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2008.08.22

Mercato : dernières cartouches

Ces infos exclusives sont passées jusqu'à présent inaperçues des grands media et pour cause : ces transferts ne relèvent pour le moment encore que de rumeurs à prendre avec des pincettes, des protège-tibias, deux sucres et l'addition.

- Sydney Govou à l'Olympique Lyonnais : après avoir tergiversé pendant sept ans et autant de titres de champion, l'attaquant international serait sur le point de se décider à rester officiellement au club et à renoncer définitivement à sa clause d'hésitation

- Alain Boghossian à l'Aviron Bayonnais FC : non content d'avoir poignardé dans le dos Didier Deschamps, le Champion du Monde rêve aussi de coller un uppercut au menton du Basque sur ses propres terres.

- Usain Bolt au Servette de Genève : la fusée jamaïcaine souhaite garder un oeil sur son or pendant les entraînements, et au passage apprendre à ralentir un peu la cadence pour éviter d'éveiller les soupçons de l'Agence Mondiale Antidopage (s'il est miraculeusement parvenu à ne pas pulvériser la barrière des 9'50" en finale olympique du 100 m, c'est parce qu'il a délacé sa chaussure aux 60 mètres, freiné aux 80 mètres et dansé la lambada sur les 20 derniers)

- Bonaventure Kalou au Virtual Real : le club phare de l'U-League tend les bras à la star et n'hésiterait pas à lui proposer une reconversion (au choix entraîneur ou la religion uqbare).

- Roman Abramovich à l'OM : le milliardaire russe a trouvé son maître dans le ratio argent investi / championnats gagnés. Il hésite toutefois encore entre le club phocéen (que RLD rechigne encore à céder pour ne pas risquer de casser sa série de 11 ans d'échecs) et le PSG.

2008.08.09

Place aux spores

La cérémonie d’ouverture des JO de Beijing 2008 résume parfaitement la situation :

- la Chine est un immense pays riche d'une immense histoire et d'une immense culture

- l'avenir lui appartient, mais elle s'autorise déjà toutes les audaces d'un pays à la pointe de l'innovation technologique

- "One World, One Dream" en vérité : le monde est un, mais c'est la Chine qui conduit l’unité, et elle rassemble toute la région sous sa bannière. Les hommages appuyés à Taiwan et au Tibet marquent surtout leur retour symbolique au bercail.

- si vous acceptez le confort de cette splendide ombrelle vous serez couverts d'or... mais ne vous amusez pas à renier le grand frère : l’Armée Chinoise contrôle. Les athlètes lui confient symboliquement le drapeau olympique, et ce sont les militaires qui d’un pas de l’oie quasi comique s’en vont lever les couleurs sous le regard à peine embarrassé de Jacques Rogge.

La Chine pervasive est prête. Place aux spores.

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Initialement publié sur blogules.