2006.11.25
3 obus et 1 coup de feu
Même à 13.000 km Paris sent la poudre.
Passe encore pour les deux nouvelles défaites enregistrées par le club depuis mon départ pour Séoul, non-événements sans la moindre importance (les défaites, pas mon départ).
Je parle ici de poudre au premier degré.
Un (ou deux) coup(s) de feu aurai(en)t été tiré(s) à deux pas des Trois Obus. Du côté de la Porte de Saint Cloud, pas de Verdun. Je précise à l'attention des néophytes : "Aux Trois Obus" c'est le nom du zinc le plus blindé du quartier (pour vous dire : il a même résisté plusieurs années à la bedaine de Jean-Michel Moutier...).
Si j'en crois les médias nationaux et internationaux, une "ratonnade" aurait dégénéré (c'est possible - après tout il s'agit du PSG) et un supporter aurait été accidentellement tué par un policier en civil venu protéger la victime de l'agression raciste... avant de se retrouver lui-même victime d'une agression raciste.
Une chose est sûre : par l'odeur alléché, Maître Sarko décide de ramener sa fraise devant les caméras pour voler au secours de la veuve, de l'orphelin et du policier en civil. L'heure est effectivement grave : un homme est mort et la foule hostile a appellé à voter Le Pen.
Vu d'ici, les primaires de l'extrême droite viennent peut-être de commencer.
Moralité : y'en a pas. Le PSG se retrouve Hapoël, le foot en deuil et l'amateur de football, honteux et confus, jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus.
09:45 Publié dans Stephane Club PSG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg, hapoël tel aviv, racisme, violence, humeurs
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