2007.06.04
Bleus, coups et blessures
Les hommes de Domenech se sont plutôt bien tirés du piège d'Oleg Blokhine, très efficace en première mi-temps mais dépassé en seconde à partir du moment où les Bleus ont enclenché la troisième, avec passes sautées au-dessus de la défense, accélérations diverses, roulette-grand pont et coup de la corde à linge.
Avant d'ouvrir le score, Franck Ribéry présentait une fiche de stats franchement médiocre, mais ses 50% de déchets devaient beaucoup aux audacieuses transversales ave maria de Toulalan (même un Jerry Rice au sommet de sa forme n'avait aucune chance d'intercepter ces missiles sol-air). Et si Nasri ne tient pas encore les 90 mn au top, personne ne lui en tient rigueur tant sa progression impressionne. Moins sollicité cette saison, Thuram rayonne au meilleur moment, tandis qu'Anelka illumine à son habitude les périodes séparant les phases finales de Coupe du Monde, cette drôle de compétition dont les videurs s'obstinent à refuser l'entrée aux José Touré et autres Eric Cantona...
Encore un coup de rein face à la Géorgie et les Bleus pourront prendre des vacances bien méritées.
En attendant et faute d'Equipe du Dimanche, je me suis rabattu sur le Festival de Toulon... ça faisait une paye - le dernier match que j'ai vu remonte sans doute aux années 80, à une époque où les grilles TV n'étaient pas saturées de foot, et où l'on découvrait les meilleurs jeunes d'Europe, les plus créatifs s'exprimant en toute liberté dans une ambiance bon enfant.
Bon enfant ? En 3 minutes 1 claquage et 2 envols de civières dont 1 pour KO... ce Chine - Pays Bas m'a collé des sueurs froides. L'Empire du Milieu a triomphé 2-1 et histoire de me calmer, j'ai confié à Stephen King le soin de m'accompagner jusque dans les bras de Morphée.
Rideau.
10:10 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France, Ukraine, Géorgie, Chine, Pays Bas, Samir Nasri, Nicolas Anelka
2007.05.28
Une fin de Lyon
Alain Perrin a beaucoup d'ambition. De talent, aussi, mais c'est secondaire ; cet entraîneur ne recherche pas le pouvoir ni la reconnaissance de ses pairs : seul le statut compte. Et le statut se mesure à la coupe du costume, à la marque que vous portez, à la voiture que vous conduisez.
Alain Perrin aura bientôt la Ferrari dont il rêvait, la responsabilité de la marque OL, et le costume de Gérard Houiller... la peau, il n'a même pas eu besoin de l'avoir, le coach l'a déposée de lui-même en sortant. Avec honnêteté : alors que le club doit amorcer un nouveau cycle, autant que l'entraîneur soit en phase et confiant pour travailler dans la durée. Avec une jolie larme à l'oeil aussi, pendant la communion célébrant le premier but de Florent Malouda samedi dernier.
Le pouvoir restera donc, comme toujours, dans les mains de JMA et Bernard Lacombe. Et Perrin jouera comme toujours le rôle de la doublure dans leur dîner de cons. C'est sympa au cinéma... mais Grégory Coupet eût plus volontiers remis le couvert pour un Deschamps et pourrait bien partir voir un peu de pays. Et il ne sera pas le seul.
J'avais attendu une fin de cycle pour la saison 2006-2007 et quelque part, la rupture est survenue après l'élimination romaine. Mais même s'il venait à perdre le quart de ses stars, l'Olympique Lyonnais resterait de toute façon le favori du prochain championnat. Dans le jeu des sept erreurs, les historiens s'amuseront à relever la différence entre les éditions victorieuses des années 2000 : ici, 3 points de plus au classement, là une coiffure plus fantaisiste de Sydney Govou...
Les amateurs d'émotions vraies retiendront le visage radieux des supporters sochaliens, si heureux après leur victoire en Coupe et cela en toute simplicité et sans la moindre arrogance. On comprend que Perrin ait eu envie de partir.
10:31 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : OL, Alain Perrin, Jean-Michel Aulas, Gérard Houiller, Grégory Coupet
2007.05.24
Milan - Liverpool à l'ancienne
De la sueur dégoulinant des tribunes, du serrage de paluches à la chaîne façon Chirac et un bon vieux lever de coupe à l'ancienne... Platini a redonné un peu de dignité à la cérémonie de remise de Coupe, totalement aseptisée ces derniers temps.
Peut-être parce qu'il ne s'agissait plus d'une Coupe des Champions mais d'une Ligue des Champions ; un grand show médiatique savamment orchestré avec son hymne puissant, ses logos et habillages omniprésents, ses horaires calibrés à la seconde près et son éjaculation pyrotechnoconfétique finale sur un podium de rock stars, sans oublier le gros panneau rappelant la compet', le lieu et la date - histoire sans doute de ne pas s'emmêler les pinceaux le jour où l'on ressort une photo d'archives*... Dans le style, le comble du ridicule avait été atteint après la finale de la Coupe du Monde 2002, Cafu devant monter sur une espèce de support à pot de fleurs mal équilibré, capitaine isolé de son groupe au moment de savourer la victoire...
Le Milan a donc battu Liverpool dans un duel à l'ancienne, engagé mais correct, sans cinéma et sans chichis. Les buteurs, tous droits sortis des albums Panini seventies, sont les têtes à claques de service ; Filippo Inzaghi et Dirk Kuyt. En retrait dans leurs meutes respectives, les artistes Kaka et Steven Gerrard auront distillé chichement les éclairs qui font les bons matchs, sources de vitesse et de disruption dans une première mi-temps tâtillonne. Le Brésilien se retrouve à l'origine des deux buts, l'Anglais dans tous les bons coups de son club, y compris et surtout ceux gâchés par des partenaires la jouant trop perso.
Présents dans les tribunes, les Lippi, Houiller, Wenger & Co en auront été pour leurs frais. D'accord, les petits fours ils les ont grignoté à l'oeil mais pour autant, il n'auront rien dégusté de bien stimulant sur le plan ténico-tatique. C'est pas nécessairement dans les vieilles casserolles que l'on fait les meilleurs plats du pied.
* avec Maldini, identifier le porteur du trophée ne suffit pas comme indice pour retrouver la date.
10:35 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Champions League, Michel Platini, Steven Gerrard, Filippo Inzaghi, AC Milan, Liverpool
2007.04.19
David Dein écarté - Wenger et Henry en souffrance
Stan Kroenke a donc eu la peau du numéro 2 d'Arsenal, protecteur de l'âme du club et du beau jeu prodigué depuis une décennie par la bande à Wenger. Plus rien ne s'oppose désormais à une révolution de palais dont le technicien alsacien pourrait faire les frais. Pas sûr que ses jeunes pousses continuent à s'épanouir librement sans obligation de résultats à court terme. Pas sûr que Titi Henry accepte de travailler à la chaîne au sein de l'écurie d'un vulgaire oligarque abramovichien.
Terminé les Wenger et les Mourinho. Terminée la renaissance du jeu, terminées les fresques sixtines et l'explosion d'une sensualité débridée. On veut du Hiddink, du commando, des stats formatées pour les William Hill et autres Ladbrokes, des joueurs lisses et créatinés, et de bons vieux chocs télégéniques façon Monday Night Football.
La Premier League s'oriente implacablement vers sa phase II à mesure que les grosses franchises s'approchent de la masse critique à partir de laquelle elles pourront s'affranchir de l'archaïque système de promotion - relégation pour créer une ligue fermée à l'américaine. Le ticket d'entrée au club devient prohibitif mais cela fait partie du jeu.
Pas du jeu de football, cela s'entend...
L'UEFA peut faire barrage en sauvant le jeu et le sport. En protégeant les sélections également. Et en sauvant la diversité qui assurera la survie de l'espèce. Alors savourons à sa juste valeur ce sympathique Pologne Ukraine 2012 qui fleure bon les années 80 de Platini, Boniek et Blokhine.
09:37 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Arsenal, Stan Kroenke, David Dein, Arsène Wenger, Thierry Henry, Premier League, finances
Milan Baros pas en odeur de sainteté en L1
Le geste nauséabond de l'attaquant tchèque de l'OL à l'encontre du rennais Stéphane Mbia n'a rien d'équivoque : à caractère ouvertement raciste, il devrait conduire à une sanction exemplaire. De la part de ce club côté, de la Ligue, du conseil d'éthique et de la FIFA de Platoche, je n'attends pas moins de 6 mois de suspension.
Trois matchs de suspension ne rimeraient à rien : nous n'avons pas ici affaire à une blessure involontaire mais à une agression caractérisée totalement inacceptable.
Les images du diffuseur sont suffisamment claires pour instruire le procès - au point que l'on pourrait parler de "Canal déférent". Si cela pouvait dissuader ces vilains gestes de se reproduire...
08:50 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Stéphane Mbia, Milan Baros, Ligue 1, racisme, Michel Platini, éthique, FIFA
2007.04.11
Manchester - Roma : Jeu, Sept et Match
Je préfère le Giggs passeur au Giggs truqueur, le Cristiano Ronaldo trottant pour son équipe au Cristiano Ronaldo tricotant pour sa pomme, le public d'Old Trafford debout pour saluer la démonstration de Manchester aux pseudo-supporters de Manchester debout pour semer la haîne à travers l'Europe. Je préfère la Coupe d'Europe des Champions à la Ligue des Champions*, les éliminations directes aux poules aux oeufs d'or, le jeu champagne d'hier** aux parties d'échec d'antan...
Car le foot n'est pas un jeu d'échecs. De la stratégie et de la tactique, il y en a aussi, mais toutes les pièces se déplacent en permanence et c'est sans doute cela qui fascine Gari Kasparov dans ce sport. Le maître y retrouve l'esprit du jeu, son essence pure, une stimulation qu'il ne trouve que partiellement dans une partie de blitz ou ces séances collectives où il mène des dizaines de duels en parallèle... des moments certes intenses, mais fondamentalement des plaisirs solitaires.
Abramovitch, lui aussi, s'affiche Russe et amateur de football. Mais lui n'aime pas l'échec. Il raisonne de façon figée, se contente de placer ses pions et ses billes, s'achète des tours de Babel en défense, des chevaux pur sang en attaque... mais a de plus en plus de mal à supporter les diagonales de son fou d'entraîneur.
Question pour un champion : José Mourinho, déjà assuré de revenir en prochaine semaine, peut-il durer aussi longtemps que Sir Alec Fergusson sur son banc ?
* même si hier ni MU, ni la Roma, ni Valence ne participaient en qualité de champions nationaux, tous ont produit un jeu de champions dans cette compétition.
** même si Ayala a un peu trop souvent levé le coude face à Drogba... heureusement que Canizares a élevé le débat.
10:40 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Champions League, José Mourinho, Chelsea, Didier Drogba, Manchester, Roma, Roman Abramovich
2007.03.27
Chelsea bannit 4 lanceurs de legumes
Quatre supporters de Chelsea ont été bannis pour avoir jeté des légumes sur la pelouse à l'occasion du quart de finale de la Cup contre Tottenham (20070319).
Frédéric Antonetti n'a pas été inquiété, et pourtant il jette régulièrement Cyril Rool sur la pelouse du Stade du Ray et encore, sans le laver ni lui couper la queue auparavant.
Les pseudos supporters de France et de Navarre n'ont pas été inquiétés, et pourtant ils jettent régulièrement des fumigènes, objets contodants et autres insultes racistes sur les terrains.
Enfin... je note qu'il s'agit de légumes et non de fruits, ce qui exclut les bananes - c'est déjà cela. Connaissant les habitudes proto-culinaires de nos quasi-voisins grand-bretons, et sachant que les stars de Chelsea ne jouent pas pour des nèfles, il pourrait bien s'agir de carottes ou plus vraisemblablement encore, de haricots.
On comprend mieux que Rowan Atkinson évite les tribunes hautes : d'ici à ce que Lassana Diarra se prenne un Mr Bean sur la tronche...
17:10 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Angleterre, stades, supporters, Chelsea, Frédéric Antonetti, Cyril Rool, Nice
2007.03.26
Futsal, l'éternel retour
Ce dimanche après-midi consacré au 1er RTL Futsal de Bercy sur Canal+ Sport a permis de mesurer toute l'étendue de l'inculture française en matière de football en salle / futsal (et celle de Lionel Russo en matière de football tout court - grosse erreur de casting de la chaîne cryptée sur ce coup - jamais l'expression "donner de la confiture à des cochons" n'a semblé aussi adaptée... quel massacre !).
Pour avoir péniblement recensé les sites francophones dédiés au football féminin et au futsal pour le compte de l'ODP / DMOZ, je sais combien cette discipline souffre d'une absence d'exposition en France (heureusement que nos voisins belges compensent largement). Or quand le Beach Soccer bénéficie de l'aura d'Eric Cantona et d'un ensoleillement naturel pendant tout l'été, le futsal a par définition besoin d'un coup de projecteur pour être pratiqué. C'est partiellement chose faite depuis hier. A défaut de mobiliser les foules devant le petit écran, ce sport a suscité l'adhésion de ses prestigieux pratiquants d'un jour, et pas n'importe lesquels. La camorra Canal+ serait inspirée de rebondir sur l'événement pour promouvoir le championnat national ou a tout le moins l'équipe nationale, ce petit candidat ayant fait le meilleur usage de son maigre temps de parole. Un circuit de vieilles gloires verra probablement le jour mais il en faudra plus pour enfin faire vivre durablement ce sport : rendre les principaux clubs et la sélection nationale compétitifs au niveau international, diffuser des vraies compétitions où les Bleus ne se fassent pas systématiquement laminer par des semi-pros. Je ne demande pas un show à l'américaine façon MISL (cf histoire du pro soccer indoor et outdoor aux US), mais un feuilleton récurrent de qualité : ce sport a tout pour plaire pour les pratiquants comme pour les téléspectateurs et les diffuseurs.
J'ai pratiqué le beach soccer et le futsal : on s'amuse dans l'un comme dans l'autre mais le second s'apparente beaucoup plus au football, comme une version épurée pensée pour l'amateur de jeu : aucun temps mort, pas de place pour la violence ni pour les bourrins, tout le monde participe de façon intense à la défense comme à l'attaque, et avec une palette de coups illimitée (le sable du Beach Soccer ajoute une dimension tout aussi excitante au jeu, mais avec son lot de contraintes). La qualité du ballon joue également pour beaucoup : même sur une surface dure, vous ne jouez pas comme dans une cour d'école. Zizou a prouvé hier qu'un grand technicien du football était assuré de prendre et de donner du plaisir en jouant au futsal - ce qui est moins systématiquement le cas pour le Beach Soccer (nothing personal, Dear Eric !).
Saluons donc l'initiative de la FFF, du CIF et des défenseurs de la veuve et de l'orphelin (Aimé Jacquet pour les veuves du foot féminin, Henri Emile pour les orphelins du futsal). Encourageons également les media (RTL et Canal+) à prolonger le plaisir. Espérons que cela ne soit pas un feu de paille, comme l'éphémère Tournoi de Bercy du milieu des années 80. Car les calendriers d'aujourd'hui n'autorisent plus ces événements relevés d'intersaison : terminés les intermèdes en salle, terminés les Tournois de Paris en plein air, à l'époque où les pros pouvaient souffler et préparer correctement une reprise, sans avoir à se cogner 15 heures d'avion pour vendre des maillots en Chine ou assurer la pub du Révérend Moon.
Alors pour une fois, laissons la parole aux joueurs. Tous se sont régalés hier en partageant de bons moments, à eux de se passer le mot pour transmettre la flamme. Essayez vous aussi et vous verrez, les salles désaffectées ne tarderont pas à résonner de parties endiablées.
PS : merci aussi aux organisateurs et à Alain Cayzac pour nous avoir offert quelques sourires sur les visages des joueurs parisiens. Leur mal semble de plus en plus profond à voir leur détresse et leur nervosité hier - comme Jérôme Alonso furieux à la mi-temps mais heureux comme un gamin à la fin du match contre l'équipe de France 98, comme cette fin de match aussi, justement (joueurs tétanisés par la peur de perdre leur avantage jusque dans cette balade amicale).
11:40 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : futsal, beach soccer, Zinedine Zidane, Jérôme Alonzo, Lionel Russo, canal plus, FFF
2007.03.23
Kachkar : RLD ne croit plus au Père Noël
Robert Louis Dreyfus ne vendra pas l'OM à Jack Kachkar. Le président-mécène-bonne poire a déjà été condamné par naïveté, on ne l'y reprendra plus. Pas question de casser la cabane au Canada pour les beaux yeux d'un mystérieux pharmacien libanais. Pas question de laisser transférer des joueurs flottant sous pavillon de complaisance via les Iles Caymans en petites coupures dont les numéros ne se suivent pas (comme si Djibril Cissé n'en avait pas marre de circuler en petites coupures).
Jacko est supposé avoir répondu à la première question "show me the money", mais pas à la plus importante : "show me the soul". Il ne suffit pas de se montrer dans les vestiaires et les tribunes du Vélodrome avé l'essarpe du club et un joli sourire ; il faut faire acte de foi, d'envie de mouiller le maillot et de s'engager sur la durée. On ne triche pas avec ce club.
Quelque part, RLD, pour le coup un authentique milliardaire et amateur de sport, eût dû un peu mieux se renseignû sur cet étrange collègue sorti de nulle part. Kachkar donne parfois l'impression d'un prête-nom venu occuper les lieux pour le compte du vrai propriétaire, un type peut être nettement moins souriant, à part quand il se présente comme équipementier sportif sous prétexte qu'il fournit en chaussures à crampons ses principaux ennemis (des chaussures en béton bien cramponnées au lit de la Volga).
Si ça se trouve je fantasme. JK est un type très bien. Tout simplement un peu nerveux à l'idée de faire l'objet de contrôles du fisc. Des contrôles certes orientés par la LFP* mais parfois aussi diaboliques que ceux de Magnusson.
* cf "L'OM perd sa coupe aux grandes oreilles et son âme" (20070306)
10:00 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Robert Louis Dreyfus, Jack Kachkar, OM, Djibril Cissé, Roger Magnusson, LFP
2007.03.16
Sugar Ray Domenech vs Hurricane Arsene Wenger
Thierry Henry souffre. Il sera écarté des terrains jusqu'à la fin de la saison mais se console comme il peut. En volant au secours des cas encore plus désespérés, tiens (et un SMS d'encouragement à Mika Landreau, un).
Arsène Wenger, lui, ne décolère pas : la blessure de son champion résulte directement des cadences infernales imposées par la sélection nationale. Certainement pas au calendrier anglais, pondu comme chacun le sait par des cocaïnomanes épileptiques plus chargés que Lance Armstrong un soir de juillet.
Raymond Domenech encaisse et retrouve son jeu de jambes de virtuose de la répartie. Cela ne l'empêche pas de recevoir peu après un vilain uppercut décoché par Battling Gégé Houiller, totalement libéré depuis qu'il est sorti de la Ligue des Champions et de la course à la DTN : je soutiens Arsène - ce type est un dangereux psychorigide, pas étonnant que le Dodo soit une espèce éteinte.
Une espèce qui se porte bien ? Le petit Bleu. Plus besoin de le laisser mûrir six mois en cave pour le lancer sur le ring. Nos nouveaux poids coq ont fière allure : outre Karim Benzema (déjà appelé mais pas élu), on retrouve deux étoiles montantes de L1 (Samir Nasri et Fred Piquionne) et deux fusées lancées du plateau d'Albion : Abou Diaby (rien à voir avec l'Emirat, même s'il joue au Emirates Stadium) et Lassana Diarra (à ce rythme là, il y aura plus de Diarra en équipe de France que de Kim en équipe de Corée).
Dans l'histoire, seul David Trézéguet termine franchement KO.
Il n'est pas le seul, me direz vous, mais je vois tout de même deux différences avec le PSG : Trézégol marque encore des buts et il évolue déjà en D2.
20:10 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Raymond Domenech, Arsène Wenger, Gérard Houiller, David Trézéguet, Thierry Henry, Frédéric Piquionne