2012.01.20
Yes he can
Il a hérité d’un pays au bord du gouffre, en pleine crise économique et morale. On ne pouvait décemment pas espérer un miracle, et d’autres restent bien plus performants, mais il est parvenu à lui redonner des couleurs en un temps record. Sa réélection ne devrait logiquement poser aucun problème en 2012, et pourtant certains grands électeurs veulent sa peau.
Si le Président Obama conserve une chance, le Président Laurent Blanc semble d’ores et déjà condamné. Par Noël Le Graët : ce parrain breton invoque la jurisprudence Santini, mais dévoile en parallèle sa véritable ambition: confier la sélection à Paul Le Guen, un pur un dur un tatoué issu comme lui du ghetto breton pur beurre.
Pourquoi Le Guen et pas Gourcuff, cet esthète du ballon rond ? Pourquoi Le Guen et pas Michel Le Millinaire, ce jeune prometteur né à Kergrist-Moëlou ? Pourquoi Le Guen et pas Raymond Kéruzoré, tiens ? Et à propos de Raymond, pourquoi pas son protégé Raymond Dolmenech ? En voilà un qui a raison de croire au Père Noël, au vu de ses dernières étrennes.
Pourquoi Le Guen ? Parce que Le Guen. Un grand communicant devant l’éternel, du type à remuer sa touillette sept fois dans la bouche avant de livrer des commentaires jamais cassants. Non. Plus sérieusement : un bon soldat, qui a la bénédiction de Don Francesco Pinalti, patron des arts et Ker Capo de Tutti Capi. Pas comme cet Alésien de Laurent Blanc ou même ce Bayonnais de Didier Deschamps, tous deux membres du Gang de 1998 et à la solde de Don Zizou.
A se demander si Le Graët serait content si Les Bleus venaient à remporter l’Euro 2012. Laurent Blanc en est-il capable ? Yes, he can. Mais si quelqu’un parvenait à pourrir l’atmosphère autour du groupe, ce serait évidemment mission impossible.
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03:24 Publié dans Les Bleus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël le graët, paul le guen, raymond kéruzoré, raymond domenech, michel le millinaire, christian gourcuff, laurent blanc, jacques santini, françois pinault, didier deschamps, fff
2012.01.10
En 2012, votez Messi ou Henry, pas Cantona ou Maazou
Journée historique pour Lionel Messi et Thierry Henry, hystérique pour Eric Cantona: le premier a remporté sans surprise un troisième Ballon d'Or FIFA France Football d'affilée, le second a conquis les coeurs des fans d'Arsenal qui lui échappaient encore en signant son retour par le but de la victoire en coupe contre Leeds, et le troisième a une fois de plus gagné l'occasion de se taire en lançant un appel aux signatures de maires dans la perspective des présidentielles 2012.
Cette journée consacre également:
- les championnes du monde nippones (Ballon d'Or pour Aya Miyama, Norio Sasaki meilleur entraîneur)
- le champion de la trophéïte aigüe Pep Guardiola
- le champion du futchebol Neymar pour son but de folie, Prix Ferenc Puskas
- le champion toute catégorie des tranferts foireux, Moussa Maazou (Ballon de plomb 2011)
L'année commence donc sur les chapeaux de roue... à part bien sûr au Paris Saint Germain où on attaque directement la jante avec sur le terrain un Festival de Locminé pour la première officielle de Carlo Ancelotti, et en coulisses une réponse d'anthologie de Leonardo à Maradona (le premier assumant totalement les railleries du second sur son manque total de scrupules).
On ne devrait pas s'ennuyer. Tous ,e
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11:27 Publié dans Divers délires futchebol | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lionel messi, thierry henry, eric cantona, ballon d'or, fifa, france football, pep guardiola, aya miyama, neymar, ferenc puskas, sepp blatter, michel platini, norio sasaki, arsenal, leeds, japon, foot féminin, ballon de plomb, moussa maazou, psg, locminé, carlo ancelotti, leonardo, diego maradona