sangerminois et en rebondissant sur le cas italien, que l'affaire doit être définitivement tranchée. Mais calmement, sans jetter d'huile sur le feu ni relancer inutilement une sale guerre. En commençant par soumettre l'idée au Conseil Ethique, par exemple.

Quitte à ce qu'au final, la première décision soit confirmée : sur un plan personnel, en qualité de compagnon de (dé)route du PSG depuis plus d'un quart de siècle, je serai naturellement heureux de voir le club de mon coeur récupérer son bien... mais certainement pas à n'importe quel prix.

 

* on notera d'ailleurs qu'à force de pousser le bouchon, celui-ci a fini par atterrir à mi-chemin et chez des spécialistes, à Lyon.

2006.07.26

Juve : quand la Vieille Dame s'indigne

Le président de la Juventus crie au scandale : en repéchant en appel ses petits amis du Milan, de la Fiorentina et de la Lazio en Serie A, la justice sportive italienne la laisse seule croupir en Serie B.

Il y a encore quelques jours, ce même club battait sa coulpe en clamant haut et fort qu'il accepterait une relégation en seconde division en rémission de ses péchés mais pas pour les siècles des siècles amen.

Je ne vois pas de quoi se plaindre : Deschamps bénéficie maintenant d'un boulevard pour tracer vers l'élite sans la concurrence acharnée de ses principaux ennemis (le Napoli excepté). Ses 17 points de retard se règleront en quelques coups de patte de del Piero (de préférence à quelques coups de fil du successeur de Moggi...), et pour peu que la Juve gagne le trophée le moins convoité de la botte (la Coupe d'Italie) elle jouera l'Europe dès la saison prochaine.

Surtout, si le club veut rester le plus populaire du pays, il lui faut définitivement s'absoudre de ses errements passés. Redevenir humain. Comme Zidane tiens, histoire de sortir du train-train hollywoodien (ils se marrèrent et eurent beaucoup de Coupes du Monde) et des clichés façon Real Madrid Inc. (immaculée conception de produits dérivés) pour rendre la légende encore plus belle.

2006.07.19

Vieira au FC Tours

Maintenant que le FC Tours retrouve l'élite (si l'on peut qualifier d'"élite" la Ligue 2 et un match amical contre le PSG), et sans le moindre point de pénalité s'il vous plait (croix de bois, Croix de Savoie, croix de fer, si je mens je vais en enfer), on peut se reprendre à rêver.

Préféreriez-vous évoluer dans une équipe prestigieuse en Série B voire C ou dans le monde merveilleux du foot pro français ? L'immense Luca Toni acceptera-t-il de faire oublier l'immense John Carew sur l'immense banc de touche lyonnais ? Trezegol et Thuram reviendront-ils avec plaisir biner les champs de patate de la Ligue 1 ?

Pour peu que Ribéry reste à l'OM et quelques pointures daignent honorer de leur présence nos bons vieux stades, pour peu que l'AJA prolonge l'Intertoto jusqu'au printemps (et que Guy Roux laisse à Jean Fernandez le temps de s'épanouir), et surtout pour peu que les écuries d'Aulas ne réquisitionnent pas les meilleurs poulains de France et de Navarre, cette Ligue 1 cuvée 2006-2007 s'annoncerait presque passionnante.

Bon. On va probablement assister à un festival de 0-0 dans le ventre mou du championnat (entre la place du dauphin de l'OL et la lanterne rouge), le principal suspense résidera dans la date officielle du sacre des Lyonnais (8e journée ?) et celle du début de la première crise du PSG (1ère journée ?), et les consultants de Canal+ auront intérêt à sortir le grand jeu pour nous faire vibrer... Paga n'aura pas tous les jours un Argentine - Serbie Montenegro à se mettre sous le micro.

2006.07.12

Le verdict pour Materazzi - le message aux éducateurs

Marco Materazzi n'a visiblement pas la conscience tranquille. Il organise fébrilement sa défense en niant en bloc, puis en admettant une partie des faits, en se construisant des circonstances atténuantes (j'ai perdu ma maman à 14 ans, Zidane était super arrogant, Gallas a menacé de me défoncer la tête...).

Zidane se tait. Il fixe son calendrier, a offert à l'Italien une porte de sortie honorable qu'il se refuse toujours à emprunter. La FIFA mène logiquement l'enquête disciplinaire et légitime d'autant la tribune, le tribunal. Les images ne permettent pas d'affirmer ce qui a été dit mais infirment totalement l'arrogance mentionnée par le défenseur et la défense : Zizou prend le marquage strict de son cerbère avec humour et sans mépris, avec ce sourire sans haîne d'un homme heureux d'être sur un terrain. La vidéo prouve en revanche avec certitude l'existence d'une provocation verbale de Materazzi. J'en viendrai presque à espérer qu'il s'agisse d'une insulte à caractère raciste : si l'Italie commence enfin à nettoyer les écuries d'Augias de sa corruption, il lui reste tout à faire vis à vis du racisme qui la gangrène. En salissant aux yeux du monde l'honneur d'un pays qui tolère encore les croix gammées dans ses stades et les saluts fascistes de ses joueurs pros, l'affaire Materazzi pourrait alors provoquer l'indispensable rupture du football italien avec ses vieux démons.

Quoi qu'il en soit, Zidane reste coupable d'un geste inadmissible. Victime de ses nerfs et d'une provocation certes, mais inacceptable. A ses jeunes admirateurs dépités, ces éducateurs déçus et ces parents outragés, j'ai envie de dire ceci : jusque dans son dernier geste, Zizou reste un modèle. La preuve en 5 points :

1 - il a fait un geste interdit et il a donc logiquement été puni
2 - le meilleur joueur du monde lui-même n'est pas au-delà des lois, même pour son dernier match
3 - Zizou est certes victime d'une provocation non vue de l'arbitre mais en se faisant justice tout seul il se rend encore plus victime et en prime pénalise son équipe
4 - parce qu'il est le meilleur, ces sanctions atteignent les sommets (fin de carrière détruite et Coupe du Monde perdue aujourd'hui, Ballon d'Or perdu en 2000...)
5 -c'est en en restant au stade de l'humour sans méchanceté qu'il inspire le respect et la grandeur. En se laissant emporter par la passion, il ne se fait pas respecter mais au contraire perd le respect de ses adversaires comme celui de ses coéquipiers et du public - il ne respecte tout simplement plus l'esprit du jeu.

Mon message aux jeunes est donc celui-ci : Zidane est un immense et beau joueur, mais un grand joueur ne se fait respecter que lorsqu'il respecte le jeu, ses partenaires et ses adversaires en toutes circonstances. Zizou est si grand qu'il illustre à la fois comment un homme bien doit se conduire et ce qu'il coûte de perdre le contrôle de ses nerfs.

 

2006.07.06

Sommaire - liste des blogs 2005-2006

Cette liste est  réactualisée régulièrement mais manuellement. Vous pouvez également revenir à l'accueil ou faire une recherche dans l'ensemble des archives (ci-contre).

2006s2 - Deuxième semestre 2006

2006s1 - Premier semestre 2006 (47)

2005s2 - Deuxième semestre 2005 (14)

2006.06.10

Départ arrêté

Cette édition de la Coupe du Monde devait marquer le retour du jeu (le grand absent des 4 dernières éditions), et ça semble plutôt bien parti. A défaut de qualité et de souffle, on se contentera de volonté.

Une grosse déception : le Costa Rica a dû suivre la même préparation physique et mentale que les Bleus de 2002. Je faisais de cette équipe le dauphin des Allemands dans le Groupe A et les voilà incapables de suivre le rythme plus que piano des Kinsmann boys. Même sur une jambe et avec un poumon Wanchope leur en a collé deux - avec leur condition physique de l'hiver dernier, les Costa-riciens ne devaient faire qu'une bouchée de la Manschaft.

En revanche, j'ai été enchanté de revoir la Colombie de Maturana hier soir (un peu surpris tout de même d'entendre les joueurs entonner parfaitement l'hymne équatorien devant le Tricolore). Sur le terrain, ces taureaux avaient de la condition à revendre à leurs futurs adversaires, et bien sûr à ceux du jour : des Polonais fidèles à leur décevant niveau en phases finales depuis 20 ans. Dans ce collectif de tâcherons, seul Smolarek fils (Ebi, un peu plus facile à prononcer que Wlodwiemierz) surnage mais ce n'est pas une révélation pour autant. Pawel Janas laisse toujours planer son regard d'aigle sur le pré mais où est passé Buncol ? Que fait Boniek ? Que fait la Polisz ?

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Bons points : Ebi Smolarek (POL), donc, mais aussi Neicer Reasco (ECU - un émule de Roberto Carlos), Philip Lahm (DEU) et Ronald Gomez Gomez (COS).
Arbitrage : pertinent de Horatio Elizondo pour le match d'ouverture, dans l'esprit mais sans autorité pour Tohru Kamikawa (POL-ECU).
Mentions spéciales :
- Miroslav Klose, le meilleur Polonais hier : déjà 7 buts au compteur en Coupe du Monde et toujours dans un esprit remarquable. Lukas Podolski a peut-être plus de dynamite dans les pieds mais c'est Gert Müller qui figure au palmarès des vainqueurs de la Coupe du Monde, pas Rummenigge.
- Ambiance parfaite, stades appétissants et public fair play (les "olé" des Polonais en hommage aux Equatoriens en fin de match).
- Otto Pfister : l'entraîneur qui démissionne plus vite que son ombre ne veut pas jouer le rôle d'Henri Michel en 1994. Après la blessure de Cissé et le virus décimant les Suisses, les Coréens se demandent quel malheur va les frapper.