2008.06.22
Bleus dans le rétro
Les Bleus sont logiquement sortis de l'Euro 2008. Je reprends à ce propos une discussion à propos des clubs, facteurs clef des succès passés de la sélection.
Les clubs français n’ont pas digéré Bosman, qui les a stoppé à leur apogée (début des années 90 avec l’OM en C1 en 1991 et 93, l’ASM en C2 en 1992, Bordeaux en C3 en 1996, le PSG demi-finaliste des trois coupes entre 1993 et 1997 avec deux finales de C2 en 1996 et 97)
Notons que Lyon tue la concurrence comme l’OM de Tapie (la triche en moins) en asséchant ses concurrents directs à chaque intersaison. Les victoires des Bleus n’ont pas eu lieu pendant la domination de Marseille mais juste après, quand une saine concurrence est revenue au plus haut niveau.
Les 3 glorieuses de l’équipe nationale coincident avec des phases de compétitivité au niveau des joueurs comme des clubs :
autour de 1958 avec Kopa, Fontaine et compagnie (avec Reims et Nice comme machines de guerre de classe mondiale, et Kopa comme fleuron de l’exportation)
autour de 1984 avec certes un regain de compétitivité au niveau européen (Bordeaux), mais surtout une autre génération en or et Platini rayonnant à la Juve
entre 1996 et 2001 avec une nouvelle fournée d’anthologie, un autre leader à l’export (Zidane), et une génération ayant appris à dominer l’Europe en France (OM et PSG) puis dans les meilleurs clubs.
Chaque équipe a connu une période dorée en matière de jeu. Pour la période la plus récente, je retiendrais plus 2000 que 1998, où la victoire était certes superbe mais moins éclatante. La France était la meilleure équipe en 2000, mais derrière les Pays-Bas en 1998. La France a retrouvé son jeu une année (2003) avant de sombrer. La finale de 2006 repose sur un groupe soudé plus que sur un jeu innovant (jolie balade néanmoins devant les fantômes brésiliens en quarts). Elle se fonde également sur une énigme troublante à mes yeux : miracle de la préparation physique sur des trentenaires soumis à une chaleur intense ?
La génération 1987 promet beaucoup, et elle a déjà commencé son exportation (Nasri à Arsenal). Il n’est pas dit qu’elle apprenne à gagner ensemble. Et Raymond Domenech n'est pas parvenu à réussir le grand pont avec celle de 1997.
11:45 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, Euro 2008, Reims, Lyon, cm2006, om, Raymond Domenech
2008.06.14
Les Bleus pliés en quatre
Les Pays-Bas ont collé quatre jolis buts à l'équipe de France hier soir. Un non événement puisque les Bleus naviguent depuis un moment dans le ventre mou du foot européen. Et quand on ne parvient à ne marquer aucun point ni aucun but à une médiocre équipe d'Ecosse il ne faut pas s'étonner de prendre une rouste devant une séduisante équipe batave.
S'ils n'ont pas le brillant de leurs prédécesseurs de 1988, les Oranjes peuvent aller loin dans cette compétition. Plus loin vraisemblablement que ces deux finalistes de la dernière Coupe du Monde couverts de bleus et raccrochés à l'ultime espoir d'un échec roumain dans le dernier match de poule... pour peu que l'un des deux daigne battre l'autre.
Le 4-1 d'hier demeure néanmoins porteur d'espoirs : les jeunes emmagazinent de l'expérience et de la frustration au plus haut niveau (utiles aux survivants de 1992-1993, les moteurs de 1996-2000), et il commence à y avoir de l'animation au milieu, un potentiel offensif plus varié. A condition bien sûr que la sélection prenne le risque d'affirmer un style plus clairement orienté vers l'avant.
Et puis une nette défaite au premier tour pourrait précipiter l'arrivée d'un Deschamps à la tête de la nouvelle génération. Domenech aurait ainsi prolongé avec succès sa mission commencée avec les Espoirs : former toute une génération à la victoire en équipe A.
Et retrouver l'OL histoire de boucler la boucle ?
08:12 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro 2008, France, Italie, Pays Bas, Roumanie, Raymond Domenech, Didier Deschamps
2008.02.25
Les Bleus, quelques zéros après la swoosh
Nike a donc détrôné Adidas pour 42.6 millions d'euros, dans une offensive digne de sa conquête du maillot auriverde en 1995.
La Swoosh joue le blitz en focalisant ses efforts sur l'équipe nationale là où les frère Dassler menaient un football total en saupoudrant les marchés au plus près du terrain, faisant des anciens joueurs des VRP aussi porteurs en image que les consultants d'une célèbre chaîne cryptée concernée par un autre appel d'offres récent du foot français. Ce qui n'empêchait pas de se faire respecter, comme dans la rocambolesque histoire des chaussures peintes (déjà trente ans).
La marque aux trois bandes conserve néanmoins son marché historique, l'Allemagne ayant préféré soutenir le fabricant local à 20 millions malgré une offre de 62.5 millions de l'ogre de l'Oregon.
Espérons que les Bleus n'auront pas à assurer des tournées comme celles imposées aux Brésiliens par leur sponsor - à l'époque, Nike forçait les mineurs aux heures sups pour fabriquer les ballons comme pour les faire rouler sur les pelouses du monde entier. A l'époque, Ronaldo n'était pas encore grillé.
Le maillot bleu mérite-t-il d'être le plus cher au monde ? Là n'est pas la question et Nike n'avait guère le choix : Umbro verrouille l'Angleterre, Adidas l'Allemagne, et l'équipe nationale n'a pas le même poids en France qu'en Italie ou en Espagne. Sponsoriser un club ou des stars ne suffit pas. Lyon écrase trop son sujet et seule l'équipe nationale fédère dans la durée les fans de foot français. Pour les joueurs aussi, l'exercice imposé par un secteur ultraconcurrentiel s'avère trop segmentant et hautement aléatoire : les joueurs sont soumis à des cadences infernales, blessés et susceptibles de changer de sponsor comme de chemise (à condition qu'il ne s'agisse pas de leur chère console de jeu)...
Alors évidemment, les défenseurs de l'esprit du jeu noteront que Nike ne brille pas vraiment auprès du foot amateur. Mais la manne profitera à l'ensemble de la Fédération... et après tout, c'est aussi le sponsor du PSG.
12:35 Publié dans Marketing sportif | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nike, Adidas, France, Allemagne, Ronaldo, marketing, FFF
2007.11.19
La France à l'extérieur ?
La Marseillaise a de nouveau été copieusement sifflée au Stade de France vendredi dernier face au Maroc. D'aucuns en déduisent que la France joue désormais à l'extérieur.
Je distinguerai deux phénomènes : le déficit évident de supporters des Bleus dans certains matchs, et l'aggressivité de certaines tribunes envers le symbole de la France.
Le premier phénomène ne peut être nié : les supporters du Maroc étaient plus bruyants l'autre jour, mais on a aussi beaucoup entendu les "Lietuva Lietuva" à Nantes et que dire du déferlement de la Tartan Army sur le Parc des Princes ! On ne peut pas dire que Nantes abrite une forte communauté lituanienne... Les Bleus demeurent populaires mais le public ne se motive plus que pour les gros matchs - d'autant que l'ancien Roi des matchs amicaux se fait régulièrement malmener sur ses terres (Slovaquie, Argentine, Maroc...). La France est rentrée dans le rang, et son équipe nationale doit prodiguer encore plus d'efforts qu'avant pour convaincre un public devenu très exigeant après les succès de 1998-2001.
Le second phénomène dépasse le cadre du football : il y a un pas entre siffler une équipe qui joue mal et siffler un hymne national. Mais ne nous y trompons pas et n'inversons pas la charge : ce n’est pas la France qui joue à l’extérieur, mais une partie des tribunes qui se met hors jeu en matière de football.
J’avais assisté au France - Algérie de la fin 2001. Les joueurs étaient venus pour jouer et l’ont plutôt bien fait, mais une partie des tribunes était venue pour manifester sur le terrain de la politique et non du sport (cf nom de Ben Laden scandé dans les circonstances que l’on connait).
Les sifflets de France - Maroc me semblent moins téléguidés. Le buzz et la manip ont bien fonctionné là aussi, mais si la sauce a pris, c’est aussi parce que la situation n’a pas évolué en 6 ans sur la question de l’intégration. Cela permet de comprendre mais pas d’excuser un geste condamnable.
Manif politique en 2001, sociale en 2007... à quand le sportif ?
PS : hier, j'ai vu un match tendu et crispant, avec une intéressante opposition de styles ; Espagne Serbie (1-1), en Championnat d'Europe. Déjà la deuxième journée du premier tour des phases finales. Cela faisait une paie que je n'avais pas suivi un match de futsal de haut niveau et j'ai pu mesurer l'évolution du sport. Sur sa propre route, clairement distincte du jeu à 11, avec un toucher de balle et une tactique qui lui sont propres. Vivement que la France s'y mette vraiment.
15:30 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stades, Maroc, France, supporters, politique, Lituanie, futsal
2007.10.18
TH43
Le sourire de Thierry Henry me manquait, et ce grand bonhomme mérite le bel hommage rendu par la Beaujoire à son talent une fois de plus décisif.
Le public nantais n'a pas toujours couvert les "Lietuva" des supporters Lithuaniens mais peu importe : il s'est régalé avec un match palpitant jusqu'à la double estocade du recordman des buts marqués en sélection. Michel Platini demeure pour un moment encore le meilleur joueur français de tous les temps, mais Thierry Henry obtient enfin la reconnaissance nationale qui le fuyait depuis son année de feu 2003.
Cette France-là me plait. Bien sûr, Lassana Diarra et Eric Abidal sont plus impressionnants en défenseurs récupérateurs qu'en attaquants centreurs, mais ça bouge dans tous les sens, le jeu respire, et le spectateur sent déjà la grosse équipe qui sèmera la terreur dans quelques années.
La transition semble réussie de la génération 1998-2000 vers la génération 2010-2012.
C'est en 1996 que la France a préparé les triomphes suivants. A Domenech d'assurer la présence à l'Euro 2008 pour accélérer la mâturation de la bande à Benzema.
09:15 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : France, Lithuanie, Thierry Henry, Michel Platini, Lassana Diarra, Eric Abidal, euro 2008
2007.10.15
L'eau feroegineuse, oui
La France a terrassé le dragon feroen 6 à 0 sur ses terres. Le dragon ressemblait bigrement au lapin tueur du Holy Grail des Monty Python, mais c'est toujours mieux que de perdre la face devant 80.000 spectateurs en se faisant marcher dessus par 15 rosbifs peu inspirés.
Le match de Thorshavn m'a fait penser à ce Chypre-France où la bande à Platoche avait planté 7 fleurs sur un champ de patates pendant que Denisot ou Roustan détaillait le prochain tour de chant de Dalida.
Samedi dernier, Christian Jeanpierre exultait littéralement de se retrouver calife à la place du calife. Sans se douter qu'en essayant de faire copain-copain avec JML à parler rugby à tout bout de champ il ne faisait que remuer le couteau dans la plaie. Car le Larqué du Pays Basque était visiblement furieux de brouter du mouton au Pôle Nord au moment où le Gilardi de Saint Germain en Laye dans les Yvelines s'apprêtait à commenter le fameux France-Angleterre au SDF.
Alors Larqué a sorti la boîte à compliments à la jeune classe, alors Benzema et Henry ont soigné leurs stats comme Lacombe et Platini en 1980, alors Anelka, ben Arfa et Rothen ont planté comme Larios, Six et Zimako sur le sol de Limapré (pas de pré à Limassol).
C'est pas vraiment du foot champagne mais ça a le mérite de désaltérer.
13:20 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hatem Ben Arfa, Karim Benzema, Feroe, France, Chypre, Jean-Michel Larqué, Thierry Gilardi
2007.09.13
Victoire logique pour l'Ecosse
La meilleure équipe a gagné ce mercredi.
L'Ecosse a livré un match remarquable de cohérence et de concentration, avec une qualité exceptionnelle de première passe de relance, une absence de faute dans les zônes sensibles, et bien sûr une lutte de tous les instants sur tous les ballons.
La France ne méritait pas de l'emporter hier. Elle a surtout manqué l'occasion au match aller, face à une équipe d'une faiblesse atterrante et totalement dominée dans tous les compartiments de jeu. Elle n'a pas voulu chercher la victoire samedi dernier. Et hier, elle n'avait pas la composition idéale pour faire la différence dans un match à sa portée.
Ce n'est pourtant ni le talent ni la classe qui manquaient sur le terrain, et les Français avaient sans doute de meilleures individualités et un jeu court plus lêché, mais à l'instar des Portugais lors de la dernière Coupe du Monde, la passe à dix n'aura presque jamais débouché sur un centre, ou alors un centrounet loupé dans le meilleur des cas. Comme Pauleta à l'été 2006, Trézéguet aura multiplié les appels et les décalages sans jamais recevoir le cuir dans de bonnes conditions.
Dommage : les Bleus parvenaient souvent à faire la différence dans la phase préparatoire - généralement par des fusées à tête chercheuse sautant une ligne à ras de terre (une fois seulement par les airs). Et leurs redoublements à la Harlem Globe Trotter dans un mouchoir de poche fonctionnaient souvent, mais pour combien de véritables occasions de but ?
A nouveau peu constant tout au long du match, Ribéry aura bien réalisé quelques belles percées et tenté des centres en retrait, mais généralement sans trouver de partenaire.
A nouveau remarquable dans la protection du ballon et la défense en amont, Anelka aura bien trouvé sa place la plus pertinente en seconde mi-temps, à semer la panique sur le flanc droit de la défense écossaise, mais pour se voir déloger peu de temps après par un Benzema qui méritait plus de temps de jeu.
A nouveau impressionnant dans la récupération, Lassana Diarra aura pour sa part montré ses limites dans une dernière passe qui n'est clairement pas sa spécialité. Pour une splendide ouverture entre les jambes d'un défenseur écossais, combien d'attaques avortées ? Willy Sagnol n'a pas les mêmes qualités, mais son absence sautait aux yeux hier.
Avec Samir Nasri au coeur du dispositif offensif, les uns comme les autres pouvaient se concentrer sur ce qu'ils savent faire. Mais le Marseillais n'est entré que pour un bouquet final trop tardif.
Quoi qu'il en soit, le meilleur acteur du match fut sans conteste le 12e homme écossais : la Tartan Army a marché sur Paris et régné sans partage sur le Parc des Princes.
10:05 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : euro 2008, France, Ecosse, Franck Ribéry, Nicolas Anelka, Lassana Diarra, Samir Nasri
2007.09.09
Fratelli d'Italia
Les Bleus n'ont pas gagné leurs matchs ce week-end. Ils n'ont pas marqué le moindre but ni le même essai. Les Argentins se sont même permis une double victoire inédite foot-rugby au Stade de France la même année.
Chez les manchots, les frères ennemis se sont neutralisés façon XV à Milan : en se rendant tampon sur tampon et en se donnant l'accolade en fin de match. Pas de vainqueur et donc pas de perdant, à part l'Ukraine.
Même Thierry Henry s'y retrouve : qu'il mette à profit sa suspension contre l'Ecosse pour soigner sa forme et relancer Trezegol. Qui a bien planté la dernière fois qu'il était associé à un Anelka décidément de retour au sommet.
Gros match de Lassana Diarra et dans un style différent de Marco Materazzi, à soigner ses relations publiques sur le thème papa modèle ami de la France.
15:35 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rugby, France, Italie, euro 2008, Milan, Argentine, Thierry Henry
2007.09.02
20 ans après
J'avais suivi avec intérêt la première Coupe du Monde de Rugby en 1987, vibrant au petit matin aux coups de génie de Blanco et Sella et sacrifiant même un oral hyper important à regarder une finale perdue d'avance dans un stade champêtre zébré par les mouettes (heureusement l'examinateur avait lui aussi les valises sous les yeux et le regard hagard du vaincu).
Je me souviens de ces discussions avec des amis rugueudeubeux totalement désintéressés par l'événement avant qu'il ne commence : ne comprenez-vous pas que cela va devenir la principale compétition, que votre sport ne sera plus jamais le même ? que le Tournoi des 5 Nations est mort, voué à n'être qu'un galop d'entraînement de prestige à côté des compétitions européennes et mondiales qui se dessinent ?
Le rugby est devenu professionnel, et ses joueurs pros ont désormais cette profondeur d'analyse que l'on croyait réservée à leurs collègues manchots - ce ne sont plus des étudiants et des hommes pratiquant pour le plaisir, mais des machines à gagner diététisées, bodybuildées et - dans l'hémisphère sud au moins - créatinées. Les transferts ne se concluent plus autour d'une bonne table mais dans les cabinets d'avocats. Les plus belles affiches interclubs opposent le Stade Français au Stade Toulousain ou au Biarritz Olympique.
C'était il y a vingt ans. Le plus grand joueur français de tous les temps venait de partir en retraîte, Jean-Michel Aulas de prendre les rênes de l'OL en D2, et Bernard Zénier de battre le record d'après-guerre du plus petit nombre de buts pour un pichichi. Un prometteur milieu offensif nommé Laurent Blanc marquait autant de buts dans la saison (18), mais pour terminer 3e meilleur buteur de D2.
En vingt ans, le rugby a changé d'ère, et le foot français a accroché une belle étoile à son maillot. Tout reste cependant à construire.
11:48 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rugby, France, Jean-Michel Aulas, OL, Bernard Zénier, Michel Platini, Stade Français
2007.08.21
Trézéguet déprime chez les A'
Peu de temps après avoir confessé sa ressemblance avec Materazzi et ses soupçons sur une défaite concédée aux Italiens au siècle dernier, Ray Dom a livré sa Schindler's Lift - Schindler les ascenseurs, pas l'autre (il est bien question de sauver quelques âmes mais l'enjeu n'est heureusement pas le même).
Verdict : Trézégol, qui a pourtant quitté le sous-sol italien, ne remonte pas au premier étage et se retrouve coincé dans la même cabine que des aspirants à la vraie tunique bleue (Frey, Richert, Briand). Maigre lot de consolation : sa petite musique d'ascenseur sera fournie par DJ DJibril Cissé. Ce qui peut, au passage, signifier que le Juventino ne sera même pas à coup sûr titulaire dans cette équipe bis face à la redoutable équipe de Slovaquie A Prime.
Le premier étage ne ressemble pas vraiment au 7e ciel pour autant. En fait, l'affiche me donnerait presque envie d'appuyer sur un autre bouton. De toute façon, ce sommet n'est pas diffusé en Corée alors les petites déprimes des A prime...
Espérons simplement que les cannoniers de service ouvriront leur compteur international pour une saison importante dans le cadre de la reconstruction de la maison bleue. Et tenez-vous bien, ce projet-là fait les gros titres de ce côté-ci de la planète : Lee Myung-bak vient d'être sélectionné par son parti pour la présidentielle de l'an prochain... et si tout se passe bien pour lui, l'ancien maire de Séoul sera le vrai patron de la Maison Bleue.
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Les listes contre la Slovaquie (à confirmer pour les A)
LISTE DES A'
Frey, Richert - Réveillère, Zebina, Squillaci, Boumsong, Z. Camara, Mathieu, Silvestre - L. Diarra, Mavuba, A. Diarra - Cissé, Piquionne, Briand, Trezeguet.
LISTE SUPPOSEE DES A
Landreau, Ramé - Clerc, Sagna, Givet, Mexès, Abidal, Evra - Makelele, Nasri, Toulalan, Vieira - Anelka, Benzema, Henry, Malouda, Ribéry.
13:35 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, David Trézéguet, Raymond Domenech, Djibril Cissé, Marco Materazzi, Italie, Slovaquie